Le Hollandais Volant

C’est chiant, les libertés, les droits de l’homme, toussa©…

Journée noire pour les libertés…

En Grande-Bretagne, Thérésa May déclare qu’ils n’hésiteront pas à sacrifier les droits de l’homme pour instaurer la sécurité.

Je ne sais pas vous, mais moi, ce genre de déclarations me fait penser à ça :

i
Ben ouais : si vous voulez vivre là où la sécurité est renforcée, où il y a caméras, des agents de sécurité, de flics armés, où vous êtes fouillés à toutes les portes et qu’en plus vous êtes prêts à sacrifier votre liberté pour ça, la meilleur solution reste encore d’aller vivre en prison..

Oh et au passage, en France, on va dans le mur aussi : les lois actuellement en préparation (celles qu’ils vont passer, en silence, pendant que tout le peuple sera captivé par le massacre du code du travail) prévoient grosso-modo une normalisation de l’État d’Urgence (dans lequel on est depuis bientôt 2 ans) : les assignations à résidence seront prononcées par un arrêté (parce que la justice, c’est comme les droits de l’homme, c’est trop chiant). Idem pour les autres mesures :

Assignations à résidence, perquisitions administratives, fermeture de lieux de culte, zones de protection et de sécurité, toutes ces mesures emblématiques du régime d’exception créé en 1955 pendant la guerre d’Algérie et perfectionné par touches successives depuis les attentats du 13 novembre 2015, devraient se retrouver dans le droit commun avec quelques modifications marginales.

La marque de fabrique de cette transposition est que l’autorité judiciaire est maintenue à l’écart. Toutes ces mesures resteront l’apanage du ministère de l’intérieur et des préfets, sans l’intervention d’un juge judiciaire. Jusque-là, cette disposition était l’essence même de l’état d’urgence, pendant lequel, en raison de risques terroristes imminents, des pouvoirs exceptionnels et provisoires sont confiés à la police sous le contrôle du juge administratif et du Conseil d’Etat.

(source)

Ce que ça dit, c’est simplement que les forces de l’ordre et le préfet pourront vous assigner chez vous ou défoncer votre porte sans réellement motivation ou raison légal.
Si ce genre de mesures peuvent à la limite présenter une certaine raison d’être dans les heures suivant une attaque (obtenir des autorisation prends plus de temps qu’il n’en faut pour permettre à des terroristes de s’enfuir), mettre ça dans le droit commun transforme tout simplement ce pays dans un état où le gouvernement et les autorités ont un pouvoir absolu et totalement déconnecté de la loi et du pouvoir judiciaire.

Vous appelez ça comme vous voulez, chez moi ça s’appelle un régime autoritaire.

Le plus difficile à imaginer dans tout ça, c’est que si l’état d’urgence (le régime « d’exception » d’hier) devient un régime « normal » aujourd’hui, comment donc sera le régime d’exception de demain ?

Est-ce qu’ils vont ressortir les pelotons d’exécution ? Est-ce qu’ils vont ré-autoriser la torture ; et appeler ça « torture administrative » pour faire passer ça ? Est-ce qu’ils vont construire des camps d’emprisonnement « fabriqué en France » (c’est à la mode ce logo) ?

Parce qu’après tout, si la police peut entrer chez toi ou t’interdire de sortir de chez toi comme elle le veut, on peut imaginer ce qu’on veut…

Retour sur le BQ Aquaris X

Cet article est une review de mon tout nouveau smartphone BQ Aquaris X.
Pour une review du BQ Aquaris X Pro, je vous redirige sur l’article de l’ami Lokoyote : BQ Aquaris X Pro


Mes smartphones ont depuis que j’en utilise toujours été des Wiko (même si j’ai eu un Elephone à un moment). Mon téléphone précédent était un Wiko Ridge 4G qui m’a tenu pendant plus de deux ans et que je considère comme le téléphone parfait (design, autonomie, fluidité, dimensions, poids, photos, hardware…).

Le Ridge commence néanmoins à dater un peu, les applications devenant de plus en plus lourdes. Même s’il reste parfaitement utilisable (il pourrait tenir au moins deux ans de plus, ce qu’il va faire avec quelqu’un d’autre d’ailleurs), il n’est plus tout aussi réactif pour un œil averti. Android Lolipop commence également à dater.

J’ai donc décidé d’investir dans un autre téléphone.

Le cahier des charges

Comme pour le choix de mon ordi, je deviens assez vite très pointilleux pour le choix du matériel (pour ça que je suis resté plus de deux ans avec mon Ridge : aucun autre appareil ne me convenait, ne serait-ce que visuellement). Le design du Ridge est assez carré et c’est quelque chose qui me plaît. Les téléphones ovales façon Samsung, je trouve ça moche, j’en ai déjà parlé, même si ils sont un peu calmés depuis ~2 ans.

Malheureusement, les arrondis semblent être devenus la norme face au carré. Wiko n’ayant pas réellement de nouveaux téléphones avec ce design (sauf le Highway Star, mais sous Lolipop…), je suis allé voir ailleurs.

Il me fallait donc un téléphone :

  • au design qui me plaise (ouais, tous les téléphones marchent, mais combien ont un design plaisant ?).
  • de 5 pouces, ne dépassant pas les dimensions du Ridge
  • léger. Le Ridge fait 125 grammes. Rigolez, mais on s’habitue très vite.
  • avec une bonne batterie (2500 mAh au minimum), je veux pouvoir tenir minimum une journée avec une utilisation normale, et deux jours en économisant la batterie.
  • un port µSD (obligatoire : ne serait-ce que pour transférer les fichiers rapidement d’un téléphone à l’autre).
  • Android M ou N stock (je ne veux pas des surcouches logicielles. Wiko commence d’ailleurs à faire chier comme les autres avec tout ça).
  • un prix ne dépassant pas 300 €.
  • rootable

Déjà avec ça, on élimine 95% des téléphones.

J’ai regardé du côté des marques moins connues, comme le NextBit Robin, au look stylé mais sans port µSD (et la boîte a coulée…). Les Xiaomi et leur écrans « borderless » me plaisaient également beaucoup, mais ils sont encore rares, et les Xiaomi ne sont pas officiellement disponibles en France. Quant aux OnePlus, ils m’avaient intéressés à un moment, mais ils sont tous si graaaands et le support logiciel ne semble finalement pas aussi top que ça.

J’avais entendu parler de BQ quand ils avaient fait des téléphones sous Ubuntu. Ils se situent sur la même gamme que Wiko : les prix sont de moitié ceux des téléphones de « grandes marques » (Samsung, Sony…), mais leurs appareils semblent tout de même bien tenir la route et le design s’est nettement amélioré avec le temps.

BQ semble également réputé pour la mise à jour des OS. Je pense donc pouvoir profiter d’Android O, voire P un de ces jours sur leur appareils actuels. Je note également que BQ propose des outils pour flasher le firmware, ce que je n’ai encore vu nul part ailleurs.

Mon choix s’est donc porté sur le Aquaris X, tout juste sorti (fiche de présentation).
Il y a aussi le Aquaris X pro, légèrement plus performant (plus de Rom, plus de Ram, un appareil photo avec une techno différente et une carcasse en alu), mais pour un prix un peu trop élevé pour moi.

L’Aquaris X a une dalle de 5,2", soit plus grand que ma limite de 5". Cependant, les dimensions du téléphone sont (à 1 mm près) identiques à celui du Ridge. Il pèse également ~25% plus lourd (157 au lieu de 125), ce qui ne m’étonne pas vu que le Ridge était réellement un poids plume, mais ça se ressent tout de même.

Le Aquaris X

i
Un des trucs qui m’a directement plu sur ce téléphone, c’est l’absence de l’excroissance de l’appareil photo sur le dos.
Les autres téléphones ont tous l’appareil qui ressort du dos, faute de place pour les optiques. Ceci fait que le dos n’est jamais à plat sur une table et que l’objectif est toujours la première partie du téléphone à se rayer. BQ semble avoir réussi à comprimer l’appareil photo dans le téléphone de sorte que rien ne dépasse. C’est un bon point.

Les photos, puisqu’on en parle, restent très largement potables (en tout cas pour moi qui ne suis pas photographe). Les 16 MPx font leur boulot, et même dans le noir, les clichés sont bien meilleurs que les autres téléphones que j’ai pu avoir. Le logiciel de traitement HDR donne également de très bon résultats !

Les bloatwares.

Il faut le dire, ce téléphone a très peu de logiciels tiers. Seul quelques trucs système de BQ (suffisamment pour que ça soit chiant, tout de même), mais aucune surcouche. Toute la suite de programme de Google que je n’utilise pas (Drive, Maps, GMail, Talkback…) sont là, mais je les ai désactivés. À part ça il n’y a rien : pas de GPS tiers, ni de clavier en 15 langues, ni d’optimiseur de batterie ou de ram…

La connectique.

Le Aquaris X dispose d’une prise Jack et d’une prise USB-C. Le cable USB/USB-C est fourni, donc vous pouvez recharger le téléphone normalement out-of-the-box, mais perso j’avais acheté tout un tas de chargeurs muraux Samsung avec une prise mini-USB (plus rapides que les prises murales-USB, et surtout disposant d’un cordon de 1,5 m). En avoir plein me permet de charger plein d’appareils à la fois et d’avoir un chargeur chez moi, un travail et un dans un sac de voyage par exemple. Pour continuer à les utiliser, j’utilise des adaptateurs mini-USB/USB-C (comme ceux-ci).

Les petits plus.

Le téléphone a un flash frontal et dorsal. Je fais pas tellement de selfies, mais ça peut être important pour certains (mon précédent Wiko n’avait pas ça, pas que ça m’a manqué).
Les boutons de navigation Android ne sont pas sur l’écran (on n’empiète donc pas sur l’affichage).
La led de notification est programmable : il s’agit d’une led RVB qui permet de constituer la couleur que l’on veut. J’ai ainsi mis du vert par défaut, du rouge pour les SMS et du bleu pour les email. On peut assigner une couleur par application, ce que je trouve relativement pratique. Il y a un outil dans les paramètres pour assigner une couleur à une app (je ne sais pas si c’est standard sur Android aujourd’hui, mais j’aime le concept et c’est un petit truc donc je ne me passerai plus).

Quelques notes rapides.

Le son est correct.
L’écran est magnifique. Sur un 5 pouces, je pense qu’un écran HD (1280×720) suffit. Un full-HD (1920×1080) pompe plus de batterie (il y a plus du double de pixels à animer), ce qui est un inconvénient plus important que l’avantage apporté. Le différence se voit néanmoins : l’affichage est plus lisse, plus beau.
L’autonomie, d’ailleurs, est bonne. Je tiens facilement la journée si je ne joue pas constamment à Pokémon Go (qui pompe la batterie à mort). La 4G semble également bouffer énormément la batterie (bien plus que sur le Ridge, mais c’est que sur le Ridge j’avais bloqué à 3/4 des applications leur accès réseau). Le Wifi est plutôt économe en revanche.
La recharge est rapide, l’interface est super fluide.

Un truc qui me manque par contre, c’est la texture « peau de pèche » qu’avait le Ridge.
Sur l’Aquaris, j’ai toujours l’impression que le téléphone va glisser. L’écran est super lisse, c’est cool, mais le dos l’est également et ce n’est pas un bon point.

Android 7

Je suis resté trois ans sous Android 4.1, puis deux ans sur 4.4 et récemment j’ai utilisé 5.0. C’est la première fois que j’ai un système Android au delà de la version 5.

Je n’ai pas encore percé tous les secrets, mais il y a beaucoup d’améliorations dans cet Android stock.

Citons :

  • un « Redshift » intégré. Il est assez basique (un peu trop, même) mais il est là. Je remettrais certainement le très bon CF.Lumen quand je rooterai le téléphone. J’espère que cette fonction va s’améliorer avec Android.
  • un moteur de recherche pour les paramètres (que c’est un peu le bordel là dedans, donc ça aide).
  • une gestion native de certaines permissions (GPS, accès aux contacts), qui permettent de priver les applications trop curieuses de nos données (ça reste made in google, donc je ne lui ferais pas 100% confiance non plus).
  • un fix GPS super-rapide. Je ne sais pas si c’est propre à Android 7 ou à ce téléphone, ou si il y a autre chose, mais le fixe GPS se fait en 3~4 secondes.

Il y a également des choses dont je me serais bien passé ou qui manquent :

  • l’intégration toujours plus grande du Compte Google dans l’interface.
  • toujours l’absence de lecteur QR-Code dans Android Stock (why ?), il faut donc installer une appli tierce…
  • l’icône de la batterie est toujours moche (et ressemble toujours à une pile -_-). Sur mes autres téléphones j’installais Gravity-Box et je mettais l’icône circulaire avec le pourcentage au milieu (gain de place énorme par rapport à « afficher le pourcentage » dans Android Stock).
  • activer la data me prend désormais 4 actions (baisser le menu, étirer le menu, activer la data, choisir entre 2/3/4G ou 2/3G) alors qu’il m’en prenait la moitié sur KitKat ou Lolipop).
  • quelques bugs dans Android qui fait que la Led de notif ne fonctionne que si le son de notif est également activé dans certaines applications (mis à part les appels, mon téléphone est silencieux : je déteste recevoir un son à chaque message/tweet/sms/email, car on n’en finit plus à la longue).

BQ

Deux petits mots sur la marque.

En plus d’avoir déjà fait des téléphones sous Ubuntu (ce qui montre un peu l’intérêt pour l’ouverture et le libre), j’ai vu que la marque proposait des outils pour flasher le téléphone, c’est à dire permettre de le rooter et/ou d’installer une rom alternative, en plus de proposer les sources du systèmes. C’est assez rare qu’une marque propose de tels outils (généralement elles font justement tout pour empêcher le flashage et/ou laisser traîner leur code source).

Aussi, et je n’ai essayé qu’une seule fois, mais la marque semble réceptive aux questions.
Le site officiel dispose d’un formulaire de contact (pour le service client, je pense, vu qu’il faille donner le numéro de série de son téléphone), mais vu qu’ils proposent uniquement de téléphoner (or j’ai horreur de ça et je préfère l’email), je suis passé par Twitter pour poser quelques questions. Ils m’ont dit que mes remarques avaient été entendues et que mes demandes allaient être étudiées lors des prochaines mises à jour. Donc même si ça s’arrêtait là, je note que BQ ne reste pas opaque et muette face à ses clients, et ça c’est vraiment quelque chose d’appréciable.

L’ordinateur c’est magique

C’est super intéressant d’éplucher les journaux de démarrage sur un ordinateur.

Un PC c’est juste une machine avec processeur central (une puce électronique) qui fait tout le travail. Ce processeur central ce n’est rien d’autre qu’un agencement bien défini de quelques milliards de transistors (de mini-interrupteurs électroniques) reliés les uns aux autres, s’actionnant successivement, comme une chaîne.

Un programme informatique (ou un bout de code), c’est une suite d’instruction indiquant dans quel ordre ces interrupteurs doivent être actionnés une fois que l’ordinateur est mis sous tension. Dès cet instant, ce sont des dizaines, voire des centaines de millions de lignes de code qui sont lues et traitées par le processeur central, et les interrupteurs sont alors actionnées des milliards de fois chaque seconde.

Le résultat final est ce que l’on voit à l’écran : chaque pixel de l’écran, chaque son dans les enceintes, chaque bit écrit sur un disque dur… sont produits grâce et par le calcul du processeur.

Sur un PC grand public, les programmes pré-installés sont là pour automatiser le plus grand nombre de chose. Ainsi, il suffit d’allumer l’ordinateur et votre session utilisateur se lance : vos fichiers sont ouverts, votre fond d’écran est affiché, votre PC se connecte au réseau Wifi, etc.

Ceci peut semble simple, parfois c’est considéré comme acquis. Mais il ne faut jamais oublier que si votre PC fait tout ça, c’est parce que c’est voulu. Prenons par exemple juste ce dernier point : « votre PC se connecte au réseau Wifi ». C’est un programme à lui seul et il se passe plein de chose :

  • le processeur doit apprendre à utiliser la carte Wifi (en chargeant le pilote en mémoire)
  • le processeur demande à la carte Wifi de chercher des réseaux aux alentours
  • le processeur regarde sur le disque dur s’il y a des réseaux Wifi connus et enregistrés
  • si oui, le processeur charge en mémoire le réseau connu
  • la carte Wifi et votre Box « discutent » pour commencer la connexion
  • la carte Wifi se connecte au réseau Wifi connu en utilisant les informations (clé Wifi, nom du réseau…) qui sont en mémoire
  • une fois que les deux appareils « sont d’accord » ils se connectent et le réseau fonctionne
  • la carte Wifi dit au processeur que tout est OK
  • le processeur dit à l’écran d’afficher un message à l’écran comme quoi la connexion est active.

Pour plus de détails, voici ce que mon ordinateur fait au démarrage de l’ordinateur, quand il veut se connecter à un réseau Wifi :

mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> NetworkManager (version 1.2.2) is starting...
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> Read config: /etc/NetworkManager/NetworkManager.conf (etc: default-wifi-powersave-on.conf)
[…]
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> init!
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info>    interface-parser: parsing file /etc/network/interfaces
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info>    interface-parser: finished parsing file /etc/network/interfaces
[…]
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> end _init.
[…]
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> (25422752) ... get_connections (managed=false): return empty list.
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> keyfile: new connection /etc/NetworkManager/system-connections/Lord (8ec2bec8-2a08-461b-96ae-e124650b1cd6,"Lord")
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> keyfile: new connection /etc/NetworkManager/system-connections/Livebox-40nf4 (8b56671d-4dcb-4563-83e9-badd50e52f92,"Livebox-40nf4")
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> keyfile: new connection /etc/NetworkManager/system-connections/Timo (0792c0a8-faa0-4ecf-a439-01e2fd7097e1,"Timo")
[…]
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: WiFi enabled by radio killswitch; enabled by state file
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: WWAN enabled by radio killswitch; enabled by state file
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: Networking is enabled by state file
[…]
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> (wlp2s0): using nl80211 for WiFi device control
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): driver supports Access Point (AP) mode
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: (wlp2s0): new 802.11 WiFi device (/org/freedesktop/NetworkManager/Devices/0)
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: unmanaged -> unavailable (reason 'managed') [10 20 2]
[…]
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> supplicant: wpa_supplicant running
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): supplicant interface state: init -> starting
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): supplicant interface state: starting -> ready
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: startup complete
mars 3 14:07:48 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: unavailable -> disconnected (reason 'supplicant-available') [20 30 42]
mars 3 14:07:52 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): supplicant interface state: ready -> inactive
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> policy: auto-activating connection 'Timo'
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): Activation: starting connection 'Timo' (0792c0a8-faa0-4ecf-a439-01e2fd7097e1)
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: disconnected -> prepare (reason 'none') [30 40 0]
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: NetworkManager state is now CONNECTING
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: prepare -> config (reason 'none') [40 50 0]
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): Activation: (wifi) access point 'Timo' has security, but secrets are required.
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: config -> need-auth (reason 'none') [50 60 0]
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: need-auth -> prepare (reason 'none') [60 40 0]
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: prepare -> config (reason 'none') [40 50 0]
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): Activation: (wifi) connection 'Timo' has security, and secrets exist.  No new secrets needed.
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> Config: added 'ssid' value 'Timo'
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> Config: added 'scan_ssid' value '1'
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> Config: added 'key_mgmt' value 'WPA-PSK'
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> Config: added 'psk' value '<omitted>'
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> sup-iface[0x1860580,wlp2s0]: config: set interface ap_scan to 1
mars 3 14:07:55 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): supplicant interface state: inactive -> associating
mars 3 14:07:58 dell15 NetworkManager[956]: <info> WiFi hardware radio set enabled
mars 3 14:07:58 dell15 NetworkManager[956]: <info> WWAN hardware radio set enabled
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): supplicant interface state: associating -> 4-way handshake
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): supplicant interface state: 4-way handshake -> completed
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): Activation: (wifi) Stage 2 of 5 (Device Configure) successful.  Connected to wireless network 'Timo'.
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: config -> ip-config (reason 'none') [50 70 0]
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp4 (wlp2s0): activation: beginning transaction (timeout in 45 seconds)
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp4 (wlp2s0): dhclient started with pid 1954
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info>   address 192.168.1.78
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info>   plen 24 (255.255.255.0)
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info>   gateway 192.168.1.254
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info>   server identifier 192.168.1.254
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info>   lease time 86400
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info>   domain name 'lan'
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp4 (wlp2s0): state changed unknown -> bound
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: ip-config -> ip-check (reason 'none') [70 80 0]
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: ip-check -> secondaries (reason 'none') [80 90 0]
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): state change: secondaries -> activated (reason 'none') [90 100 0]
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: NetworkManager state is now CONNECTED_LOCAL
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> manager: NetworkManager state is now CONNECTED_GLOBAL
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> policy: set 'Timo' (wlp2s0) as default for IPv4 routing and DNS
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> dns-mgr: Writing DNS information to /sbin/resolvconf
mars 3 14:07:59 dell15 NetworkManager[956]: <info> device (wlp2s0): Activation: successful, device activated.
mars 3 14:08:00 dell15 NetworkManager[956]: <info> dns-mgr: Writing DNS information to /sbin/resolvconf
mars 3 14:08:01 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp6 (wlp2s0): activation: beginning transaction (timeout in 45 seconds)
mars 3 14:08:01 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp6 (wlp2s0): dhclient started with pid 2173
mars 3 14:08:01 dell15 NetworkManager[956]: <info> policy: set 'Timo' (wlp2s0) as default for IPv6 routing and DNS
[…]
mars 3 14:08:01 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp6 (wlp2s0): state changed unknown -> bound
mars 3 14:08:01 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp6 (wlp2s0): client pid 2173 exited with status 0
mars 3 14:08:01 dell15 NetworkManager[956]: <info> dhcp6 (wlp2s0): state changed bound -> done

Même si vous ne comprenez pas tout, vous pouvez en extraire des bribes d’information, comme « starting connection 'Timo' », « connection 'Timo' has security » ou encore « successful. Connected to wireless network 'Timo' »

Cette procédure, minutieusement coordonnée par tout un tas de protocoles (entre le processeur et la carte wifi, mais aussi entre la carte wifi et votre box) a dû être écrite et imaginée par une personne, ou un groupe de personnes.

L’informatique, ce n’est pas comme les lois de la physique. La gravitation, l’électromagnétique, ce sont des choses qui sont là et qu’on essaye de comprendre pour les utiliser à notre avantage.
L’informatique, lui, c’est un domaine purement artificiel que l’on a créé pour traiter de l’information à notre place et nous simplifier la vie, et aujourd’hui le monde tourne grâce à ça.

C’est beau.
C’est magique.

Retour Dell XPS 15 (9550)

Comme d’hab après un achat de matos, il est intéressant de faire un retour, pour aider les prochains à faire un choix ou même pour mettre de côté quelques notes pour le futur.
Ici je parlerai comme promis du Dell XPS 15 (9550).

Les caractéristiques matérielles complètes sont données sur la page, je résume ici vite fait le contenu de ce portable :

  • Processeur : Intel i5 6300 HQ (2,3 à 3,2 GHz, 6 Mio cache, série SkyLake) ;
  • Mémoire vive : 8 Gio (2×4 Gio DDR4 démontables, 2133 MHz) ;
  • Carte graphique : Intel HD Graphics 530 + NVIDIA GeForce GTX 960M (2 Gio DDR5), inamovible ;
  • Disque dur #1 : SSD 32 Go (M.2) pour le système, démontable ;
  • Disque dur #2 (sur modèle 56 Wh) : HDD 1 To (Sata) pour les données, démontable ;
  • Batterie : 56 Wh (le modèle 84 Wh prend la place du HDD, le seul disque est alors le SSD) ;
  • Écran : 15 pouces, full-HD (1920×1080), non tactile, mate ;
  • Clavier : lumineux, sans pavé tactile.

Le cahier des charges

Mes besoins en terme de PC sont devenus spécifiques avec le temps. Aujourd’hui je ne me vois plus utiliser autre chose qu’un écran mate et un clavier lumineux. Je veux et j’ai besoin d’un ordinateur qui soit entièrement compatible GNU/Linux (Mint/Ubuntu).
Le 15 pouces me semble un bon compromis entre nomadisme et machine de travail fixe (le 17" est un peu gros, pour l’avoir vécu durant 3 ans, et le 13 pouces est un peu petit pour le confort, mais très pratique).

Sur ce type d’écran, le meilleur choix pour moi reste un écran Full-HD. C’est moins la résolution qui m’importe que la définition : le nombre de pixels indique le nombre de fenêtres que je peux afficher côte à côte. Je peux prendre un second écran chez moi (c’est fait, d’ailleurs), mais je me vois mal m’installer avec un 27" dans le train.

Les Dell offraient la possibilité de choisir un écran tactile en 4K (3240×2160). Bien-sûr un tel écran sur du 15 pouces ne se lit pas en résolution native. Si Windows (et Ubuntu) gèrent la mise à l’échelle, je n’ai pas trouvé la même chose sous Linux Mint Mate : on peut tout mettre en grand, mais sans tirer partie de la résolution plus grande et ça reste pixelisé ; autant dire, donc, qu’un tel écran ne sert strictement à rien sous ces conditions. Je ne vois également que peu d’intérêt à avoir un écran tactile (coucou les traces de doigts !).

Ah et enfin, je veux un PC démontable. Je veux pouvoir ajouter de la mémoire ou changer le disque dur sans sortir la tronçonneuse.

Maintenant, il faut choisir un modèle de PC dans le commerce.

J’ai tout de suite écarté les marques HP, Acer, Packard Bell. Ce sont des PC de loisir et pas pour bosser (je n’ai pas regardé leur gamme pro, ceci dit). En plus, je n’ai que des mauvaises expériences avec : peu solides, des défauts partout et surtout une plaie à démonter.
J’ai également écarté Asus. Malgré de bon produits, ils ont choisi de faire le pacte avec Microsoft et du coup tout changement de matériel ou d’OS est difficile. Hors de question d’avoir ça.
J’ai enfin aussi écarté Apple. J’ai toujours admiré leurs portables sur tous les plans sauf un seul : ils sont indémontables, donc non.

Il me reste quoi ? Ben… pas grand chose.
Je tourne sur du Clevo depuis 5 ans, et je connais Dell.

Clevo : leurs PC sont bien. Très configurables et démontable (avec manuel technique de 150 pages dispo sur leur site), les revendeurs le livrent souvent sans OS (pas de taxe Windows) et ils sont robustes. J’ai eu 3 PC de 17 pouces Clevo qui tournent tous encore dans la famille. Leur choix en 15 pouces est plus réduit.

Dell : j’ai un petit Dell XPS 13 depuis quelques temps, acheté d’occasion. Il se démonte (à part la Ram) et il est fulgurant de rapidité. J’ai une très bonne expérience avec ce petit PC et je veux la même chose sur un PC principal.
Leur gamme Inspiron s’est améliorée avec le temps (niveau finitions) mais les configurations ne sont pas tout à fait à la hauteur de ce que je cherche (un peu de performance quand même, avec une carte graphique dédiée).

Mon choix s’est donc porté sur le XPS-15 : un portable compact et puissant à la fois.

Un avantage (largement mis en avant par Dell) du XPS-15, est qu’il se vante comme étant le plus petit PC 15 pouces au monde : en effet, la bordure de l’écran ne dépasse pas 6 mm en haut et sur les côtés (contre 1,0~1,5 cm sur les autres portables). C’est un détail, mais ça donne un 15 pouces dans un châssis de 14 pouces. Niveau mobilité, c’est un plus.

Review

Le châssis aluminium-carbone
Si je commence par plus gros avantage, c’est le châssis : il est en aluminium (dessous) et en carbone (dessus), ce qui lui assure une grande légèreté, mais pas seulement !

Ces matériaux dissipent la chaleur.
Non seulement le portable reste froid et on ne se brûle pas les doigts ou la main sur le repose poignée (problème que j’avais sur mon Clevo W670, à cause du SSD à côté de la puce Wifi dans un recoin non ventilé), mais en plus il reste très silencieux. On a à peine un petit soufflement, très constant qui est complètement inaudible avec un casque sur les oreilles et qui est même caché par la frappe sur le clavier ou la musique.

Les deux ventilateurs latéraux sont une très bonne configuration pour refroidir l’ensemble du PC. La prise d’air est sous le portable (toute la largeur) et la sortie se fait sur le dos, au niveau de la charnière de l’écran, là aussi, sur toute la largeur. En usage normal pour moi (bureautique/prog, musique, surf), le CPU est ainsi à 30~33 °C et le disque dur est là à 34 °C (la température ambiante est 24 °C). Comparé à mes précédents PC, c’est entre 5 et 10 °C en moins.
Lors de tâches plus gourmandes en ressources (CPU et GPU), le CPU monte à environ 50 °C et le châssis également (~45 °C) mais là encore, c’est moins que les 50~60 °C brûlants sur certains de mes anciens PC.

Certaines reviews disent que le portable chauffe, mais de mon expérience personnelle, c’est le portable qui chauffe le moins, et de loin (j’imagine que c’est toujours plus qu’un Mac, pris en référence généralement).

Le clavier
Beaucoup n’aiment pas les claviers de portables car le retour n’est pas assez important (1,3 mm sur le XPS, ce qui est vraiment très peu). Perso j’aime bien le clavier, ça doit venir de l’habitude des claviers de portables.
Le clavier lumineux est bon, mais le clavier dans son ensemble n’est pas top et fait cheap. C’est en fait la structure entre les touches qui n’est pas égal partout et l’ensemble n’est donc pas plat. Pour un PC d’une telle gamme, ce n’est pas normal.

Une fonction que j’ai pas encore cherché à configurer et que j’avais déjà sur le XPS 13, c’est que la lumière du clavier s’éteint doucement après 10 secondes d’inactivité (du clavier ou du clickpad). Je suis assez mitigé pour ça : parfois c’est pratique, parfois moins. Je vais laisser ainsi.

Le clavier n’a pas de pavé numérique, ce qui pour moi est un gros plus : le bloc alphabétique est alors bien centré et pas décalé vers la gauche. En revanche, je maintiens qu’il manque des touches sur le clavier. Les boutons Home, PgUp/PgDn, Fin et la touche du menu contextuel sont absentes. À la place ce sont des touches de fonction, ce qui n’est pas vraiment pratique. Ils auraient pu ajouter une colonne de touches à droite avec ces quatre touches.
C’est aussi dommage que les touches fléchées soient des demi-touches. Ça ne me gêne pas pour jouer (ZQSD powa), mais c’est totalement ridicule quand même.

Divers
Quand j’ai reçu le PC, il avait Windows 10 avec lui. La première action à faire au premier allumage c’est aller dans le BIOS et désactiver le Secure-Boot (touches pour le Bios : F12) qui bloque le lancement d’autres OS et pilotes que ceux prévu par le constructeur et Windows. Après ça, on peut installer Windows 10 (qui ne me servira que pour les jeux).

Autre chose, le PC vient avec un HDD d’un tera-octet (5400 tpm) et un petit SSD M.2 de 32 Gio pour un système très rapide.
Ici, ce SSD n’était même pas formaté et Windows était sur le HDD. C’est un peu débile d’avoir fait comme ça de la part de Dell, mais au final ça m’a arrangé : le SSD est pour moi réservé à Linux Mint et ceci m’a évité le tracas de déplacer Windows 10 du SDD vers le HDD et éventuellement avoir une surprise de réactivation de Windows.

Aussi, pour partitionner le HDD, vu que Windows 10 y a mis ses 7 partitions mal agencées avec espace libre entre les partitions (pas de doute, on est bien chez Microsoft), il faut passer par la gestion des disques de Windows (GParted ne peut rien faire sans effacer des trucs). Ceci est un problème mais l’outil de Windows 10 fonctionne très bien, donc ça allait.

Le bloc d’alimentation ne possède pas de LED. Cette dernière est déportée sur le connecteur, qui se branche dans le PC. C’est assez stylé mais la LED reste bien trop forte et dérange si l’ordinateur se trouve dans la chambre.
Concernant la batterie, l’appareil dispose d’un bouton sur le côté avec des LED pour voir la charge présente dans la batterie. Même éteint, on peut voir la charge qu’il reste (en 0 % et 100 %, par palier de 20 %, ce qui est largement suffisant). L’utilité reste à mon avis encore à démontrer, mais ça peut être lié à la fonction PowerShare des prises USB : on profite de l’alim USB même quand l’ordi est éteint.

Niveau connectique, il n’y a que deux ports USB-3.0 (un peu juste) et un port USB-3.1-type C. Ce dernier est aussi un port Thunderbolt-3 (les deux sont unifiés et ont le même connecteur) mais il faut quand même acheter les adaptateurs à part (pour brancher une prise Lan ou DP dessus). Le port Thunderbolt-3 / USB-C a un débit de fou (40 Gb/s) qui permet de brancher des écrans 5K et d’autres trucs, mais à part ça, il ne sert à rien : il n’y a toujours pas beaucoup de matériel qui s’en sert. L’ordi a aussi une prise HDMI et Kensinton.

Concernant la double carte graphique : le basculement entre la carte Intel et nVidia sous Linux Mint fonctionne (il faut juste redémarrer X, donc se déconnecter et se reconnecter après un changement manuel), mais les pilotes nVidia ne proposent pas la synchronisation verticale (wtf!). Les graphismes sont donc meilleures avec la carte Intel pourrie qu’avec la carte nVidia beaucoup plus puissante, ce qui est un peu navrant. Mais bon, perso je m’en fiche de ça : ce n’est le cas que sous Linux et je ne joue pas sous Linux, donc ma carte Intel suffit.
Sous Windows 10, le bascullement sur la carte nVidia est automatique quand je lance un jeu. La carte est assez puissante pour lancer mes vieux jeux en 4K (Portal1/2, HL, IL2, Unreal tournament, LFS…).

Une autre chose à noter sur ce PC (première fois que je vois ça) : à part le bouton de mise en route qui possède une LED, et le cordon d’alimentation donc, il n’y a aucun témoin lumineux. Ni pour le Wifi, ni pour les accès disques. Pas que ça me dérange, mais ça change. Je ne sais jamais vraiment si le disque dur gratte ou pas. Ce n’est pas problématique sous Linux Mint, mais sous Windows un peu plus (pas moyen de savoir quand l’OS a fini de charger).

Conclusion

Niveau performance, je n’ai rien à dire : j’ai pris ce portable également pour jouer il s’en sort bien pour faire tourner des jeux de ~5 ans sur du 4K (graphismes moyen-haut). Le seul regret c’est peut-être que le disque tourne à 5400 rpm. Comme j’ai souvent dit, un disque dur à 7200 rpm fait beaucoup de différence pour un investissement relativement faible (un SSD d’un tera-octet c’est déjà plus cher).

Niveau hardware, à part la structure du clavier qui est un peu cheap et les touches « oubliées », c’est du bon. Le choix des matériaux et l’agencement des composants et des entrées d’air sont bien pensés et ont un but précis : refroidir la machine ; et ça marche très bien.

Pour la compatibilité Linux : tout fonctionne, j’ai juste encore un petit problème de mise en veille : avec mon Kernel 4.4.0.22, la mise en veille ne se fait pas toujours. Mais quand ça marche, la sortie fonctionne bien. Je n’ai pas encore bien cherché la cause de ça, même si je vois que je ne suis pas le seul avec ce problème et qu’a priori, ça vient de la carte Wifi. Il faut encore que j’essaye avec une autre carte Wifi (celle de mon ancien PC).

Enfin, comme d’hab, ma checklist Linux Mint a été mise à jour (LM18) et j’ai ajouté beaucoup de choses.

MÀJ : pour le problème de mise en veille, il suffisait de mettre à jour le kernel. Le bug ne semble plus être présent dans le 4.4.0.36. Sous Linux Mint, les kernel ne sont plus mis à jours comme avant, il faut les mettre à jour à la main dans le gestionnaire de mise à jour. Mint a choisis cette philosophie pour des raisons de stabilité du système.

1000 articles

Juste un petit mot pour dire que ce blog totalise avec celui-ci 1000 articles. C’est énorme.

Le site vient également de passer le cap des 7 années d’activités (soit un article tous les 2,6 jours en moyenne), et ça aussi c’est énorme. Pour moi, mais aussi en soi, sur le web : je ne compte plus le nombre de blogs naître, mourir ou être laissé à l’abandon entre temps…

1000 articles c’est aussi 15 690 commentaires, dont la très vaste majorité constructifs, dans un français correct et apportant un gros plus aux articles et au site tout entier. Merci beaucoup pour ça.

Si vous me suivez sur le blog, sachez que ce site regroupe également des dizaines de pages « tutoriels » (dont certaines sont cachées :P) ; une trentaine d’outils gratuits en ligne ; et aussi une section de 15 186 liens partagés au fil du web assortis de mes commentaires.

L’ensemble, depuis le début, totalise plus de 75 000 000 de pages vues, ce qui est là également beaucoup plus que ce que j’aurais jamais pu imaginer en mettant le site en ligne le tout premier jour.
Pour un blog personnel où un internaute lambda ne fait que réagir à l’actu et partager quelques astuces, je trouve ça considérable également, mais je ne saurais dire pourquoi ou comment c’est arrivé ni ce que ça me fait : c’est gratifiant, touchant, effrayant… tout ça à la fois.

En ce qui concerne l’avenir, je ne compte pas changer mes habitudes : je continuerai à poster des choses, de façon irrégulière et au gré de mon humeur, donnant mon avis, qu’il plaise ou non, sur l’actualité et le monde.

Je ne sais pas trop quoi dire de plus, donc je m’en tiendrai à ça.
Quoi qu’il en soit, encore une fois, merci à vous tous :D

Non, ce n’est pas une menace ça, ça s’appelle la démocratie !

Les prochaines élections sont dans 1 an. Nous nous souviendrons de leur vote en 2017
Les anti-loi El Khomri menacent les députés PS de ne pas voter pour eux en 2017

(via)

Juste : non, ce n’est pas une « menace » ça.
C’est simplement la démocratie (ou la république, plutôt).

Les députés et politiques sont là pour représenter la volonté populaire. Pas celui des porte-feuilles en costard.

« Tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute », vous vous souvenez ? Nous, citoyens avons plus de pouvoir qu’on ne le pense : les « élus » ne sont à leur place que grâce à nous.

Il n’y a pas besoin de s’indigner de la façon de faire de Travail.lol : c’est juste le processus de vote, dans son principe le plus simple, le plus basique.

Bon, après il faut transformer la république en démocratie, et ça ce n’est pas totalement gagné tant on a laissé le pouvoir à ceux qui le voulaient, mais il y a des idées et même de sérieuses initiatives.

20 ans de Pokémon \o/

Pokémon 20 years
Je ne pouvais pas ne rien dire, ce week-end, pour les 20 ans de pokémon, donc voilà : bon anniversaire Pokémon \o.

Il y a tout juste 20 ans que ça a commencé, au Japon, que les premiers jeux sur Game Boy sont sortis. Ils sont sortis un peu plus tard dans le reste du monde. Puis il y a eu la série, les jeux et tout le reste.

En ce qui me concerne, pokémon c’est à peu près toute mon enfance (donc ça l’est encore aujourd’hui^^).

pokémon stuff
J’ai ressorti les cartes, l’album, les jeux vidéos, le poster, les peluches, les badges. Et je ne parle pas de tous les films (surtout le premier) et les épisodes (certains sont d’ailleurs disponibles sur mobile sur pokémon-TV)^^.

Dessiner avec de la lumière

Ce post est un peu différent du reste de mes articles, mais si vous voulez bricoler ou vous amuser (y compris avec des enfants) avec de la peinture et des lasers continuez la lecture.

Ça fait un moment que j’ai fait mon bricolage, mais l’article est écrit suite à la lecture ce cet article de SlowBrain sur le Light Painting : il s’agit d’utiliser un appareil photo en exposition longue devant un mur et d’utiliser un pointeur laser sur ce mur.
L’exposition allongée dans le temps va capter le trait fait par le point du laser. Le dessin qui arrive sur la photo n’est donc pas visible à l’œil nu.

Ce que j’ai fait, c’est un moyen pour justement voir ce trait à l’œil, en utilisant une peinture phosphorescente et un laser. Le dessin fait au laser sera éphémère, mais on pourra le voir à l’œil nu et s’amuser avec.
C’est assez amusant et il y a même quelques remarques scientifiques à tirer de tout ça aussi, notamment en physique quantique.

Matériel

le matériel pour faire du lightpainting phosphorescent avec un laser
Il vous faut un peu de matériel :

  • une feuille de papier
  • un pinceau
  • un pointeur de laser bleu ou violet (la couleur est importante)
  • de la peinture phosphorescente

Il vous faut aussi un évier et de l’eau pour laver le pinceau à la fin.

Le pointeur laser bleu est trouvable sur le net (eBay, 2 $, ou Amazon, 19€ pour 3 lasers de 3 couleurs). Peu importe sa puissante, du moment qu’il soit bleu ou violet.
La peinture phosphorescente est trouvable dans une boutique de maquillage ou de déguisements (Halloween…). Mon produit est acheté sur le net (Amazon, ~7 €, FdPEx) et c’est à la base prévu comme teinture phosphorescente temporaire pour les cheveux (si si : ça brille bien sous la lumière noire en boîte).

Préparation

Il s’agit ici de peindre entièrement et uniformément la feuille avec la peinture phosphorescente.

Ma peinture étant transparente à l’état normale, il est difficile de voir où on en a mis et où il n’y en a pas : l’astuce est de mettre la peinture sous la lumière et de peindre dans le noir.

peinture phosphorescente
N’hésitez pas à en mettre beaucoup : il vous faudra probablement mettre 2 ou 3 couches sur la feuille blanche (avec un séchage de quelques heures entre chaque couche).

Pour tout dire, j’ai presque mis la totalité de mon tube de 100 mL sur une feuille de dimension A4.
Pour aller plus vite, il existe probablement aussi des bombes de peinture phosphorescentes et du papier peint directement phosphorescent, mais c’est moins amusant.

Jouer avec !

Une fois que la peinture est sèche, il suffit de jouer au laser bleu dessus :

light painting with a laser
light painting with a laser
Selon la qualité (et la quantité) de peinture, le dessin s’estompera plus ou moins rapidement et même à vu d’œil. N’oubliez pas d’éteindre la lumière : une lueur estompée dans une pièce éclairée et encore parfaitement visible dans une pièce sombre.

Comment ça marche ? Pourquoi il faut un laser bleu ?

La phosphorescence n’est pas à confondre avec la fluorescence.

Un gilet de sécurité jaune qui brille quand on l’éclaire ou vos chaussettes blanches qui brillent sous la lumière noire, c’est la fluorescent : ils arrêtent de briller aussitôt qu’on éteint la lumière.

La phosphorescence, c’est quand l’objet continue de briller plusieurs minutes voire plusieurs heures dans le noir après avoir « absorbé » de la lumière.

Le principe complet est expliqué en détail dans mon article : La différence entre phosphorescence et fluorescence.

Pour faire vite, disons que la matière absorbe la lumière et la réémet. Dans le cas de la phosphorescence, la matière — les électrons en fait — s’excitent et stockent de l’énergie lumineuse qu’elles libèrent un peu plus tard, sous la forme de lumière (verte ici).

Si un laser bleu fonctionne et non un laser vert ou rouge, c’est une question d’énergie : la lumière bleue est plus énergétique que la lumière verte ou rouge. En fait, la lumière bleue est la seule des trois qui soit suffisamment énergétique pour exciter la peinture phosphorescente : seule la lumière bleue peut-être emmagasinée par la peinture et réémise plus tard.

C’est la même raison qui fait que le verre est transparent, mais que l’acier ou le papier sont opaques : la lumière visible n’est pas assez énergétique pour être absorbée par le verre et elle passe donc au travers. L’acier et le papier sont en constitués (chimiquement) de telle sorte que la lumière visible est absorbée : elle ne peut pas les traverser et ces deux matériaux ne sont donc pas transparents.

Note : si vous faites ceci avec des enfants (ce que je conseille : c’est amusant), prenez soin de ne pas les laisser regarder dans le faisceau laser directement (c’est dangereux, surtout la lumière bleue très énergétique).
Dans ce cas, il est conseillé de porter des lunettes qui filtrent la lumière bleue (comme celle là, filtrant le domaine spectral qui inclut la longueur d’onde de votre laser, typiquement de 405 nm pour le bleu).

Sélection de quelques films sur l’histoire de l’informatique

J’aime beaucoup les films retraçant les débuts de l’informatique, ou juste la montée en puissance de l’Internet ou des boîtes comme Microsoft de l’époque où ils étaient des « gus dans un garage » jusqu’au moment où leur fondateurs sont les hommes les plus fortunés du monde.

En voici une sélection, contenant des films basés sur des faits réels et des documentaires :

  • Pirates de la Silicon Valley (1997), téléfilm sur la naissance de l’informatique personnel au travers de la croissance de Microsoft ou Apple ;
  • Nom de code : Linux (2002), documentaire sur le mouvement GNU, Linux et l’open-source ;
  • la revanche des geeks (2011), un documentaire sur la culture Geek ;
  • Cybertr@que (2000), téléfilm basé sur des faits réels à propos de Kevin Mitnick, un des plus grands hacker criminel de son époque (et étant passé aujourd’hui du bon côté de la force) ;
  • Une contre histoire des Internets (2012), documentaire sur l’usage d’Internet par les hacktivistes et son rôle dans la défense des droits des citoyens contre les gouvernements ;
  • Citizenfour (2014), documentaire à propos d’Edward Snowden et comment il a décidé de travailler pour les citoyens plutôt que contre eux.
  • The Imitation Game (2014), film à propos d’Alan Turing, basé sur des faits réels, concernant l’importance des sciences de l’information (« informatique ») et de la cryptographie durant la seconde guère mondiale.
  • Antitrust (2000), film critique envers la politique des grands groupes High-Tech (en particulier Microsoft, même si ça n’est pas dit) et leur méthodes pour le moins contestables quand il s’agit de défendre leur intérêts.

En voici deux autres, bien plus récents. Je les note ici, mais je les ai beaucoup moins appréciés car ce sont plus des films que des documentaires.
Même Jobs, qui est beaucoup moins bien que Pirates de la Silicon Valley :

  • The social network (2010), un film retraçant l’histoire de Facebook, de sa naissance comme un petit site jusqu’à devenir le premier site du monde ;
  • Jobs (2013), film basé sur la vie de Steve Jobs, de la fondation d’Apple à sa renaissance en 2001.

ÉDIT : ce qui suit est la liste des docu et films proposés dans les commentaires (je ne les ai pas tous vu) :

L’application Le Mot Du Jour

un dictionnaire Nonobstant l’irréfragable vocabulaire dont vous disposez, voici une suggestion pour améliorer vos connaissances.

Je dois être un hâbleur cinoque (bien que n’ayant point d’accessoire infundibuliforme sur la tête) tombé dans la garrulité pour déblatérer avec une pétulance volubile tous ces mots, prenant le rôle d’un laudateur, mais je souhaite que ce phébus — loin d’être une pasquinade allusive — soit un satisfecit pour cette application oblative, grâce à laquelle plus rien ne sera plus sibyllin et avec laquelle vous pourrez enfin vous rasséréner.
Qu’elle vous invite même à une libation roborative du savoir, au moyen de cette cascatelle du trésor de vocabulaire.

Vous pourrez alors enfin exhiber votre fatuité que même le cénacle et la nitescence des littéraires les plus outrecuidants pourront vous envier, passant alors du statut d’aliboron à jovien en matière de mots.

Il n’est qu’un simple truisme que cette application à la saveur immarcescible vous emporte dans le céans de la langue Française. Qu’elle sache être un affiquet surérogatoire sur votre téléphone.



image de Greeblie

Mon top de musique Metal

black sails at midnight cover
En plus de la musique de jeux vidéos, films ou autres musique « épique » et la K-Pop/J-Pop, j’écoute aussi du metal — du folk metal — et selon certains (coucou Thierry) je serais le seul à écouter aussi bien SNSD que Ensiferum :D.

Pour la musique épique et la K-Pop :

Concernant le metal, j’écoute uniquement du « folk metal » et quelques dérivés ou genres mélodiquement proches (power metal, pirate metal, viking metal…). Tout ce qui est death ou black, je n’écoute pas du tout.

En plus des airs musicaux, j’aime aussi énormément les textes qui racontent des aventures fantastiques avec des trolls, des chevaliers, des vaisseaux de pirate ou des dragons (encore faut-il que les paroles soient dans une langue que je comprenne, ce qui n’est pas systématique quand les groupes sont finlandais ou féroéens).

Une dernière chose que j’aime dans ce style de musique (plus que les autres styles de musique), ce sont les pochettes d’album qui sont de véritables œuvres d’art (voir lien en bas de l’article).

Voici donc mon top :

Alestorm

(groupe écossais de pirate metal)

Heavy Metal Pirates, de l’album Leviathan
‎‎Weiber Und Wein, de l’album Leviathan
‎Wolves Of The Sea, de l’album Leviathan
‎1741 (The Battle of Cartagena), de l’album Sunset on the Golden Age
‎Sunset on the Golden Age, de l’album ‎Sunset on the Golden Age
‎Magnetic North, de l’album ‎Sunset on the Golden Age
Flower of Scotland, de l’album Captain Morgan’s Revenge
‎Nancy the Tavern Wench, de l’album Captain Morgan’s Revenge
Captain Morgan's Revenge, de l’album Captain Morgan’s Revenge
‎Chronicles of Vengeance, de l’album Black Sails At Midnight
Pirate Song, de l’album Black Sails At Midnight
To the End of Our Days, de l’album Black Sails At Midnight
Keelhauled, de l’album Black Sails At Midnight
You Are A Pirate, de l’album Back Through Time
I Am A Cider Drinker, de l’album Back Through Time
‎Scraping The Barrel, de l’album Back Through Time
Back Through Time, de l’album Back Through Time

Dragonforce

(groupe britannique de power metal)

Where Dargons Rule, de l’album Valley Of The Damned
Starfire, de l’album Valley Of The Damned
Evening Star, de l’album Valley Of The Damned
Black Winter Night, de l’album Valley Of The Damned
Inside the Winter Storm, de l’album Ultra Beatdown
The Fire Still Burns, de l’album Ultra Beatdown
Heart Of The Storm, de l’album The Power Within
Seasons, de l’album The Power Within
Cry Thunder, de l’album The Power Within
Last Man Stands, de l’album The Power Within
Dawn Over a New World, de l’album Sonic Firestorm
Cry Of The Brave, de l’album Sonic Firestorm
Soldiers Of The Wasteland, de l’album Sonic Firestorm
You're Not Alone, de l’album Maximum Overload
Ring of Fire, de l’album Maximum Overload
Chemical Interference, de l’album Maximum Overload
Fight To Be Free, de l’album Maximum Overload
Through The Fire And Flames, de l’album Inhuman Rampage

Dreamtale

(groupe finlandais de power metal)
The Dawn, de l’album Beyond Reality

Ensiferum

(groupe finlandais de viking metal)

‎Tale Of Revenge, de l’album Iron
Deathbringer From The Sky, de l’album Victory Song
Abandoned, de l’album Ensiferum
Pohjola, de l’album Unsung Heroes
Lady In Black, de l’album Victory Song
Raised By The Sword, de l’album Victory Song
Wanderer, de l’album Victory Song
Neito Pohjolan, de l’album One Man Army
Cry For The Earth Bounds, de l’album One Man Army
Heathen Horde, de l’album One Man Army
March of War, de l’album One Man Army
The Longest Journey, de l’album From Afar
Token of Time, de l’album Ensiferum
Finnish Medley, de l’album Dragonheads
Descendants, Defiance, Domination, de l’album One Man Army
For Those About to Fight for Metal, de l’album Two Paths

Heidevolk

(groupe néerlandais de folk metal)

Vulgaris Magistralis, de l’album De Strijdlust is Geboren
Het Bier Zal Weer Vloeien, de l’album De Strijdlust is Geboren
Deemstering, de l’album Uit Oude Grond
Een Nieuw Begin, de l’album Batavia
Wapenbroeders, de l’album Batavia

manala cover

Korpiklaani

(groupe finlandais de folk metal)

Gods On Fire, de l’album Korven Kunigas
Dolorous, de l’album Manala
Surma, de l’album Ukon Wacka
Vaarinpolkka, de l’album Ukon Wacka
Koivu Ja Tähti, de l’album Ukon Wacka
Tequila, de l’album Ukon Wacka
Päät Pois Tai Hirteen, de l’album Ukon Wacka
Jouni Jouni, de l’album Noita
Ieva's Polka, de l’album Manala
Soil of the Corpse, de l’album Manala
Honor, de l’album Manala
Ruumiinmultaa, de l’album Manala
Rauta, de l’album Manala
Suden Joiku, de l’album Korven Kunigas
Metsämies, de l’album Korven Kunigas
Vesaisen Sota, de l’album Karkelo
Koennin Kuokkamies, de l’album Karkelo
Juodaan Viinaa, de l’album Karkelo
Vodka, de l’album Karkelo

Týr

(groupe féroïen de folk metal)

The Lay Of Our Love, de l’album Valkyria
The Lay of Thrym, de l’album The Lay of Thrym
Turið Torkilsdóttir, de l’album By the Light of the Northern Star
Dreams, de l’album Eric The Red
Northern Gate, de l’album By the Light of the Northern Star
The Wild Rover, de l’album Eric The Red
Evening Star, de l’album The Lay of Thrym
Valkyrja, de l’album Land
By the Light of the Northern Star, de l’album By the Light of the Northern Star
Into the Storm, de l’album By the Light of the Northern Star

Equilibrium

(groupe allemand de folk metal)

Kurzes Epos, de l’album Rekreatur
Wingthors Hallen, de l’album Turis Fratyr
Der Wasserman, de l’album Rekreatur
Die Weide und der Fluß, de l’album Sagas (et les paroles, que je trouve particulièrement magnifiques)
Heimdalls Ruf, de l’album Turis Fratyr

maximilism amaranthe cover

Amaranthe

(groupe suédois de power metal mélodique)

True, de l’album Massive Addictive
The Nexus, de l’album The Nexus
Endlessly, de l’album Maximalism
Afterlife, de l’album The Nexus
Electroheart, de l’album The Nexus
Amaranthine, de l’album Amaranthe
Dream, de l’album Helix

Eluveitie

(groupe suisse de folk metal)

De Ruef Vo De Bärge, de l’album Origins
Ôrô, de l’album Vên
Jêzaig, de l’album Vên
Isara, de l’album Everything Remains (As It Never Was)
Home, de l’album Helvetios

En vrac

Wolfykh - Zer'Arya

Pour les pochettes d’album, j’ai une petite collection ici : http://lehollandaisvolant.net/tout/folio/?fol=metal+covers

(Mise à jour 2023-08-27)

Émission StarTalk sur les OGM

du maïs sur un grill Je suis plusieurs émissions scientifiques, en radio et en séries TV, principalement américaines (pour pas dire tous).
L’une de mes préférées est StarTalk Radio, avec Neil deGrasse Tyson (le même qui présente Cosmos). On y rencontre aussi régulièrement Bill Nye, un vulgarisateur, éducateur et communicateur scientifique et beaucoup d’invités dans tous les domaines : Elon Musk (fondateur de Space X et Tesla Motors), Morgan Freeman (acteur), Michiou Kaku (physicien), Mike Massamino (astronaute), Josh Groban (chanteur), et plein d’autres : auteurs, artistes, politiques, scientifiques, entrepreneurs, comédiens…

Aujourd’hui deux épisodes d’environ 50 minutes sur les OGM, présenté par Bill Nye, « the science guy » :


Bill Nye y répond aux questions sur les OGM posées par les internautes. Il explique également pourquoi il a changé d’avis sur les OGM (il était totalement contre au début).


Si je vous partage ça, c’est parce qu’on écoute beaucoup de choses sur ce sujet, avec beaucoup plus de voix d’un côté que l’autre, et sûrement beaucoup de faux aussi.
Il y a pourtant du bon et du mauvais dans les OGM.


Pour ma part, je ne sais pas trop quoi penser des OGM, en eux-mêmes (je ne parle pas de tout ce qui est brevetage du vivant, et pression économique ; voir le premier commentaire sous l’article).

Déjà, il faut savoir que la sélection artificielle, que ce soit des chevaux, des chiens, du blé ou des pommes, c’est de la manipulation génétique aussi.
Même quand on se reproduit, dans l’espèce humaine : en choisissant sa/son partenaire, on choisit indirectement avec quelles gènes on va se reproduire afin de donner à la descendance des caractéristiques que l’on aime voir perdurer (on espère que la descendance les aura, étant donnée qu’il reste une composante aléatoire).

Pour les espèces de céréales ou des animaux, il peut arriver que ce processus, opéré depuis des milliers d’années, donne naissance à une espèce toxique pour l’homme. Je n’ai pas d’exemples, mais la génétique fonctionne ainsi et la sélection artificielle n’est pas à l’abri de ça : certains gènes inhibent la production de toxines, d’autres la codent. Par ailleurs, une toxine pour une espèce ne l’est pas forcément pour d’autres (le chocolat c’est toxique pour un chien, pas pour vous, non ?). La sélection naturelle génère également ces effets, d’ailleurs.


Les OGM permettent de manipuler des gènes directement, donc sans le caractère aléatoire du croisement par reproduction. C’est tout.

Là également, il y a des risques qu’une plante OGM produise quelque chose de toxique en plus de produire plus de blé comme on a voulu faire. Mais d’un point de vu technique, les OGM n’ont pas plus de risque que la sélection artificielle que tout le monde effectue depuis toujours : les chiens, par exemple, ont tous été fait ainsi, à partir du loup (il y a quelques milliers d’années) : en choisissant le chien le plus mignon, grand, beau, petit, rapide, gros, et en le faisant s’accoupler avec un autre chien mignon, grand, beau, petit, rapide, gros, on a créée toutes les races de chien existant aujourd’hui. Et même chose pour les légumes, les fruits, les céréales…

Le but est le même dans les deux cas, que ce soit la sélection passive d’un chien ou la construction active d’une céréale avec des OGM : donner à un être vivant des caractéristiques particulières ; et le support de travail également (le code génétique, qui est manipulé à notre avantage) et la seule chose qui change c’est la méthode opérée.


Comme l’avait dit Matronix dans son article sur le sujet (en Français, cette fois) : Les OGM, ça a bon goût, il y a beaucoup de désinformation au sujet des OGM. Et je pense que les deux épisodes de StarTalk donne déjà quelques points intéressants, et ensuite mettent un peu de poids dans la balance du côté « pour ». Si l’anglais vous rebute, lisez l’article de Matronix, il résume bien la situation aussi.

Pour le reste, ben, informez-vous et pensez par vous même.

image de Mike

#PlutoFlyby

Ca ne marche qu'en Anglais, cette blague, mais je me devais de la faire. Here is Pluto :

pluto le chien
Plus sérieusement, après 9 ans 1/2 de voyage pour faire quelques 4 828 000 000 kilomètres (voyageant quand même à 14 km par secondes), la sonde New Horizons a permis de passer d'une image floue (prise par Hubble, le puissant télescope en orbite de la Terre) à quelque chose de net prise par la sonde New Horizons :


Les photos qui sont prises en grand nombre en ce moment vont être beaucoup plus nettes, d'une résolution de 100 mètres par pixels.

Après, il faudra néanmoins attendre un peu pour que toutes ces images soient envoyées jusqu'à la Terre : le débit de transfert se fait à 125 octets par seconde, ce qui est très faible, mais il est impossible de faire autrement vu l'éloignement de la sonde à la Terre et la taille de la sonde (équivalent à celle d'un piano à queue). Il faudra donc attendre environ 9 mois pour tout recevoir.

Durant ce temps, New Horizons continuera de s'éloigner de nous, du Soleil et même de Pluton, en direction d'autres astres, comme 1110113Y, qu'elle devrait survoler en 2019.

Micro-gravité ou apesanteur, dans l’ISS ?

iss et endeavour
Ceci est une réponse à Bruce, de la chaîne e-penser, à propos de sa vidéo « Pourquoi les astronautes flottent dans la station spatiale internationale ».
Bien que la probabilité qu’il passe ici soit aussi grande que celle pour le chat de Schrödinger de devenir un lapin (qui n’est pas nulle bien que très faible), je poste ça ici plutôt que sur Couleur-Science justement par ce que c’est en commentaire à sa vidéo (et que je ne peux pas poster sur Youtube).

Dans la vidéo, Bruce se pose la question du titre : Pourquoi les astronautes flottent dans la station spatiale internationale ?

Il dit, tout au long et avec conviction, que ce n’est pas de l’apesanteur (ni de l’impesanteur) mais qu’il s’agit plutôt de micro-gravité.

Je ne suis pas d’accord avec ça.
Et il se contredit d’ailleurs.

Il dit, à juste titre, que l’attraction gravitationnelle de la Terre est telle que l’accélération de la pesanteur est (à un tout petit peu près) la même dans l’ISS à 400 km d’altitude que sur Terre. Autrement dit, la gravité est la même dans l’ISS que sur Terre. Alors pourquoi qualifie t-il la gravité dans l’ISS de « micro-gravité », si c’est la même que sur Terre ?

Si je prends le dictionnaire, la micro-gravité est un état où les forces gravitationnelles sont très faibles (en particulier par comparaison à ce qu’on ressent sur Terre). Le terme lui-même dit d’ailleurs ce qu’il veut dire : « petite gravité ».

Cela peut se produire si on est dans un espace « vide », loin de tout astre massif, ou alors si on est situé entre deux astres, sur le point où l’attraction vers un astre bascule vers l’autre astre (appelé point de Lagrange 1). Le champ de gravité passe alors par un zéro et la force d’attraction gravitationnelle change de direction aussi.

Du coup, sur l’ISS, ils ne sont certainement pas en état de micro-gravité.

L’apesanteur alors ?

L’apesanteur, comme dit son étymologie, désigne un état où il n’y a pas de pesanteur, où l’on n’a pas de poids. En fait, plus scientifiquement et selon la définition de Wikipédia (qui dit aussi et à juste titre que l’apesanteur et l’impesanteur sont deux termes pour la même chose, la seconde est simplement préférée pour sa prononciation moins ambiguë), l’apesanteur désigne un état où l’on ne sent plus l’accélération de la pesanteur.

Dans l’ISS (ou lors d’un vol parabolique, ou dans tout autre phase de chute libre), les gens et les objets "flottent". Donc, c’est comme si ils n’étaient pas attirés par la Terre : c’est comme s’ils n’avaient pas de poids. Pas de pesanteur.
N’est-ce pas là la définition d’« apesanteur » ?

Dans l’ISS, la force de gravité est identique que sur la terre, mais vu la trajectoire de la station, la force centrifuge annule exactement les effets de la gravité : le poids est annulé, compensé.
En absence de déplacement de la station, la gravité ferait tomber les objets sur Terre.
Avec un déplacement trop rapide, les objets et la station elle-même seraient éjectés dans le cosmos : la force centrifuge l’emporterait.
En orbite stable, les deux forces sont parfaitement compensées et l’on ne ressent plus aucune pesanteur, on ne ressent plus son poids. Mais la gravité, elle, existe est persiste.

Donc je le dis : dans l’ISS, ils sont en état d’apesanteur et non de micro-gravité (considérant les définitions actuelles d’« apesanteur » et de « micro-gravité »).

D’où vient la confusion alors ?

D’une mauvaise traduction, probablement : le terme anglais « microgravity » se traduit en français par « micro-pesanteur » (selon Wiki).

En toute rigueur, dans l’ISS, ils sont en état de micropesanteur (pesanteur très faible) et pas d’apesanteur (pesanteur égale à zéro), mais confondre les deux est moins grave sémantiquement que confondre apesanteur et micro-gravité.

Pour résumer :

  • microgravité (fr) : qualificatif d’un point de l’espace ou d’un état où la gravité est très faible ;
  • microgravity (en) et micropesanteur (fr), ces deux termes étant traductions l’une de l’autre : qualifie un état où la pesanteur est très faible.
  • apesanteur ou impesanteur (synonymes, le second étant à privilégier pour sa prononciation moins ambiguë) : qualifie un état où la pesanteur est nulle (le terme est donc plus fort que micropesanteur).

MÀJ : la réponse de Bruce

image de Jason Mayor

Les machines à voter, pourquoi c’est mal

Actuellement, le processus électoral est le placement d’un bulletin en papier dans une urne. Il faut ensuite compter tout ça et ça prend du temps.
Ceci est pourtant une solution garante de la transparence de toute l’élection et donc de la confiance du peuple dans la démocratie élective qui est notre système.

Il y a aussi des machines à voter électroniques.
Ces machines sont tout le contraire : anti-démocratiques, car celui qui peut tout décider n’est pas le citoyen. C’est au contraire le constructeur de la machine, et actuellement, c’est le gouvernement qui nomme des entreprises censées vérifier de la conformité des machines à voter électroniques.

En gros, c’est donc aussi sûr qu’un inconnu dans une ruelle crasseuse qui vous sert un verre d’eau en vous assurant que ce n’est pas empoisonné.

Qui plus est, quand quelques citoyens ont demandés à examiner le fonctionnement de ces machines, on leur à ferment refusé. Certains sites ont de plus été mis en demeure pour avoir publié des informations à propos du fonctionnement de ces machines…

La question à se poser est donc « qu’est-ce que le gouvernement manigance avec ces machines à voter, et qu’il ne veut pas que les citoyens sachent ? ».

Le vrai problème des machines à voter, c’est donc que personne ne peut vérifier si le vote effectué est bien comptabilisé et n’est pas modifié. Et non, même les logiciels Libres ne suffiront pas : le code peut être libre et accessible à tous, pour une vaste majorité des citoyens un code source est un langage codé incompréhensible (en voici un exemple, juste pour ceux qui n’en n’ont jamais vu).

Le vote avec du papier est peut-être fastidieux, mais c’est simple à suivre et à comprendre, même par celui qui n’a fait Bac+12.


Actuellement, seules quelques villes en France sont autorisées à utiliser les machines à voter, mais dans ces conditions opaques, c’est déjà beaucoup trop.
Un député a récemment proposé de supprimer toutes les machines à voter, et c’est bien. J’espère que ça va passer…

Je vous invite à (re-)lire cet article pour plus d’informations : Zythom : Vous ne pourrez pas vérifier.