Equilibrium - Die Weide und der Fluß - YouTube
Les paroles des chansons de folk sont toujours magnifiques.
J’ai l’impression d’avoir à faire à une fable de La Fontaine.
Je pose ici une traduction libre, d’avantage portée sur l’histoire et le sens que sur la traduction mot à mot :
Le saule et le fleuve
Verte et calme étaient les pâtures,
la berge et le vieux saule.
Penchant, année après année,
sur les eaux silencieuses, fraîches et claires.
Là, au cœur du pays,
la nostalgie pétillante de ses grands yeux,
portant le regard au loin, année après année,
sous sa chevelure devenus grise.
Saule, vieux saule !
L’automne s’abat sur l’herbe verte,
la brise humide, la danse des feuilles,
la lumière du jour devenue rare ;
Ainsi résumé était la vie du vieux saule.
Mais le saule pleureur,
le regard en silence,
restait déterminé,
de ne porter ce fardeau,
de ne rompre son tronc.
Saule, saule pleureur
Entendez vous ce fracats dans les pâtures ?
Entendez-vous la hache qui s’abat, le bois qui tombe,
les craquement, l’écrasement, les branches qui brûlent,
tel le bruit sourd du tonnerre.
L’eau écumée, les vagues fouettées.
Impuissant, il observe, témoin de la mort.
Battu par le chagrin, la nostalgie refroidie,
Il est transporté par la voiture sur le pré
~
L’hiver venu, des années plus tard,
sur l’eau entrait un bateau
paisible était le canot de bois,
sur son chemin, contre la rive.
La rancœur, remontant des tréfonds,
capturant ces planches grises,
crappa la quille, coula son arc.
L’eau frappa les berges aux roseaux.
Et remua-t-elle, fouetta-t-elle et tira-t-elle
Et remua-t-elle, fouetta-t-elle et tira-t-elle le tout, dans sa tombe glacée…
En gros, c’est l’histoire d’un saule au bord de la rivière.
Quand un jour le saule est abattu, la rivière est triste.
Des années après, arrive sur l’eau un bateau, faite des planches du saule.
La rivière se venge alors en coulant le bateau.
Pour résumer, la nature aura toujours le dernier mot face à la destruction :)
C’est magnifique, non ?