Un vélo électrique sans batterie, c'est possible. Voici Pi-POP, une invention alimentée par des supercondensateurs - NeozOne

Des supercondensateurs et de la régen : le freinage alimente les condos.

Dans l’idée, ok, car la régen est LE gros regret des VAE, mais s’il n’y a que de la régen pour recharger, alors ça veut dire que l’énergie primaire… c’est vous.

Tout comme dans une voiture hybride (non-rechargeable), la seule source d’énergie c’est et ça reste l’essence.

Au final, un tel vélo arrive-t-il à vous fatiguer moins ? Je pense que oui, car tout ce que les freins à patins ou à disques crament en énergie habituellement dans les descentes sera ici récupérée pour les montées suivantes.

Cependant, sur le plat, ce ne fera que du poids mort en plus : si vous rechargez les condos, alors vous vous fatiguez plus, car vous devez produire le travail nécessaire pour les recharger.

Essayez de faire tourner un alternateur à vide : c’est facile. Maintenant un alternateur sur lequel on branche un four. Branchement purement électrique : c’est nettement plus difficile, car le rotor perd toute inertie et le four absorbe toute l’énergie.

En vélo, ça revient à pédaler en maintenant le frein enfoncé.

Une voiture hybride arrive à gagner sur le plat car on utilise en plus un régime moteur thermique idéal. Mais le gain n’est là QUE parce que les non-hybrides thermiques ont un rendement pourri.
Mais en vélo, le corps humain n’a pas forcément ce problème.

Certaines personnes préfèrent l’endurance : effort modéré mais tenu dans le temps et constant. En gros, rouler sur le plat.
D’autres préfèrent alterner les sprints et les phases de repos (forcer comme un bœuf dans une montée, puis se reposer dans la descente). Je suis dans ce cas, et c’est pour ça que je dis souvent que pédaler aux Pays-Bas sur le plat est en vérité plus difficile qu’en France avec le reliefs. Et ceux qui n’y sont jamais allés, dites vous que les PB sont plats comme un terrain de foot sur 100 km. C’est pas exagéré : les seules montées c’est pour monter faire du vélo sur les digues (aménagées) ou dans les pistes cyclables qui passent sous la route (oui y’a ça). Y’a aucune descente pour se reposer aux PB : si on arrête de pédaler, on tombe.

Et dans ces cas là, un vélo à supercondos qui recharge en descente, ben c’est juste un vélo plus lourd.

Sur leur petit schéma du vélo avec la jauge, dans le second cas, le condo est plus chargé à l’arrivée qu’au départ : y’a pas de mystère, c’est que le cycliste s’est plus dépensé qu’avec un vélo normal. Différemment, mais plus quand même.

Ça permet de lisser l’effort, oui, mais ça l’augmente malgré tout.