#21087 - Megacryometeor - Wikipedia
Des mégacryométéores : des grêlons de plus de 50 kilos et jusqu’à 2 mètres, tombant d’un ciel clair pas du tout orageux. Et ça tombe pas d’un avion, car on en recense depuis le 19ᵉ siècle.
C’est extrêmement rare (une cinquantaine depuis 2000, donc 2 découverts par an dans le monde), mais bien réel. Leur formation n’est pas encore très bien expliquée, même si on sait que cette glace est atmosphérique et ne provient pas de l’espace.
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Sinon, y a pas mal de grêle en ce moment. La grêle est à la base de la vapeur d’eau qui forment des gouttes, puis gèlent. L’eau s’élève en premier lieu après l’évaporation, car l’air humide est plus légère que l’air sec. C’est contre-intuitif mais logique : la molécule d’eau pièce 18 g/mol, alors que l’air, c’est 29 g/mol.
Il y a donc des courants ascendants au sein d’un nuage, et s’ils poussent assez d’eau assez haut, ça maintient en l’air des tonnes et des tonnes d’eau et ça forme un orage. Maintenant, les grêlons finissent par retomber… sauf si le vent ascendant les pousse ou les maintient en l’air.
De là on imagine un peu la force énorme de ces courants ascendants : un ventilateur ne suffit pas à faire léviter un grêlon, encore moins un gros grêlon de la taille d’un œuf. C’est presque une soufflette d’air comprimé qu’il faudrait !
Une fois que le grêlon est vraiment trop lourd à force de gagner de la masse, alors il tombe du ciel. Et plus il est gros, plus sa vitesse terminale est importante. S’il est petit, la force poids et la force de résistance de l’air s’équilibrent à 10 m/s (36 km/h), mais les gros de la taille d’un œuf tombent à plus de 100 km/h.
On comprend donc mieux comment un glaçon de la taille d’un œuf lancé à 100 km/h arrive à faire de tels dégâts : péter des tuiles, des vitres, des branches…