#21355 - Les États membres envisagent de supprimer l’objectif de 45% d’énergies renouvelables – EURACTIV.fr
Franchement, leurs "zones propices" c'est une bonne chose.
Oui, on arrivera à 45 % et même 110 % d'énergies renouvelables par endroit, mais on sera aussi à 0 % dans d'autres.
C'est le principe même du "j'utilise ce que j'ai, où je l'ai" propre aux énergies renouvelables.
Le truc c'est de savoir 1) qu'est-ce qu'on fait de l'excédent produit localement et 2) comment on alimente les zones qui n'ont pas d'énergie renouvelables ou trop peu ?
C'est l'intermittence dans le temps et l'espace et à moins de construire d'immenses fermes de batteries, et de surdimensionner par un facteur 5-10 la capacité de production (vent et solaire), ça ne fonctionnera pas.
Actuellement, on utilise le gaz. Beaucoup de gaz.
Le nucléaire n'est pas une variable d'ajustement, plutôt un socle de base, très solide, très gros, très peu intermittente mais aussi avec une inertie importante (le démarrage/arrêt est en jours, là où le gaz c'est en minutes).
Si on veut se passer de la facilité du gaz/charbon/fioul, c'est simple : il faut un moyen de stocker.
Et ça on a : ça s'appele soit des batteries, soit des barrages hydro (le pompage hydro est déjà utilisé), soit le stockage de masses en hauteur (masses sur rail, etc.), soit la compression de gaz sous terre (ça existe, en tout cas en projet), soit la conversion en hydrogène, soit le stockage magnétique (stockages de courants dans des bobines supraconductrices), soit le stockage en chaleur...
Bref, des solutions existent, mais pas à une échelle convenable. Pourtant certaines sont propres à faire et simples , sans besoin de beaucoup de matériel exotique comme du lithium.