Imaginez que le constructeur de votre voiture vous interdit de revendre votre voiture quand vous décidez de la changer, et vous menace de poursuites quand vous publiez une annonce sur leboncoin.
Bah voilà.
(PS : et qu’en plus, quand ça fait scandale, ils sortent « ah mais non, heu, en fait, c’est pour protéger l’acheteur, je crois, un ptit peu »).
ÉDIT : oui j’ai lu l’article, et en réalité l’éditeur n’accepte pas que le jeu soit revendu hors de ses circuits (le jeu est indiqué comme neuf et apparemment il était toujours sous blister, donc effectivement neuf car jamais servi et même pas déballé).
Je me permet de plus de faire l’hypothèse que l’éditeur a donc trouvé ça comme excuse pour ne pas qu’on fasse l’amalgame que j’ai fait (et donc ne pas se faire allumer grâce à une pirouette). Ceci n’est qu’une hypothèse ne veut absolument rien dire.
Par contre, si on voit plus loin que l’article, on sait que l’idée d’interdire les jeux d’occasion existe chez les constructeurs et les éditeur :
Chez Sony : http://www.gameblog.fr/blogs/dopamine/p_98605_sony-interdit-la-revente-de-jeux-sur-playstation-4 (plus ou moins appliqué)
Chez Crosoft : http://www.lefigaro.fr/jeux-video/2013/06/20/03019-20130620ARTFIG00396-xbox-one-face-a-la-colere-des-joueurs-microsoft-fait-marche-arriere.php (retirée face à la grogne des joueurs)
Pour le moment, le porte feuille des joueurs permet encore de peser dans les décisions des éditeurs, a posteriori : il faut que ça gronde pour qu’ils se bougent.
Mais je vois bien venir le moment où ça sera « de toute façon quoi qu’on fasse, tu achèteras quand-même alors ta gueule et consomme », surtout si tous les constructeurs et éditeurs ont les mêmes pratiques (entente commerciale ?), et que les éditeurs ne pourront plus utiliser la liberté de revendre des jeux d’occasion comme argument de vente.
Voilà.