Un gros et beau travail d’enquête de Oisifologie, une chaîne toute récente, mais très prometteuse. Le style est proche de l’excellente chaîne Les Revues du Monde.
Concernant les Pyrates eux-mêmes, et surtout le fait qu’ils n’étaient probablement pas (tous) des diables sanguinaires, allant même parfois jusqu’à incorporer des idées démocratiques et sociales sur leur vaisseau, ça rejoint ce que je disais dans mon article sur le Code des Pirates.
Ceux qui connaissent (et aiment ?) la saga cinématographique Pirates des Caraïbes, le fait que Barbe Noir soit quelqu’un de lettré, éduqué et d’une origine aisée se retrouve énormément dans le personnage de Barbossa.
Après tout, dès le premier film, c’est l’un des rares à employer des mots compliqués (sa première réplique à Elisabeth, par exemple), et dans le cinquième film, maintenant qu’il a fait fortune, il se la coule douce dans une ambiance de noblesse entourée de musique classique, d’or et de nouriture abondante (tout en conservant un décor rempli crânes de morts et ses manies à l’hygiène comique, comme se gratter la tête avec sa fourchette).
Dans le quatrième film, il adopte également une tenue convenable en présence du roi, là où le Capitain Jack Sparrow reste… lui-même :-).
Dans le cinquième film de nouveau, il montre aussi qu’il était éduqué, scientifique et connaît son astronomie, ce qui est plutôt remarquable !
(Oui, Barbossa est mon personnage préféré !)