#22534 - Une définition du blog | nota-bene.org
https://nota-bene.org/Une-definition-du-blogPas mal, en effet.
Pas mal, en effet.
Un manifeste intéressant.
Il s’applique à un médium de presse, comme ici.
Pour ce qui est d’un blog personnel, on peut ajouter essentiellement un truc : ne publier que ce que l’on VEUT.
Un blog perso, n’a de compte à rendre à personne, sinon à la loi.
On se retiendra donc d’insulter quelqu’un publiquement même si on le voulait (sauf à risquer d’avoir à en répondre devant la loi).
Maintenant on n’a pas vraiment de devoirs en tant que blogueur : on n’a pas de charte de déontologie, ni rien. Pas de devoirs particuliers. Pas de droits associés non plus. Cette grande liberté peut se révéler être un droit particulier, mais ça demande alors de les connaître et de les gérer correctement.
Ainsi, la seule chose qui va déterminer si l’on poste quelque chose, et comment on le poste, et la façon dont on réagit après avoir publié quelque chose de faux, de bête, de malvenu, c’est :
– le respect qu’on porte à ceux qui lisent (qui peuvent être n’importe qui dans le monde, y compris vos parents, profs, employeur) ;
– son amour propre (si on n’en a rien à faire de passer pour un gros con, bah ça lève des barrières, c’est sûr) ;
– ses intérêts propres (on peut très bien publier par intérêt, ce n’est pas interdit ; mais intervient alors le point 1 pour donner la forme à une telle publication) ;
– son honnêteté intellectuelle, vis à vis de soi-même ou des autres.
Ce n’est pas tout à fait pareil qu’un journal, je trouve.
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En ce qui me concerne, c’est assez simple : je n’ai pas de limite sur les sujets que je traite. Si je me sens de publier, je publier, que ça parle de cuisine, de chats, d’énergie nucléaire ou n’importe quoi d’autre.
Maintenant je n’ai encore jamais publié quelque chose en vue de tromper mes lecteurs et les pousser à penser quelque chose que je savais faux.
Je n’ai pas d’intérêt à faire ça, et c’est également contraire à qui je suis et ce que je veux.
Il m’arrive de me tromper, mais c’est généralement pointé par quelqu’un (ou découvert tout seul par la suite) et je corrige ou complète l’article en question.
J’ai bien sûr des idées que j’aime partager et que j’aimerais voir chez plus de monde (en gros, j’essaye de convaincre), mais je n’irais pas jusqu’à mentir ou à me battre pour ça, d’aucune façon.
Mes idées sont ce qu’elles sont, et elles peuvent paraître bonnes ou pas bonnes pour un autre, mais ça s’arrête là. Je ne gagne rien à « rallier des gens à une cause ». Je pense que je ferais un mauvais politicien pour cette raison, oui.
Si les données et les arguments que je publie sur un sujet ne suffisent pas à convaincre, bah tant pis, que voulez-vous ? Chacun fait, pense ou vit tel qu’il l’estime le mieux pour lui. C’est encore le principe de la liberté de penser qui prévaut sur tout le reste.
Moi je ne viendrais pas vous insulter, ni vous menacer, ni vous menacer, ou vous égorger pour ça. Moi.
Avoir son site web, c’est le contraire du réseau social.
Les RS, on publie pour les autres et pour l’audience, en utilisant une plateforme de quelqu’un d’autre telle que cette personne l’a faite.
Son propre site, c’est avant tout pour nous, et taillé sur mesure, préférentiellement par soi-même, pour s’adapter exactement à ce dont on a besoin ou envie.
Pareil : ce qui a commencé comme un bloc note d’astuces et de mémos avant tout pour moi, est devenu un site avec blog, tutos, outils, et une plateforme sur-mesure par et pour moi-même.
Et idem, après 15 ans, je suis toujours là.
Et là également, il a évolué avec le temps : les sujets, le style, le format, le design… C’est un organisme vivant qui change et s’adapte.
Sur les points qu’il décrit, je me reconnais dans les points 1, 2, 3, 6 et 7.
Et un peu comme ceux qui ont récemment acquis une imprimante 3D passent leur premiers temps à créer des outils de rangement pour le matériel de l’imprimante 3D, avoir un site et un blog permet de partager des astuces et des retours sur ce que c’est que d’avoir un site et un blog :D
Tout est dit.
J’ai l’impression qu’ils ne pigent pas ce qu’est un site personnel. Sur un site personnel, le site appartient à son auteur. Le nom du site, l’adresse du site, l’espace de stockage (parfois même le serveur), le contenu affiché : ça appartient à l’auteur, et on fait ce qu’on veut.
(via)
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Non seulement c’est abominable à lire, mais en plus ça consomme 800 fois plus de données qu’un porte sur un blog. Vous avez bien lu.
Twitter, c’est pour les courtes phrases, citations, bref, du 280 caractères. Pas des romans.
Qui plus est, le fonctionnement même de Twitter fait que l’information est rapidement perdue, noyée dans le flux de tweets, et c’est très dommage.
Pitié, faites comme il dit à la fin : POSSE (Publish (on your) Own Site, Syndicate Elsewhere) : publiez sur un site web, partagez partout ailleurs.
Je viens pour ma part de passer les 5000 jours d’existence du blog (13 ans), et je ressens la même chose : l’âge d’or est mort, mais je continue quand-même, car au fond, on s’en fiche de l’âge d’or.
Et peu importe si je devais parler dans le vide, ça ne me fera pas m’arrêter non plus, car au fond, on s’en fiche de l’audience.
Oui, on se fiche de pas mal de trucs sur nos blogs, mais cette indifférence est aussi celle qui fait qu’on est encore là.
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Y a juste un truc qui m’a été rappelé ce matin : à force de partager des liens et des URL, et par la nature des choses et du temps passant, la proportions de liens morts est devenue… considérable.
Je vais peut-être rajouter un bouton « Lien mort ? Essayez archive.org ! » sur les lien partagé.
J’ai refait (rapidement) le thème de mon site.
J’ai ajouté un thème sombre, qui s’affiche si votre navigateur est configuré pour afficher un thème sombre.
Depuis mon post sur Piradex (un site qui recense des blogs sympa), je (re)découvre le site de Maître Mô, le blog d’un avocat.
J’en avais lu quelques brides au fil des années, mais jamais je ne m’étais réellement plongé dedans.
C’est ce que je suis en train de faire actuellement. Et je dois dire que ses posts sont incroyablement touchants, saisissant, captivant. Par touchant, je veux dire autant en bien (émouvant) qu’en mal (révoltant). Car généralement on sait déjà ce qui se passe et comment ça se finit. Car l’avocat (qui raconte) commence par décrire les faits qui ont mené à ce que les personnes relatées arrivent jusqu’à lui. On sait donc qu’à un moment donné, la personne va voir l’avocat même si le récit lui-même n’en est pas encore là.
Bref, ce blog est une perle, et le fait que Mô lui-même nous ait quitté le 20 février 2021, n’en donne que plus de valeur (est aussi un rappel qu’écrire rend immortel).
Une petite quote savoureuse :
Je voudrais juste vous rappeler, sur ce point, et par allusion, l’un des meilleurs moments de la transmission télévisuelle de la commission d’enquête : un confrère répond à un député (au président ou au vice-président de la commission, je ne sais plus) qui l’a interrogé sur le point de savoir pourquoi il n’a pas exercé tel ou tel recours, qu’il aurait bien voulu mais ne pouvait pas le faire, puisque la loi n’en avait prévu aucun… Stupeur de l’élu : “Quoi ? Mais comment est-ce possible, qui a conçu cette loi ?” Et mon confrère, qui n’est pas avocat pour rien : “Vous. Vous l’avez votée l’année dernière.”
Un sorte d’annuaire (Shaarli) de blogs intéressants en tout genre.
C’est un lecteur qui me partage ça :
Je suis blogueur comme toi et j'ai remarqué que c'est très difficile de trouver de nouveaux blogs à lire. Je veux dire, des petits blogs fait en indépendance avec passion et amour... (pas des gros sites de groupe de presse ou des sites ultra optimisé pour le référencement).
C'est presque introuvable sur les moteurs de recherche, et si on tombe dessus sur les réseaux sociaux, c'est rare et par pur hasard.
Et forcément, en tant que blogueur c'est difficile d'avoir même juste un peu de lecteurs.
Du coup, j'ai créé un petit site, Piradex, qui permet de lister tous les petits sites/blogs fait avec amour que je croise. On peut les trier en fonction de nos centres d'intérêts (nature, cinéma, science...) et chacun peut proposer ses adresses favorites ;)
C'est un petit espace où le web artisanal, indépendant, passionné à sa place :)
Donc, si tu as des adresses sympas à partager, hésite pas ! (je vais explorer ta liste de blogs à voir que tu as sur Le Hollandais Volant aussi). Et si tu as des suggestions, je serais super content de les entendre !
Du coup, si vous avez des liens sympas, présentez les là : https://sebsauvage.net/paste/?23a4a08d006bc3a5#H8sd1U37t4PNdEKokgasdGdF6FXCRU36lz1iz10P3as=
Il y a des exceptions, notamment concernant les coordonnées du propriétaire d’un site NON professionnel.
Les personnes éditant à titre non professionnel un service de communication au public en ligne peuvent ne tenir à la disposition du public, pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse du prestataire mentionné au 2 du I, sous réserve de lui avoir communiqué les éléments d'identification personnelle prévus au 1
(Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 LCEN, Article 6-III-2.)
En gros, pour un simple blog ou site PERSONNEL, seul le nom et les coordonnées de l’hébergeur y figurent, à condition que ce dernier dispose de vos coordonnées.
Ceci permet à un blogueur de ne pas divulguer ses informations tout en permettant à une autorité de pouvoir les récupérer auprès de l’hébergeur.
À noter que si vous auto-hébergez votre site, il faut donc mettre vos coordonnées quoi qu’il arrive.
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J’avais écrit ça : https://lehollandaisvolant.net/tuto/legal/
Y a pas mal d’information exactes, mais certaines choses peuvent avoir changé au niveau de la loi.
Un blog qui n’est autre qu’un simple fichier texte.
Oui oui, ça marche et c’est minimaliste. Mais on verra si ça charge vite dans dix ans quand le fichier fera 20 Mo :p
Ah oui, je suis désormais rédacteur pour SCMB.
Ils ont récemment sorti leur version premium (dès 7€ par an, soit pas grand chose) : https://secouchermoinsbete.fr/86311-scmb-premium-version-site-internet
Ça donne accès à des anecdotes en plus, dont les « Anecdotes du dimanche », beaucoup plus longues et détaillées, et c’est moi qui les écrit.
La première anecdote est une reprise d’un article de Couleur-Science (on a été un peu pris de court à la dernière minute pour le premier article^^"), mais les suivantes sont inédites. Certains sujets peuvent se recroiser (Philippe est lui-même un lecteur de mon site) car on reste dans le thème scientifique néanmoins.
Le style des anecdotes "longues" est adapté pour SCMB et les sujets traités également.
De plus, il est prévu qu’une partie des anecdotes du dimanche soient des réponses aux questions de la communauté SCMB.
Donc voilà, si vous aimez ce que je fais sur Couleur-Science, et que vous en voulez un peu plus, hésitez pas à vous abonner : ça soutient SCMB en plus de ça.
(Oh et : cela ne remet absolument pas en question mes blogs : je continuerais d’écrire sur CS, autant qu’avant^^)
L’installation de Wordpress, du thème et des plugins n’a pris que quelques heures. […] En quelques heures, j’étais prêt à produire du contenu.
O_o
Bordel, j’ai failli m’étouffer : « QUE » quelques heures ?
Je crois qu’il est temps que je ressorte une version de oText. On devrait pouvoir être capable de bloguer en moins de 25 secondes, non ?
:-D
Ouais, ça demande du temps, mais ça a aussi du positif.
Pour ma part, c’est en bloguant et en partageant des astuces ici dans des pages HTML que j’ai appris à programmer (pour améliorer le blog, petit à petit). Aujourd’hui je programme mes propres outils de la vie courante et ça me permet de gérer une partie de mon quotidien.
Je ne fais pas encore ma propre domotique, ce genre de choses, mais quand-même : la porte est ouverte à cette possibilité si je le voulais. Bref, de simple utilisateur, je suis devenu créateur.
Après 10 ans, cette façon de voir les choses s’est transposées (un peu, mais plus en plus) à la vie courante :
- Ikea ? Non : donne moi deux planches de bois et une scie.
- aller chez le réparateur d’ordi / jeux vidéos ? Nan, apporte le tournevis et le fer à souder.
- acheter un nouveau blouson ? Nope : où est ma trousse de couture ?!
- changer de lave-linge ? Non : je vais découper un joint dans une chambre à air.
Bref, hacker la vie.