Le Hollandais Volant

(je sais, c’est un sujet polémique, mais je m’y risque)

Déjà, si la recherche d’une égalité (salariale, sociétale, familiale…) entre les hommes et les femmes et tous les autres genres fait de moi un féministe, alors oui j’en suis.
Si votre définition du féminisme requiert d’être une femme pour en être féministe, je n’en suis pas.
Si votre définition du féminisme implique de sermonner ou harceler le premier qui commet une faute ou qui utilise un terme sexiste, ou qui implique de militer activement pour la cause, je n’en suis pas non plus.

Sur ce dernier point, je pense que chacun fait encore ce qu’il veut. S’il y a un problème, il y a la loi. Et si la loi ne va pas, il faut la changer. Et pour la changer, il n’y a pas besoin de harceler qui que ce soit. Je suis plutôt du genre à préférer me tenir éloigné des gens toxiques : l’ignorence, la mise à l’écart et forcer une auto-remise en question, c’est souvent plus efficace (parfois aussi plus violent, oui, mais ce n’est pas actif, juste passif).

Bref~

Concernant l’écriture inclusive, étant donnée qu’il n’y a pas (encore) de règles grammaticales à ce sujet, je me refuse à utiliser les points médians et autres trucs du genre (je trouve ça moche et illisible, tout simplement). Je préfère utiliser « utilisateurs et utilisatrices » que « utilisateur⋅trices », par exemple). Ça n’engage que moi.

Par contre, il y a certains points où je m’efforce d’employer des termes neutres du langage :
– « les personnes qui […] », « les gens qui […] », au lieu de « ceux qui […] »
– j’utilise de plus en plus « les êtres humains » ou « les droits humains » au lieu de « les droits de l’Homme ».

– je réserve le terme « violer » au crime qu’il désigne. Quand je parle d’une règle ou d’une loi, je préfère utiliser le terme « briser » ou « enfreindre » plutôt que « violer la loi » (sauf si vous pratiquez la bibliophilie sur un exemplaire du Code Pénal, dans ce cas oui, vous violez la loi, mais je ne veux pas le savoir dans ce cas).