Je me permets de ressortir cet article (de moi) aujourd’hui, suite à une discussion sur le code à l’école (lisez aussi les 2 commentaires, retours de lecteurs, sous l’article).
Vous lirez si vous voulez, mais en gros, je crains que si le code est enseigné comme le sont enseignés les maths ou l’anglais, on va droit dans le mur.
Je suis sûrement biaisé par mon propre cas, mais le code est actuellement en tout cas comme le sport ou la musique : un truc qu’on fait nous même avant de le revoir en classe. Alors que je vois personne qui s’est mis à apprendre des verbes irréguliers, les capitales d’Europe de l’Est, les fonctions trigonométriques, ou la conjugaison du passé surcomposé chez lui.
Il y a des exceptions, bien-sûr, mais ça reste (je pense) une minorité.
Enseigner le code changera peut-être la donne, mais c’est à double tranchant : on risque de voir le code passer en discipline purement scolaire et donc de rebuter les enfants d’en faire chez eux « pour le plaisir ».
On est dans une société où être un intello ou avoir des bonnes notes, c’est mal. Pas pour les profs, ni les parents, mais vis à vis des potes et les camarades. Au collège, les rebelles et les cancres, ça passe toujours mieux auprès des copains, des filles, des autres classes… qu’avoir des notes exemplaires et de corriger le prof. C’est triste d’en être là, mais c’est une réalité.