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Ah, je pensais qu’il y avait encore une émission à la télé qui avait parlé de l’échelle de Kardashev, pour qu’il y ait un pic de visites sur mon article en provenance de Google.
Mais en fait c’est juste Melon Musk qui a dit des sorti des conneries : https://www.jeuxvideo.com/news/1931604/elon-musk-affirme-que-toute-l-energie-mondiale-proviendra-de-panneaux-solaires-lorsque-les-gens-comprendront-l-echelle-de-kardashev.htm
Ceci dit… La quasitotalité de l’énergie utilisée est d’origine solaire : le vent c’est grâce au Soleil, tout comme les PPV, tout comme le pétrole et le charbon, ainsi que les barrages hydro.
Sans notre étoile, tout ça ne serait pas là.
Il n’y aurait guère qu’un poil d’énergie marémotrice, de la géothermique et du nucléaire qu’on pourrait exploiter.
M’enfin, quand Kardashev considérait utiliser l’énergie de l’étoile, ça n’était pas seulement utiliser sa lumière. Le Soleil émet aussi beaucoup de chaleur, de particules, de vents solaires et une montagne de rayonnements électromagnétiques et de champs magnétiques également captables. Seulement quand on aura fait ça, on sera au niveau II sur l’échelle de Kardashev.
C’est clairement pas avec des panneaux solaires qui ont 5 % de rendement qu’on arrivera à faire ça.
Il n’a cependant pas tort en disant que recouvrir une petite portion de la planète suffirait à alimenter le monde entier. Même si là non plus ce n’est pas aussi simple : en quantité brute d’énergie, oui.
Mais l’énergie doit être transportée, et on ne peut pas recouvrir le Texas ou le Sahara de panneaux pour le monde entier : les pertes dans les lignes électriques dissiperont tout après quelques milliers de kilomètres (si ce n’est pas moins). Rien qu’aujourd’hui, les pertes dans les lignes c’est environ 10 % à l’échelle mondiale.
Non, pour ça, il faudrait des supraconducteurs à température ambiants et bon marchés : des fils électriques zéro pertes joule.
Le Graal de l’industrie de l’énergie c’est ça. Là on pourra installer des centrales solaires à des endroits utiles, tout en consommant là où on en a besoin.
Ça et la fusion.
Mais dans les deux cas, on n’est pas encore là (bien que ça avance).