J’ai une imprimante multifonctions HP PSC-1610.

La bête date de 2005, mais elle fonctionne encore… plus ou moins.

Un jour elle avait décidée de parler le Klingon :

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Après quelques fois, ça lui est passé et elle s’est remise en mode français.

Un autre jour, elle refusait d’imprimer quoi ce soit. J’ai soulevé le capot, retiré la cartouche d’encre, passé un coup de PQ dessus et elle fonctionnait de nouveau. Fallait juste lui changer de couche (pourquoi ils le disent pas dans la notice ?).

Aujourd’hui, c’est simple : elle veut plus imprimer en me disant de retirer la cartouche de droite (mon imprimante est communiste visiblement).
L’informatique étant au service de l’Homme, je décide d’obéir à la machine et je retire donc la cartouche.
Là il me dit qu’il manque la cartouche noire : normal, c’est celle que je viens d’enlever, connard.

Je remet la cartouche et il me dit la même chose : « vérifiez et retirez la cartouche de droite ».
Je fais ça une dizaine de fois, avec extinction et rallumage entre temps. J’annule puis relance les tâches d’impression sur mon ordi : toujours la même histoire.

Je suis à la limite d’appeler un exorciste.

Je sais qu’il y a une date sur les cartouches d’impression. Je sais aussi que d’habitude, je n’ai jamais eu de problèmes avec ça : j’ai déjà imprimé des pages avec des cartouches périmées (ce qui, entre nous, est mal : manger une cartouche d’encre périmée c’est mauvais pour la santé)… À tout hasard je retire la cartouche et regarde la date : janvier 2016. Ce n’est donc pas le problème.

Je remet la cartouche, je referme le capot et le temps de tourner le dos, j’entends l’imprimante faire quelques « grrr nyanya tictictic » puis imprimer ma page comme si de rien n’était.

Je ne comprends pas les imprimantes.


À moins que…
C’est parce que j’ai accroché ce poster au dessus de toi (j’ai eu ce poster dans le livre du Oatmeal) que tu ne veut pas imprimer mes pages ?

Tu préfères peut-être ce poster :
imprimante envoûtée
Bref, dans le cas où j’aurais besoin de changer de machine, quelqu’un aurait une référence d’imprimante à me conseiller et basée sur une expérience personnelle, avant que je me mette à faire la chasse aux références ?

Sachant que :
  • Je préfère que ce soit une HP : elles sont très bien reconnues sous Linux et c’est important pour moi ;
  • J’imprime 5~6 feuilles par an. Je n’ai donc pas besoin d’une imprimante ultra-rapide (et ultra-chère) ;
  • Pas d’imprimante réseau, pas d’imprimante Wifi (juste un truc USB) ;
  • Je veux une imprimante multi-fonction avec scanner (j’ai peu de place et je trouve ça plus pratique) ;
  • Avec mon usage, je préfère un modèle qui va tenir 10 ans et qui fait juste impression et scanner plutôt qu’un modèle plus rapide, qui lit 54 modèles de cartes mémoire ou qui fait le ménage.

Merci :)

ÉDIT : la liste des imprimantes HP supportées sous Linux (avec les pilotes HPLip) est ici.

Alors qu’avant l’espace n’était pas privatisable par quelque État que ce soit (selon divers traités), maintenant il va explicitement devenir possible pour des entreprises d’aller dans l’espace et de miner les astéroïdes ou les autres ressources qui s’y trouvent.

Déjà, contrairement à ce qui semble dit, l’espace n’est pas privatisé, ce sont les ressources minières qui peuvent être exploitées. Exactement comme les océans en fait : l’océan n’est à personne, mais si j’y pêche un poisson, il est à moi.
Si j’en avais l’envie et les moyens, je pourrais toujours me lancer dans l’espace sans rien demander à personne.

Alors si ça vous gêne qu’une entreprise puisse récupérer l’or et le platine se trouvant entre les orbites de Mars et Jupiter (à 500 000 000 km d’ici), ok.

Mais alors expliquez moi pourquoi ça ne gêne personne que les océans (n’appartenant à personne) puissent être exploités de la même façon ? Idem pour l’eau. Idem pour l’air (la société Air Liquide vous vend des bouteilles remplies avec de l’air ou d’autres gaz) ou le vent. Idem pour le pétrole. Idem pour des cailloux.
Ceci est une chose que le lis en réaction au lien et ce n’est même pas le vrai soucis en plus…

Il y a d’autres choses. Il est clair, aujourd’hui, que les gouvernements ne veulent plus se lancer dans les conquêtes spatiales : les budgets diminuent, les projets sont abandonnés, le public y voit un désintérêt (qui n’a pas lieu d’être pourtant) avec l’excuse faussée du coût (alors que la Nasa en 50 ans reçoit moins que l’Armée US en un an).

Alors pourquoi ne pas laisser les entreprises et quelques autres milliardaires créer une économie basée sur les ressources de l’Univers ? Déjà ça va faire avancer la recherche et la technologie, et ensuite ça va générer des emplois (il semble que tout le monde n’ait que ça à la bouche) et enfin, les ressources minières rapportées sur Terre vont permettre de créer de nouvelles choses.

Si les États n’en veulent pas, que les gens n’en veulent pas (« trop de problèmes sur Terre pour fouiller dans l’espace », selon certains), pourquoi refuser à quelques entrepreneurs le droit d’y aller ? Ça n’a aucun sens : si tout le monde s’en fout, pourquoi leur interdire ? Quel est l’avantage à ça ?

Aujourd’hui, il faut faire face à des pénuries sur Terre : certains matériaux courants (lithium, néodyme, samarium, indium…) sont exploitées à fond pour l’électronique et se font de plus en plus rares.
On peut toujours se passer des smartphones quand il n’y aura plus rien pour les faire, mais est-ce vraiment ce que vous voulez ?

Un astéroïde rempli d’or — et il y en a — qui va être miné et rapporté sur Terre va rendre cet or bien plus abondant pour l’industrie, et de nouvelles applications vont naître.
On a déjà vu ça se produire : il y a 150 ans, l’aluminium était plus rare et précieux que l’or ; aujourd’hui, on s’en sert pour protéger nos sandwich, alléger les voitures et faire des cannettes l’eau sucrée).

Oui, il est certain qu’à cause de ça, le cours de l’or va s’effondrer, mais vu les nouvelles applications qui vont naître, il va également remonter après.

La richesse n’est alors pas le prix de l’or, mais ce qu’on va en faire : une batterie qui tient 3 mois et se charge en cinq minutes ? Un système pour produire de l’eau potable pour tout le monde ?
À vous de trouver les applications. Imaginez où nous aurions pu être si aucune ressource n’est épuisable ! C’est vers ça qu’on se dirige.

Enfin, que ce soient des entreprises privées qui s’en chargent, c’est normal aussi : la Nasa et l’Esa ne sont pas là pour faire du profit. Ils sont là pour repousser les frontières du possible, justement pour relancer l’économie et montrer aux investisseurs qu’il y a un potentiel économique à prendre. Ce sont ces agences qui prennent les risques — financiers et humain — pour envoyer des hommes sur la Lune ou pour faire atterrir un engin sur une astéroïde ou une comète. Ce sont eux qui montrent que c’est possible. Après seulement, les entreprises privées se lancent et font en sorte de rentabiliser tout ça, pour eux et pour le consommateur. C’est de cette façon que l’économie de la recherche et ici de l’exploration spatiale fonctionne.

Après tout, la découverte de l’Amérique il y a 500 ans ne s’est pas faite tout seule non plus : c’est le gouvernement Espagnol qui a lancé Colomb sur les mers.
Et si elle s’était faite sans intérêt, le retour sur l’investissement a été énorme : ils ont rapporté des Amériques tout ce qui est cacao, tomates, pomme de terre. Et aujourd’hui, ce sont des entreprises privées qui font fonctionner l’économie du chocolat, du ketchup ou de la frite et de la purée.

De ce point de vu là, la recherche est très lucrative. Pour la conquête spatiale, chaque dollar investi par la Nasa a permit d’en générer trois. Pour le Cern et d’autres projets similaires, la rentabilité est encore plus grande (le Cern a par exemple inventé le world wide web et sans lui, toute l’économie qui en découle ne serait pas là aujourd’hui).

La privatisation des ressources spatiales n’est donc pas un problème à mes yeux : c’est pas comme si quelqu’un déclarait que telle ou telle astéroïde était à lui. Non, ce sont les minerais qu’il va extraire qui lui appartiennent. Exactement comme on fait sur Terre avec n’importe quelle ressource. Ce qui se passera avec l’espace, c’est ce qui a déjà lieu sur Terre.
Oui il y aura des billionnaires à la tête des entreprises qui ont des mines dans l’espace. Mais est-ce un problème si ces gens payent des impôts ? Le seul problème que je vois, c’est si tous ces billionnaires sont aux USA et pas ici, parce qu’on aura été trop peu réactif pour ne pas les suivre ou les devancer.

Alors si vous voulez partager l’espace et les choses qu’il est actuellement impossible à utiliser, ok. Mais restez cohérent et logiques et commencez par appliquer le même esprit de partage et d’humanité ici sur Terre.