Certains voulaient une définition du #copyreich il n’y a pas si longtemps. En voilà une.

Getty Image n’est pas content avec la façon dont Google indexe et rend accessible son contenu.
Getty Image aurait très bien pu interdire à Google d’indexer son site : ça se fait en 20 secondes et c’est radical.

Sauf que dans ce cas Getty Image n’aurait plus eu la visibilité offerte par Google.

Du coup qu’a fait Getty Image ?

Ben ils ont invoqué le sacro-saint droit d’auteur, afin de continuer à recevoir la visibilité offerte par Google, tout en empêchant ce dernier d’offrir aux internautes une fonction bien pratique.

Plutôt que de régler ça normalement, comme le feraient deux sites web de grande envergure quelconques sur un internet civilisé, ils sortent les avocats, traînent tout ça en justice et forcément obtiennent gain de cause (je l’ai dit : le droit d’auteur est intouchable).

C’est ça, la dictature du droit-d’auteur, ou Copyreich : user du droit d’auteur pour avoir le beurre et l’argent du beurre (et au passage envoyer chier tous les internautes du monde).

Oh, je viens d’apprendre la disparition de J. P. Barlow. Il était un co-fondateur de l’EFF et notamment connu pour avoir rédigé la célèbre Déclaration d’Indépendance de l’Internet (traduction ici et version originale là).

:-(

Barlow’s lasting legacy is that he devoted his life to making the Internet into “a world that all may enter without privilege or prejudice accorded by race, economic power, military force, or station of birth . . . a world where anyone, anywhere may express his or her beliefs, no matter how singular, without fear of being coerced into silence or conformity.”
(source)

Thank you, Sir…

We will create a civilization of the Mind in Cyberspace. May it be more humane and fair than the world your governments have made before.
— J. P. Barlow