Affaire Griveaux : le mauvais débat sur l'anonymat

La meilleure partie, dans ce (faux) débat où les politiques réclament la fin de l'anonymat :

Si Benjamin Griveaux avait utilisé de solides outils de protection de son identité, en agissant par exemple sous pseudonymat, peut-être serait-il parvenu à prévenir ce risque.

Quant au fait que l'anonymat pousse les gens à faire et dire de la merde, c'est vrai aussi. Mais ça justifie pas de lever l'anonymat pour tout le monde. Dans certains cas, c'est une question de vie ou de mort.

Si on ne sait pas se servir d'un pseudonyme soi-même, c'est pas une raison d'interdire ceux qui savent de le faire.

Et puis si vous n'aimez pas les anonymes sur les réseaux sociaux, suffit de pas les suivre, de les bloquer ou de ne pas être sur ce réseau. C'est tout.