The Global Helium Shortage Is Real, but Don’t Blame Party Balloons - The New York Times

Le problème de l’hélium, contrairement à l’azote, le xénon ou l’oxygène, c’est que ce gaz est léger. Tellement léger qu’il est facilement libéré de l’attraction gravitationnelle de la Terre.

La masse des molécules (monoatomiques) d’hélium est si faible que la vitesse de ces atomes dépasse la vitesse de libération cosmique.
Une fois qu’il est lâché dans l’air, il remonte l’atmosphère et part dans l’espace et ne revient jamais.

Les autres gaz sont trop lourds pour ça.

Pour Saturne ou Jupiter, ces planètes sont plus massives, et leur attraction est suffisante pour retenir les gaz légers comme l’hélium ou l’hydrogène. Pas la Terre.