Ce que ça dit, c’est que le "local" seul ne suffit pas pour ne plus avoir à sa soucier du CO2.
Il dit que le transport c’est seulement 10 % du CO2 d’un aliment. Le reste c’est la plantation, le traitement, la récolte, le stockage…
Et faire pousser des légumes dans un pays équatorial qui n’a pas besoin de serres géantes pour faire pousser énormément de légumes, ça revient plus écologique que faire pousser des trucs localement dans des serres, récoltées avec des machines et traitées contre des menaces (locales aussi) pour laquelle la plante n’est biologiquement pas équipée ?
Du coup, faudrait manger local ET de saison ET bio ET ramassé à la main, pour avoir un impact réduit.
Autrement dit, avoir son propre jardin et faire pousser des légumes de saison à la force de ses bras avec du fumier.
C’est loin d’être impossible, mais je vois mal les hipsters mettre les pieds dans un jardin plein de boue pour tirer les carottes du sol plein de fumier avant de les laver et de les manger :-D.