#20478 - Le regard des 18-30 ans sur l’assassinat de Samuel Paty - IFOP
Les résultats de l’enquête montrent que dans son rapport à la religion, la jeunesse française se distingue –au moins en partie – des générations plus âgées. L’idée selon laquelle il faut respecter les religions afin de ne pas offenser les croyants est ainsi très largement ancrée au sein de cette génération (72%). […]
Sur le plan du respect de la laïcité, les jeunes français sont nettement moins prompts à percevoir une dégradation : 63% estiment qu’elle est en danger en France, une proportion inférieure de 25 points à celle mesurée au sein de l’ensemble de la population française (87%).
En fait, dans la définition même qu’ils donnent de la laïcité, les jeunes se distinguent du reste de la population française. Ils estiment ainsi en premier lieu qu’il s’agit à travers la laïcité de mettre toutes les religions sur un pied d’égalité (27% contre 19%) et sont à l’inverse nettement moins nombreux à se reconnaître dans l’idée d’une « laïcité de combat » visant à faire reculer l’influence des religions dans notre société (14% contre 26% pour l’ensemble de la population française).
J’ai envie de dire que c’est ce qui arrive quand les réseaux sociaux (principaux vecteurs d’idées depuis 10 ans, je dirais) masquent les trucs "choquants" et finissent par aseptiser totalement la société, à un point où la moindre petite bêbête est vue comme un énorme monstre.
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Perso je revendique mon droit à ne pas respecter les religions. Que ça plaise ou non. Que ça choque ou non.
Je respecte les êtres humains.
Et une personne religieuse sera toujours, pour moi, qu’un être humain, et rien de plus.
Une église ou une mosquée, pour moi, c’est un bâtiment avec une architecture sympa. Rien de plus.
Je respecterais sa personne, pas sa religion.
En fait c’est ce que je dis ici : https://lehollandaisvolant.net/?d=2021/03/19/22/33/46-juste-un-petit-rappel
La liberté d’expression existe.
La liberté de croyance existe aussi.
Mais le fait de ne pas être offensé ou choqué, ça, ça n’existe pas. Si ce que je dis ne te plaît pas, le problème vient de toi, pas de moi.
Libre à toi de prendre les dispositions nécessaires, du moment que t’en répondra en prison si ça concerne le fait de m’assassiner.