Appli alerte attentats : «Il faut que la France respecte les standards internationaux» - Libération

Effectivement : SAIP n’est qu’une application de plus alors qu’il en existe déjà pour la météo et les risques sismiques. Autre problème : ça passe par le net, qui sature rapidement dans certaines zones, sans compter les zones non couvertes, y compris l’intérieur de certains batiments (déjà essayé la 4G dans un magasin IKEA entièrement métallique ?)

Alors qu’il existe déjà un truc : la diffusion cellulaire.

« La norme du cell broadcast est définie depuis 1995. Elle a même été testée à Paris en 1997 : tout est déjà là ! Depuis, elle a évolué pour supporter les alertes enlèvement (Amber), les séismes et les tsunamis (système ETWS). Avec l’arrivée de la 4G, le protocole a encore été étendu et on peut même l’utiliser pour diffuser des vidéos, aujourd’hui. Vingt ans plus tard, la diffusion cellulaire a été déployée par nos voisins – Espagne, Portugal, Italie, Finlande, Pays-Bas, Chine, Etats-Unis, Israël… Et la France brille par son absence. »

Seul problème (pas insurmontable, je pense) : il faut un accès aux antennes relais, et ces dernières appartiennent aux opérateurs (alors que le serveur de SAIP est celui du gouvernement).

(Autrement, il y a toujours la possibilité d’éduquer les gens pour réagir aux sirènes d’alertes qui sont là depuis 50 ans et fonctionnent sans smartphone)