Itinérance 2G/3G Free et Orange : les arguments de Bouygues et SFR, opposés à une prolongation

C’est tellement puéril comme débat. Chaque année c’est la même chose.

À l’heure où tout le monde se bat pour la 5G, sinon la 4G/4G+, ils feraient mieux de mutualiser toute l’infrastructure 2G et 3G. Ça doit représenter des miettes dans leur charge réseau : c’est pas les 100 ko/s qui vont saturer une matrice de cellules gigabit !

Ça profiterait à tout le monde, surtout leurs clients.

À Paris et dans les grandes villes, la question ne se pose pas (c’est devenu rare d’être en 4G vu qu’il y a de la 4G+ partout), mais ailleurs, il n’est pas peu commun de se retrouver avec des débits risibles dignes d’un vieux modem… quand il y a un débit tout court.

Et il est parfois impossible de faire 5 km sans avoir une connexion permanente : y a tantôt une antenne Orange, tantôt une SFR, tantôt une Bouygues… Je ne dis pas que mutualiser ces antennes éparses résoudrait tous les problèmes pour tout le monde, mais ça permettrait au moins d’améliorer la situation.

De toute façon c’est assez simple de voir qu’on est dans une zone couverte par un opérateur qui n’est pas le vôtre : vous avez « 0 barres de réseau » et les SMS ne partent pas, mais vous pouvez quand-même faire des appels d’urgence : c’est écrit « urgence seulement » (car ces appels passent par n’importe quel réseau disponible, même si ce n’est pas celui de votre opérateur).

Les sociétés d’autoroute le font bien : on peut entrer sur un réseau (Vinci, par exemple) et ressortir sur un autre (ASF, ou APRR, par exemple) et eux se démerdent ensuite pour répartir le prix payé au péage.

Pourquoi le cartel des opérateurs mobiles en serait incapable ? Pourquoi ils ne le voudraient pas ? C’est quoi leur problème ?

(PS : je parle ici seulement des réseaux 2G/3G, mais je suis pour une mutualisation générale : à eux ensuite de se facturer comme ils veulent)