PolGM - 🩣 PolGM@masto.bike / PolGM@ludosphere.fr sur X : "Le dĂ©bat sur le casque Ă  vĂ©lo est encore revenu, donc j'ai rĂ©alisĂ© l'infographie suivante. Il suffira de la partager lorsque le sujet reviendra (car il reviendra, pas d'inquiĂ©tude lĂ -dessus !), ça Ă©conomisera du temps et de l'Ă©nergie. Sur ce, have fun and good ride !đŸšŽâ€â™‚ïžđŸšŽâ€â™€ïžđŸšŽ https://t.co/OAuEUOqAXk" / X

Y a aucun dĂ©bat Ă  avoir sur l’utilité : il est utile, il augmente la sĂ©curitĂ© personnelle, c’est un fait. Quiconque prĂ©tend le contraire est un menteur ou de mauvaise foi.

Le débat est ailleurs.

Perso je note surtout le point 4 :

Aux Pays-Bas, pays le plus sûr au monde pour le vélo, moins de 1 % des cyclistes portent un casque. Certains facteurs contribuent donc bien plus à la sécurité des cyclistes que le casque.

On peut en citer quelques unes :

– la maĂźtrise du vĂ©lo, pour commencer : le vĂ©lo ça s’apprend. Rouler sur la neige, sur les feuilles, freiner sans danger, respecter les distances, anticiper les actions des autres, transporter des charges correctement, vĂ©rifier ses Ă©quipements
 Bref, tout ce qu’on fait (ou devrait faire) en voiture en fait. Ça c’est au niveau individuel.

– la relation avec les autres usages (autres vĂ©los et les vĂ©hicules Ă  moteur). En Hollande, tout le monde est cycliste Ă  un moment donnĂ©, et personne n’aime ĂȘtre frĂŽlĂ© par une voiture Ă  10 cm. Donc personne ne frĂŽle les autres Ă  10 cm non plus ! Et gĂ©nĂ©ralement les dĂ©passements se font en baissant sa vitesse. Bref, les gens se mettent Ă  la place du cycliste car *ils sont* Ă  leur place un jour sur deux. Ça c’est juste du savoir vivre et du respect..

– Enfin, un trait de peinture par terre, mais ce n’est pas une infrastructure. C’est de la merde. Autant de rien mettre. En fait, je pense que ne rien mettre serait plus sĂ©curitaire. Quand y a la ligne de peinture, gĂ©nĂ©ralement les gens respectent la ligne, pas les 1 m ou 1,5 m de distance de sĂ©curitĂ©.
Une infra-cyclable digne de ce nom, et ça marche aussi pour les piĂ©tons, c’est une voie sĂ©parĂ©e physiquement de la route, par un terre-plein, une barriĂšre, des arbres
 Voire faire un rĂ©seau dĂ©corrĂ©lĂ© du rĂ©seau routier. Pour les voitures, il faut 12 m d’espace en largeur. Pour des vĂ©los, c’est 3 mĂštres (Ă  la louche). On peut facilement faire des voies cyclables lĂ  oĂč des routes sont impossibles. Pourquoi ne faire que des voies cyclables QUE lĂ  oĂč y a aussi des routes ? C’est souvent le cas aux PB : les pistes sont au milieu de nul-part sans ĂȘtre un bord de route, tout simplement car en vĂ©lo on peut passer par des recoins oĂč une voiture ne passe pas (la voiture devra faire un dĂ©tour pour se rendre au mĂȘme endroit).
Ça c’est au niveau de l’infrastructure, qui n’existe tout simplement pas en France (mĂȘme lĂ  oĂč les maires se gargarisent d’une infra, en vrai y a rien de nouveau).