#21983 - L’écriture inclusive par-delà le point médian | CNRS Le journal - Liens en vrac de sebsauvage
https://sebsauvage.net/links/?0eDR5Q« Cela passe aussi par l’usage de mots génériques tels que « personnes » ou « individus ». Également par des formules englobantes avec des singuliers collectifs : « l’équipe » (plutôt que « les salariés »), « l’orchestre » (plutôt que « les musiciens »), « la population étudiante » (plutôt que « les étudiants »), « bonjour tout le monde » (plutôt que « bonjour à tous »). Ou encore par des tournures en apostrophe (« Vous qui lisez cet article » au lieu de « Chers lecteurs ») et autres reformulations, avec, par exemple, le recours à des formulations passives : « L’accès à la bibliothèque est libre » plutôt que « Les utilisateurs ont librement accès à la bibliothèque »). »
Gros +1.
Dans la majorité des cas de mots inexistant (« amateurice » par exemple, pour amateurs+amatrice), il existe déjà des façon de résoudre le problème. Pas besoin d’en inventer d’autres.
Et c’est d’ailleurs ce que je disais là :
https://lehollandaisvolant.net/?mode=links&id=20231101111156
et là : https://lehollandaisvolant.net/?mode=links&id=20190429132433
et là : https://lehollandaisvolant.net/?mode=links&id=20220324125339
(et je suis bien content que le CNRS abonde en ce sens, ou, a minima, propose ça comme une idée)
Bref, utiliser le masculin par défaut, c’est un problème, oui, et j’aimerais voir ça remplacé par la règle de proximité, par exemple, ou encore la règle de la personne qui énonce (comme le « merci » en portugais), mais le point médian n’est pas une solution – pour moi, qui m’en passera au profit des solutions qui n’en ont pas besoin.
En fait, la solution on l’a déjà : ouvrir un dictionnaire, diversifier son vocabulaire et utiliser des mots ou des tournures de phrase qui soient intrinsèquement neutres et inclusives.
Mais je sais, ça demande un effort, donc c’est mal, mal vu et faut surtout pas en parler, encore moins demander à la « génération-bambinHPI » d’ouvrir un livre (un quoi ?).
(PS : ça y est, je parle comme un vieux con \o/).