HDR QR Code | notes.dt.in.th

Ah ouaiiiiis, donc les appareils Apple sont capable d’illuminer très fortement certaines portions de l’écran pour une visibilité accrue. Pratique quand il s’agit par exemple de présenter un QR-Code ou un code-barre sur son téléphone pour une lecture par un autre appareil.

Dans cet exemple Web, ça fonctionne grâce aux <videos> dans une page, que le système sur-illumine de base.
Il suffit donc d’afficher une vidéo en blanc (qui sera sur-illuminée) et de superposer un masque avec le QR-Code (ou n’importe quoi d’autre) en noir par dessus.

Juste pour montrer ce que ça donne : https://lehollandaisvolant.net/img/40/ios-hdr-qrcode.jpg

D’un point de vue technique, autant je comprends parfaitement comment ça peut marcher sur un écran OLED : chaque pixel peut être illuminé comme on veut, et il paraît très simple d’illuminer à fond certains pixels et pas d’autres.

Par contre, sur du LCD rétroéclairé… wtf ? Ça semble pourtant le cas sur les Mac Book M2 (pas essayé perso, mais la page l’indique). Comment font-ils ça ? Ils éclairent tout l’écran à fond et abaissent la luminosité apparente (donc transformer le #FFF en #AAA par exemple) de tous les pixels autre que le QR-Code ? Ça serait un peu contre productif d’un point de vue énergétique, et demanderait une calibration colorimétrique extrêmement fine…

Freedom from rare earth magnets? - E-Mobility Engineering

Lors de sa récente keynote, Tesla a annoncé vouloir faire des voitures sans terres rares.

J’en ai déjà parlé, ces éléments qui n’ont de rare que le nom, sont utilisés non pas dans les batteries, mais dans les moteurs, au sein des aimants.

Des moteurs électriques sans aimants (et donc sans terre rares) ça existe déjà : le moteur de votre tondeuse à gazon électrique en comporte un. Dans l’automobile, un grand nombre de constructeurs de premier plan les utilisent également (donc la Zoé et les premiers Tesla, notamment). Ce sont les moteurs à induction.
Ce n’est donc pas comme si la techo était exotique.

Ce qui est étonnant, c’est que Tesla a dit qu’ils utiliseraient des moteurs à aimants permanents. Ça a piqué ma curiosité, car des aimants puissants, je ne connais que les aimants au néodyme.

Or il s’avère qu’il existe des aimants au nitrure de fer, qui sont au moins aussi puissants et ne comportent pas de néodyme, ni d’autres terres rares. Les pages Wiki sur le sujet sont assez vides, mais à la fois le fer et l’azote qui entrent dans la composition du nitrure de fer sont parmi les éléments les plus accessibles sur Terre.
Avec ça, on ne dépend plus des chinois qui limitent l’export sur leurs très vastes réserves.

Entre ça et le souhait de se passer de cobalt dans les batteries, voire de lithium (au profit du sodium, là aussi très abondant sur terre, enfin plutôt dans la mer), ça promet pour faire des voitures, des trains, des téléphones et autres appareils électriques, mais aussi et surtout des batteries de stockage domestiques ou industriels pour palier l’intermittence des sources renouvelables dont la production soit relativement propre.

The Real Reason Tesla Developed The Plaid Motor! - YouTube

:o

Donc le logo sur une Tesla (la voiture), en plus de représenter un t-shirt correspondant à Nikola Tesla (enfin, je suppose, c’est ce que je voyais, perso), représente aussi une des branches d’un rotor sur un moteur à induction :O

Et j’apprends aussi que mettre 2 moteurs (un sur chaque roue arrière) est en réalité mieux question poids ET pertes de l’ensemble, car ça élimine la nécessité d’un différentiel sur l’essieu qui aurait un seul moteur. Et sur les EV, chaque moteur peut être piloté de façon indépendante…

Pour quelqu’un comme moi qui bidouille des moteurs électriques depuis environ l’âge des 6 ans, je suis assez fascinné par le niveau d’ingénierie qui rentre dans un moteur ultra-complexe comme celui d’une Tesla.

J’avais déjà vu la vidéo sur le fonctionnement du point de vu électromagnétique de ce moteur, qui utilise la variation de la réluctance magnétique à haut régime (moteur SynRM) :
https://www.youtube.com/watch?v=vvw6k4ppUZU
https://www.youtube.com/watch?v=vvw6k4ppUZU

~

Parfois il m’arrive de penser à ce que diraient les gens comme Nikola Tesla, Einstein, De Vinci… ou d’autres s’ils revenaient à notre époque.
Si j’avais une personne à faire revenir, ça serait certainement Michael Faraday. Pourtant, ici, j’aimerais beaucoup savoir ce que Tesla lui-même penserait de tout ce qui se fait actuellement en matière de moteurs électriques.

Pour info, sa plus grande invention (en tout cas la plus pratique de nos jours) reste le moteur à induction : une machine électrique qui peut fonctionner en moteur et en générateur sans le moindre aimant ou ballais à l’intérieur. En moteur, il fonctionne par induction simple. En générateur, il fonctionne par double induction (le rotor ne peut induire du courant dans le stator que si le stator magnétise préalablement le rotor par induction). Un fabuleux Rube-Goldberg de champs électromagnétiques.

1000 km d’autonomie et charge ultrarapide : cette batterie va révolutionner les voitures électriques dès l’an prochain

1 000 km avec 100 kWh, ça fait du 10 kWh / 100 km.

C’est pas impossible : Mercedes l’a fait avec le EQXX (qui fait du 8,9), en vidant la voiture au maximum de toutes les options inutiles. Mais justement il faut voir la voiture que c’est : un design très aérodynamique avec un Cx de 0,19 (ce qui est exceptionnellement bas).

N’espérez pas voir ça sur un SUV ou même un véhicule qui ne soit pas hyper-optimisé, où la conso est plutôt de 17-24 kWh si ce n’est pas plus. Après on peut toujours mettre 300 kWh dans une voiture (quand les batteries le permettront), mais ça allongera également le temps de charge total.

Pour la charge, on s’approche de quelque chose d’acceptable par le grand public, je pense : 10 minutes c’est à peine plus long qu’un plein attente et paiement en caisse compris.
Mais ce n’est toujours que la charge de 10 à 80 %, donc seulement 70 % de l’autonomie utile. Les derniers pourcents prendront beaucoup plus de temps.

Ça n’est pas très gênant, bien-sûr, mais n’espérez pas faire 2 000 km avec 10 minutes de charge au milieu.

C’est d’ailleurs un point très important pour planifier son voyage en EV. Au départ, bien évidemment on part avec 100 %, mais pour les arrêts sur autoroute, on recharge dès qu’on passe sous les 25 %.
Il faut mieux faire deux charges de 10 minutes de 25-75 % (donc gagner 100 % de capacité en 20 minutes) que faire une charge de 0 à 100 % et qui durera 1 heure.

Car oui, la charge ultra-rapide n’est faisable que jusqu’à 80 % environ. Au delà c’est très lent. Les 5 derniers pourcents sont pratiquement à la vitesse d’une charge sur le 220. C’est pour ça que les stations rapides sont facturées à la minute, et c’est pour ça qu’on part dès qu’on peut. Y rester 1 heure pour gagner les 15 derniers km, c’est pas du tout rentable.

Couleur Science (Timo) - Smart glass : comment fonctionnent les rétroviseurs électrochromique ? - Arfy'z tranche du Net

J’ai déjà fait de la soudure laser au travail. En gros, une impulsion laser vient chauffer la ferraille, la fondre et ça soude en refroidissant. C’est très rapide : 5 ms pour l’ensemble du processus. Et c’est aussi très précis : on peut faire un beau cordon de soudure pour souder deux aiguilles ensembles, par exemple (diamètres des soudures de 0,1 mm).

L’appareil consiste en un poste composé d’une loupe binoculaire avec une mire qui permet de voir ce qu’on fait. Évidemment, il ne faut pas que le faisceau laser passe dans la lunette de vue et brûle l’œil.

Pour ça, dans l’appareil que j’opérais, il y avait un filtre à cristaux qui devenaient opaque lors de l’impulsion laser. C’était la lumière laser qui la rendait opaque. Un peu comme les lunettes photochromiques (qui se teignent aux UV).
Sauf que si les lunettes ça prend quelques dizaines de secondes, ici, c’est instantané (de l’ordre de la nanoseconde), et c’est surtout passif, donc aucun circuit de pilote ne peut tomber en panne et rendre quelqu’un aveugle.
Et une fois l’impulsion terminée, ça redevient transparent immédiatement.

On peut ainsi souder en rafale en voyant ce que l’on fait tout en étant protégé du rayon laser suffisamment puissant pour fondre du tungstène (d’ailleurs la soudure au laser du tungstène donne une magnifique flamme bleue *paf*).

Maintenant, si faut bloquer une source lumineuse sans bloquer le reste (un peu comme on fait avec un doigt quand on bloque le soleil), ça va demander une unité de calcul, qui doit bloquer précisément la région située exactement entre la pupille et la source de lumière.
Mais vu qu’il existe des trucs permettant de voir ce qu’on regarde, en suivant le déplacement de la pupille de la fovéa (zone focale de la rétine), ça doit pouvoir être faisable.
Mais dans ce cas, ça devrait passer par du smart-glass divisé en pixels (où l’on peut donc activer certaines régions seulement, et pas forcément toute la vitre).

Samsung envisage d'augmenter le prix de ses puces de 15 à 20 %

Et c’est pas près de s’arrêter.

La vaste majorité des puces du monde entier sont faites à Taïwan par TSMC (Taïwan Semiconductor Manufacturer Company).

Or, la Chine lorgne sur Taïwan depuis longtemps et certains pensent que la Chine va faire à Taiwan ce que la Russie a fait à l’Ukraine, et d’ici 5 à 7 ans.

Non seulement pour unifier la République Populaire de Chine (Chine actuelle) et la République de Chine (Taïwan), mais aussi pour récupérer toute l’infrastructure des semi-conducteurs de TSMC. Leur expertise dans le domaine est tel que les machines de gravure du silicium qu’ils ont sont uniques ; pas juste « unique au monde », mais réellement uniques : ces machines n’existent qu’à un exemplaire à chaque fois, à Taïwan.

Et à la fois Intel ou Samsung sont clients de TSMC.

Intel, Samsung, Apple et même TSMC lui-même, sont en train de construire des « gigafactorys du silicium » aux USA et ailleurs, mais ça ne suffira pas pour contrer la Chine.

Et si la Chine met la main sur la production de 95 % des puces du monde, qui pilotent nos téléphones, voitures, satellites, armes de guerre, cafetières ou pacemaker… ça promet un beau bordel.

Aujourd’hui il est possible de faire des choses comme ça :
– John Deere (le fabriquant de tracteurs) a récemment désactivé des tracteurs Ukrainiens à distance pour empêcher les Russes de les voler.
– les puces GPS de nos téléphones cessent de fonctionner au dessus d’une certaine vitesse et une certaine altitude, pour empêcher n’importe qui de faire des missiles plus ou moins artisanaux.

Vous imaginez si la Chine met ce genre de backdoor dans les puces des missiles américains, si ils prennent contrôle des usines de ces puces ? C’est ça le bordel dont je parle : on peut tout imaginer.

Dans tous les cas, ça montre une nouvelle fois que la sur-mondialisation n’a pas que du bon, surtout quand les états sont dirigés par des têtes de mules belliqueuses et impérialistes.

Voir là :
https://www.youtube.com/watch?v=p6sCsOdqXQw
- https://www.itworldcanada.com/post/tractors-stolen-in-ukraine-by-russian-troops-disabled-remotely

Il faut 3 600 heures pour que l'écran de la Switch OLED affiche des marques de brûlure - Numerama

3 600 heures, ça fait 1 heure par jour durant 10 ans. Ou 2 heures par jour durant 5 ans.
Ça reste fort possible sur un smartphone.

De là à s’inquiéter, je ne pense pas que ça ne soit nécessaire : le test s’est fait à luminosité maximale (donc les LED étaient toutes à fond) et le résultat est que les brûlures sont légères.

Avec les SSD qui sont désormais bien plus fiables que les HDD, et les OLED qui sont finalement peu sujets aux brûlures désormais, je pense qu’on peut arrêter le FUD sur ces technos.

Why Hundreds of Mazdas Tuned to 94.9 Broke Simultaneously - YouTube

Haha !

Comment un signal d’une station de radio grille le système informatique de votre voiture.

En fait, les stations radio actuelles envoient le son en AM/FM mais peuvent envoyer des metadonnées en numérique en même temps. Ça permet à l’autoradio d’afficher le nom de la chaîne ou du titre en cours et même un logo ou une jaquette d’album.
Il se trouve que la jaquette était envoyée dans un nom de fichier sans extension de fichier (le « .jpg ») et ça faisait planter l’autoradio de chez Mazda et également tout le système informatique de la voiture.

Comme il termine par dire : ça va être joli sur les voitures autonomes. J’imagine déjà des petits malins mettre des QRcode vérolés au bord de la route ou sur les camions et la voiture connectée autonome détecte ça et termine dans le fossé.

Si vous pensez que ça n’arrivera jamais, pensez à la loi et murphy et ravisez-vous.

Yining Karl Li on Twitter: "@tylermorganwall As an example, modern smartphone lenses are crazy. Here's the design used on the iPhone 7; every single lens element is highly aspherical with a very large number of correction coefficients; this lens completely breaks the existing poly optics implementation from the 2016 paper. https://t.co/cYr9qsa5Bj" / Twitter - Liens en vrac de sebsauvage

Yup, et ça va encore plus loin : ces lentilles sont déplacées non pas via des moteurs, mais avec des champs magnétiques.

Les lentilles sont portées par des membranes qui portent également une bobine, le tout au dessus d’un aimant. Le courant plus ou moins fort dans la bobine tire la membrane plus ou loin près de l’aimant, permettant de faire la mise au point.

C’est exactement de la même façon que se déplace la membrane d’un haut parleur, ou encore la tête de lecture d’un disque dur à plateau.

Pour les optiques, j’avais découvert ça à mes dépens en réparant un appareil photo de téléphone dans lequel s’était logé un bout de verre : https://lehollandaisvolant.net/?mode=links&id=20190101190214

En tout cas, pour les optiques, c’est le genre de trucs qui n’auraient jamais vu le jour sans assistance d’un ordinateur. Ça prendrait des années pour calculer la déformation d’une image avec une seule de ces lentilles, et autant de temps pour calculer une telle forme, et autant de temps pour l’usiner.
Dans le genre, le téléscope Hubble avait eu un soucis juste après sont lancement : toutes ses photos étaient floues ! C’était à cause de la courbure du miroir, trop plat de 2 microns. Un optique a dû être rajouté pour corriger ça, au prix du sacrifice d’un instrument de mesure.

À New York, les non-blancs sont surexposés à la reconnaissance faciale

Tellement ironique quand on sait que les premières caméras à reconnaissance faciale automatique (dans Skype ou autre) ne fonctionnaient qu’avec les blancs, pas les noirs : https://thesocietypages.org/socimages/2010/01/05/hp-software-doesnt-see-black-people/

HP avait même dû s’excuser et tout après que le problème fut relevé : la caméra suivait le visage d’un blanc, mais pas d’un noir.

This $199 laser pointer points out mosquitos without harming them – TechCrunch

Un pointeur laser rotatif qui vise automatiquement sur les moustiques SANS LEUR FAIRE DU MAL.
Bon sang, mais elle est où la version qui va les tuer ?! Et combien il coûte ?!

ANFR-La frise des bandes de fréquences

L’ANFR (Agence nationale des fréquences) nous met à disposition une frise (un spectre, en fait) de l’usage des fréquences radio, du kilohertz à la centaine de gigahertz.

On voit bien que le spectre est extrêmement densément utilisé.

J’avais, à l’époque, fait un article sur ça : https://couleur-science.eu/?d=89cef3--les-differentes-ondes-auxquelles-nous-sommes-soumis

Quadrature amplitude modulation - Wikipedia

Je vais pas spoiler un futur article pour SCMB (abonnez-vous !), mais je découvre comment on arrive à faire des débits de malade (5G, 4G+…).

Donc on augmente la fréquence de l’onde : c’est bien, ça augmente la bande passage (qui n’est PAS le débit), et le débit, mais ça ne suffit pas.

En plus de ça, on utilise un système où l’on code des séries de bits sur la valeur de la phase et de l’amplitude de plusieurs ondes superposées :

Par exemple :
– faible amplitude, déphasage de +90° = « 00 ».
– faible amplitude, déphasage de −90° = « 01 ».
– forte amplitude, déphasage de +90° = « 10 »
– forte amplitude, déphasage de −90° = « 11 ».

On appelle ça la modulation d’amplitude en quadrature (ou QAM). Ici, 4 valeurs, c’est la QAM4.

En 5G, on utilise la QAM64, donc une constellation de 64 états différents avec 6 bits à chaque fois. Donc chaque « portion » de l’onde ne code plus juste pour 1 bit, mais sur 6 bit !

Ajoutez à ça le dual-carrier, le MIMO et les fréquences plus élevées, et on obtient ces débits de fou.

Je suis toujours aussi émerveillé quant à l’ingéniosité déployée pour ça.

Ce système est né quand on est passé de la télé noir-et-blanc (en nuances de gris, en réalité, pas juste N&B) à la télé couleur. Il fallait un moyen d’envoyer une seule onde qui puisse être utilisée par les télé N&B et les télé couleurs.

On a donc envoyé une onde qui portait la luminance (donc les niveaux de luminosité), captées par toutes les télés, et en quadrature de cette onde, une autre onde qui codait pour la couleur, et qui n’était décodée que par les télé couleurs. Et pour réduire la bande passant utilisée, on utilisait seulement deux canaux couleur, dont la soustraction avec la luminance (déjà là) permettaient de reconstituer la R, G, B par soustraction. Ingénieux non ?

Pour le système de couleur YUV pour ça (soustraction des couleurs), et les standards PAL, SÉCAM, NTSC… pour les types de modulations de phase utilisées à l’époque.

PS : c’est quel abruti de ministre qui disait déjà que les maths ça ne servait à rien ? :D

Un couteau en bois trois fois plus tranchant que l'acier inoxydable - GuruMeditation

Est-ce qu’on va voir apparaître ces couverts dans les restaurants à emporter ?

Sinon, petite astuce : toujours avoir un set de couvert dans la voiture.

Perso j’ai un de ces sets de l’armée NL (en inox pour le coup), où tout est imbriqué : ouvre-boîte, couteau, fourchette, cuillère. Et ça tient moins de place qu’une boîte de tube dentifrice : https://www.asmc.com/media/image/67/9b/3c/35201-0.jpg

The Genius of 3D Printed Rockets - YouTube

Y a quelques jours je parlais du droit à l’erreur en programmation : on code un truc, on compile, ça crash. Du coup on recode ce qui va pas, on recompile, et on fait ça pas à pas jusqu’à avoir l’utilitaire voulu.

Ici, il oppose la machinerie traditionnelle (création des machines, puis des pièces, puis assemblage… si les pièces vont pas, il faut tout refaire…) à l’impression 3D : ici, la machine reste la même. Si la fusée (en l’occurrence) ne vole pas bien, il suffit d’imprimer autre chose, sans avoir à modifier l’imprimante et la machinerie. Le droit à l’erreur.

D’ailleurs, dans les différents secteurs industriels où j’ai été, l’impression 3D a été utilisée à chaque fois pour le prototypage, qui est une phase de « débuggage ».

Et et pour ceux qui se demande (mais qui ne veulent pas voir la vidéo) : les pièces en métal imprimées en 3D sont plus solides que les mêmes pièces usinées normalement. Pas forcément parce que la pièce est en un seul bloc, mais parce que le maillage cristallin est beaucoup plus fin et donc plus solide. C’est comme de l’acier trempé VS de l’acier détrempé.