#19427 - Note
https://lehollandaisvolant.net/?mode=links&id=20200506065232Comme pour certains virus informatiques, qui sont (malgré tout) des chefs-d’œuvre d’ingénierie, je ne peux pas m'empêcher de trouver comment cette saloperie de Sars-CoV-2 semble avoir tout prévu pour constituer un désastre.
De ce qu'on lit à droite à gauche pour le monde, et à ce jour :
- il a fort taux de contagion
- il infecte rapidement et devient contagieux avant les premiers symptômes
- il ne donnerait pas forcément d'immunité (rendant un vaccin pratiquement inutile)
- il est possible que ce soit un virus dormant (inactif et indétectable durant des semaines, puis subitement actif)
- il attaque les poumons, les reins, le système digestif, le cœur
- il pourrait s'attaquer au système immunitaire lui-même (comme le VIH ; et au final on meurt d'un rhume ou d'une autre infection habituellement sans aucun danger)
- il attaque tout le monde (apparemment les enfants n'ont pas les mêmes symptômes)
- il a été détecté chez l'humain, mais aussi chez des tigres, des chiens, des chats, sans compter les chauves-souris
ÉDIT : 2021-06-07
Sur les points plus haut, je viens de rayer ceux que l’on ne pense plus d’actu. Concernant l’utilité d’un vaccin, ça ne semble plus à prouver (tous les pays qui ont un taux de vaccination très haut voient un effondrement des contaminations et des décès). Par contre on ne sait pas trop encore la durée de l’immunité, ni de la saisonnalité du virus ou du cas des différents variants.
Et j'en oublie sûrement...
Bref, d'un point de vue biologique c'est assez effarant ce que la nature peut mettre au point.
Et ça c'est seulement d'un point de vu biologique, donc bas niveau.
Les impacts sur la société entière sont, rien qu'avec ça, déjà importants et désastreux.
Seul avantage ceci-dit : il ne tue pas beaucoup. Je veux dire : s'il est mortel dans ~1% ou ~2% des cas, c'est beaucoup, mais ça aurait pu être 30 % des cas, ou 70 %.
Là on aurait été clairement dans la merde en tant qu'espèce vivante.
Vous imaginez les deux-tiers de la population mourir ? Et ça tous les ans, si le virus est évolutif ?
Il suffirait d'une dizaine d'année pour qu'il ne reste plus que <0,1 % de la population mondiale !
Il ne faut pas se leurer : le Covid-19 nous a mis à genoux (et ce n'est pas fini), mais un jour viendra ou une infection autrement plus mortelle resurgira.
On peut lire des nouvelles "très réjouissantes" sur des virus plurimillénaires et inconnus piégés dans le permafrost sibérien et sur le point de se libérer avec le réchauffement climatique (réchauffement qui est lui-même la plus grande menace sur notre civilisation et même notre espèce à l'heure actuelle).
Notre espèce compte 7,5 milliards d'individus : c'est une force pour la survie, mais sur une petite planète très connectée comme la nôtre, c'est aussi un point faible. Les épidémies ne peuvent pas se propager ni aussi vite ni autant sans flux de personnes dans tous les sens.
ÉDIT :
– on me fait remarquer que généralement un virus plus mortel est moins contagieux : car le patient atteint ne transmet alors rapidement plus rien quand il est mort.
– on me dit aussi que les pourcentages de létalité sont pris sur les gens infectés, pas sur la population entière comme j’ai fait.