#12045 - Note : #Interstellar…
Je suis en train d’écrire mon article sur ce film.
À propos du voyage Terre-Saturne…
La sonde Cassini, partie explorer les alentours de Saturne en 1997 est arrivé sur place en 2004 seulement. Le voyage a duré 7 ans en tout (pas en ligne droite, mais en survolant diverses planètes pour profiter de leur accélération).
Si on suppose qu’à l’époque où se déroule le film ils ont une technologie plus avancée, on peut réduire tout ça… un peu !
La sonde la plus rapide jamais construite par l’homme — Hélios 2 — voyageait à 70 km/s (252 000 km/h — ou un Paris-Lyon en 6 secondes). À cette vitesse, il faut toujours 6 à 7 mois pour aller de la Terre à Saturne, en ligne droite et dans les conditions d’alignement planétaire les plus favorables.
Ça fait pas mal de bouffe à prévoir… Et des boissons… Et des couches…
Ah et… une connexion réseau entre une sonde près de Saturne et une station sur Terre aurait un ping de 3 h 30 (un ping = aller + retour — l’information ne se déplaçant « que » à la vitesse de la lumière).
C’est pour ça que je suis en grande admiration devant le fait qu’on arrive à poser des appareils sur Mars ou sur Philæ : les images « temps réel » envoyées sur Terre par les sondes sont vieilles de plusieurs heures. En gros, le pilotage se fait à l’aveugle (les commande du système de pilotage ont elles aussi un délai de plusieurs heures)…
Il se passe donc plusieurs heures entre l’atterrissage effectif de la sonde sur un astre et le moment où on sait si ça a réussi ou non grâces aux informations envoyées par la sonde vers la Terre. J’imagine à peine le moment de stress au QG de la Nasa.
À propos du voyage Terre-Saturne…
La sonde Cassini, partie explorer les alentours de Saturne en 1997 est arrivé sur place en 2004 seulement. Le voyage a duré 7 ans en tout (pas en ligne droite, mais en survolant diverses planètes pour profiter de leur accélération).
Si on suppose qu’à l’époque où se déroule le film ils ont une technologie plus avancée, on peut réduire tout ça… un peu !
La sonde la plus rapide jamais construite par l’homme — Hélios 2 — voyageait à 70 km/s (252 000 km/h — ou un Paris-Lyon en 6 secondes). À cette vitesse, il faut toujours 6 à 7 mois pour aller de la Terre à Saturne, en ligne droite et dans les conditions d’alignement planétaire les plus favorables.
Ça fait pas mal de bouffe à prévoir… Et des boissons… Et des couches…
Ah et… une connexion réseau entre une sonde près de Saturne et une station sur Terre aurait un ping de 3 h 30 (un ping = aller + retour — l’information ne se déplaçant « que » à la vitesse de la lumière).
C’est pour ça que je suis en grande admiration devant le fait qu’on arrive à poser des appareils sur Mars ou sur Philæ : les images « temps réel » envoyées sur Terre par les sondes sont vieilles de plusieurs heures. En gros, le pilotage se fait à l’aveugle (les commande du système de pilotage ont elles aussi un délai de plusieurs heures)…
Il se passe donc plusieurs heures entre l’atterrissage effectif de la sonde sur un astre et le moment où on sait si ça a réussi ou non grâces aux informations envoyées par la sonde vers la Terre. J’imagine à peine le moment de stress au QG de la Nasa.