Partager la culture est un devoir, pas un crime
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Imaginez :
Quels seront les livres qui vont être dé-écrit le mois prochain, et que nous auront le plaisir de ne plus pouvoir trouver nulle-part (sauf au marché noir) ?
Débile, non ?
Bah voilà : les connards du #copyreich font ça avec les films, les séries, la musique, et en fait toute la culture numérique.
Certains écrits ou représentations datant de 3 000 ans nous parviennent jusqu’à aujourd’hui, malgré le fait qu’ils soient sur un support de bois, de peau de bête ou d’os. Combien d’écrits et de représentations ne seront plus là, 3 000 ans dans le futur, à cause de ces salopards qui décident que ça doit rester leur propriété et ne surtout pas le diffuser si ça ne les enrichit pas ?
C’est sûrement pas grâce eux que l’on sait lire les hiéroglyphes et les textes anciens, ou qu’on a accès à toute la culture passée.
Vous imaginez si Champolion avait dit « Au nom d’Hadopi, la pierre de rosette est à moi, je ne vous dirais pas ce qu’elle contient ! ».
Dans ces conditions, le « marché noir » numérique est seul garant de la diversité culturelle, d’aujourd’hui et de demain.
Partager des films, de la musique, des livres… ce n’est pas un crime. C’est un devoir Humain : c’est assurer la pérennité de l’histoire de notre espèce. C’est l’Histoire qui garantit à notre civilisation le progrès et l’empêche de faire les mêmes erreurs plusieurs fois.