#22181 - Non, les Tesla ne se mettent pas à jour toutes seules au milieu de la circulation - Numerama
Ça semblait évident.
On avait juste à faire à un PEBCASW (problem existing between chair and steering wheel) qui a forcé une mise à jour en plein milieu des bouchons (malgré les multiples popup de confirmation donnés par la voiture et le fait qu’il faut être en Park pour lancer une MÀJ).
En dehors du RTFM qui s’est perdu et le bon sens qui a foutu le camp également, je me demande comment corriger ce style de problème.
Peut-être que Tesla devrait ne mettre à jour les voitures qu’après 15 minutes d’inactivité, avec l’aval de l’utilisateur, bien-sûr. Ça éviterait de faire une mise à jour dans les bouchons (où les arrêts sont rarement de plus de 30 secondes, même rarement complets).
Ou même faire les mises à jours seulement quand on est en charge. Là au moins on ne gênera personne, si on est stationné et branché (mais on trouvera toujours un couillon pour recharger sa voiture en plein milieu de la rue, je suppose, avec Auto-plus et TF1 à l’affût pour répandre la bonne parole du seigneur PSA).
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Une solution technique potentielle serait d’avoir deux partitions système : pendant que l’on en utilise un, l’autre peut être mise à jour. Ensuite, au reboot, on boot sur celle qui vient d’être mise à jour (et donc déjà prête). Ça prendrait juste le temps d’un reboot et la mise à jour en soi peut être faite n’importe quand.
C’est un peu comme ça que fonctionnent les mises à jour kernel sous Linux. Si on tourne sur le kernel A, et que la kernel B vient de sortir, ce dernier est installé complètement et s’ajoute à la liste des kernels disponibles du bootloader. Entre temps, on peut continuer de travailler normalement sur le kernel A. Ça ne sera qu’au redémarrage suivant que le kernel B se lancera.
En prime, en cas de problème, il suffit de choisir le kernel A dans le bootloader (si ce dernier n’est pas supprimé depuis, chose qui n’arrive pas tout seul en général).
L’installation étant déjà faite en fond, il n’y a aucune attente du style « mise à jour : n’éteignez pas votre ordinateur ».
Pas besoin d’immobiliser le système durant la migration des fichiers ou je ne sais pas quoi. C’est de cette façon et grâce à ça que les mises à jour sous Linux ne sont pas aussi chiantes à faire que sous Windows, et que tout se fait de façon transparente sans interrompre l’utilisation normale du système.