Le titre n’est pas très clair, je sais.
Vous vous souvenez qu’il faut utiliser des tailles de polices relatives (em, %, en…) plutôt qu’absolues (px, pt, pc…) ? Ceci permet de conserver les échelles de taille de police quand on zoom (deux polices de taille différentes conserveront leur différence de taille quelque soit le zoom).

Ici il s’agit de faire pareil pour les couleurs. Cette astuce va permettre de modifier la couleur principale d’un thème beaucoup plus rapidement.

Imaginons que l’on ait un menu au fond blanc et au texte gris foncé, avec un effet de survol. Au survol, un élément devient gris. Le problème, c’est que le gris rend le texte (déjà grisé) moins lisible :

the font is barely readable on hover
#menu {
	background: white;
}
#menu li {
	color: #888;
}

#menu li:hover {
	background-color: #aaa;
}

Vous me direz qu’on n’a qu’à ajouter une couleur de texte au survol, aussi, ça résoudrait le problème :

#menu li:hover {
	background-color: #aaa;
	color: #333;
}

Oui, ça marche bien.
Mais que se passe t-il si je veux changer la couleur du menu, par exemple passer d’un thème blanc et clair à quelque chose de plus coloré comme du bleu :

changing the background alone is not enough
Ici, je n’ai modifié que la couleur de fond du menu, mais le hover reste gris et ça fait moche. Pour bien faire, il faudrait modifier 4 couleurs : la couleur de fond du menu, la couleur de fond lors du survol, la couleur de la police et la couleur de la police lors du survol.
On a donc 4 choses à modifier simplement pour changer la couleur principale du thème : ce n’est pas pratique.

Il y a pourtant un moyen de gagner du temps : on peut faire en sorte de modifier seulement la couleur de fond pour répercuter le changement de couleur et de contraste sur toute la chaîne des couleurs.
L’idée c’est d’utiliser des polices et des couleurs non pas grises, mais noires semi-transparentes. Comme ça, si le fond change et devient plus foncé, alors une partie de ce changement sera également répercuté sur la couleur de la police, qui deviendra également plus foncée :

hover enhanced lisibility
#menu {
	background: white;
}
#menu li {
	color: rgba(0, 0, 0, .4);
}

#menu li:hover {
	background-color: rgba(0, 0, 0, .3);
}

Et maintenant, il ne suffit de changer que la couleur de fond du menu, et l’ensemble restera toujours lisible et la couleur du hover sera toujours la même que celle du fond, mais en plus foncée. L’ensemble reste donc cohérent :

hover with good colors
On a donc des couleurs qui ne font que changer de luminosité, en conservant la teinte ainsi que la différence de luminosité. Les couleurs de la police et du hover sont donc relatives à la couleur principale.
Tout ceci fonctionne très bien avec les couleurs pas trop saturées (typiques du material design ou du flat design) et claires.

Si vous préférez un thème sombre, et un effet de survol qui éclaircit au lieu d’assombrir, vous pouvez utiliser des non pas du noir semi-transparent, mais du blanc semi-opaque.

Le même principe peut être appliqué aux ombres portées, dégradés, bordures…

Il peut être pratique d’avoir un réseau Wifi ouvert à proximité. On en trouve d’ailleurs de plus en plus : gares, cafés, terrasses, centres commerciaux…
C’est cool…

… et risqué…
… sur plusieurs plans.


Déjà, qui dit « réseau Wifi ouvert » dit « réseau Wifi non sécurisé », et donc pas non plus chiffré : du coup, toutes vos données transitent en clair dans les air. Et croyez-moi, capter tout ce qui transite en Wifi est très simple : certains programmes, y compris sur mobile, le font automatiquement.
Une fois captées, les données peuvent être exploitées : on peut y rechercher les mots de passe, les adresses emails, les URL visités et même les photos partagées ou les fichiers téléchargés.

Heureusement, de plus en plus de sites web se mettent au HTTPS, c’est à dire qu’ils incluent un protocole de chiffrement directement entre le navigateur et le site. Ceci empêche une personne de lire vos mots de passes ou les URL visitées, même si le réseau Wifi n’est pas chiffré.

Sauf que j’ai dit que les sites web se mettaient au HTTPS. Pas forcément les applications : un grand nombre d’applications sont mal sécurisées et toutes les données sont toujours envoyées en clair. Dans le pire des cas, un pirate peut même modifier les requêtes qu’il capte et vous renvoyer une réponse également modifié. Vous pensez alors télécharger une mise à jour pour votre téléphone alors qu’en fait vous téléchargez une application malveillante.

Ceci est le premier problème des réseaux Wifi ouverts : la sécurité des données.


Ensuite, un autre problème c’est la gratuité : « si c’est gratuit, vous-êtes le produit », vous vous souvenez ?
Vous pensez peut-être que le centre commercial ou le restaurant qui met en place le réseau Wifi se fiche que vous visitiez telle ou telle URL, et bien détrompez-vous : aussi bien le site visité que le propriétaire de la borne Wifi trouvent leur comptes dans ces informations, qui sont très utiles pour les mesures d’audiences et de préférence.

N’oubliez pas que votre téléphone possède une adresse unique (adresse Mac) et que le propriétaire du routeur peut ainsi savoir exactement par quels réseaux Wifi vous êtes passés et donc savoir quels restaurants vous préférez et dans quels centre commerciaux vous faites vos courses.
Pour le propriétaire du routeur, qui peut aussi afficher de la publicité sur ses pages de connexion, ceci est une aubaine : la publicité fonctionnera très bien s’il affiche des promotions pour votre restaurant ou votre centre commercial en particulier. Alors oui, vous direz que ça vous fait des économies… Mais réfléchissez-y : avez-vous vraiment prévu d’aller dépenser 50€ au restau avant la date d’expiration du code promo ? Pas sûr. Au final vous dépensez d’avantage.
Et bien sachez que c’est de cette façon que fonctionne le business des réseaux Wifi gratuit et ouvert. L’avantage du réseau ouvert ici c’est que tous les téléphones qui passent à proximité se connectent automatiquement et ça fait donc d’autant plus de données captées sur d’autant plus de clients potentiels (un passant qui passe tous les jours devant un restaurant sera plus susceptible de s’y arrêter pour manger s’il se retrouvait avec un code promo trouvé sur un site web).

C’est là le second problème des réseaux Wifi ouverts : l’intrusion dans la vie privée des gens pour les besoins de la publicité.

Enfin, et beaucoup plus fourbe : certains magasins mettent des points d’accès Wifi un peu partout. C’est discret, ça semble utile pour vous mais ça permet de vous traquer quand même. Le magasin sait alors exactement où vous vous trouvez, devant quel produit vous hésitez et sait comment vous traversez le magasin. Dans un but d’optimisation des ventes et le placement des produits sur les rayons, c’est une aubaine. Et en plus vous les remerciez pour le Wifi.

Mais rassurez-vous, si le tracking par Wifi est une réalité, de plus en plus de magasins passent désormais par la reconnaissance faciale avec des caméras planqués dans les rayons, pour trouver qui achète quoi, quand et où.

Et ça, c’est le 3e problème des réseaux Wifi ouverts : le tracking des gens.


Il y a évidemment des solutions simples à tout ça.

Si vous voulez utiliser un réseau Wifi quand vous n’êtes pas chez vous, privilégiez les hotspot des FAI (comme FreeWifi pour les abonnés Free) : au moins ceux-ci sont chiffrés et vous protègent des intrusions.

Pour les données, les mots de passes qui transitent et vos liens visités qui fuitent, utilisez un VPN sur votre téléphone : de cette façon toutes les données sont chiffrées à partir de votre téléphone jusqu’au serveur VPN. Le propriétaire du réseau Wifi (ou un pirate) ne peut pas capter vos données.

Concernant le tracking et les données qui fuitent directement de votre téléphone sans l’aide d’une borne Wifi, il suffit de couper les communications quand vous ne vous en servez pas. De façon générale même, je vous conseille de couper le Wifi, le GPS et le Bluetooth quand vous ne vous en servez pas. En plus de protéger votre vie privée, ça sera bon pour l’autonomie de la batterie (très bon, même).

(Merci Nicolas, alias Ede42 pour l’idée d’article)

Les forfaits FreeMobile, que ce soit celui à 2€ ou celui à 19€ intègrent (depuis toujours) la possibilité de se connecter gratuitement à tous les hotspot wifi de Free depuis votre smartphone.

En quelques mots, il s’agit en fait d’un réseau constitué de toutes les freebox de tous les abonnés Free. Ça donne ainsi aux abonnés Free (mobile ou fixe) la possibilité d’utiliser le Wifi n’importe où. Si vous avez vous-même une freebox, sachez que le propriétaire de la freebox reste prioritaire en terme de débit internet. Aucun risque donc de voir sa connexion vidée par les clients Free qui passent par là.

Orange, Bouygues et les autres ont aussi un réseau similaire, fonctionnant différemment (je trouve dommage que les opérateurs n’unifient pas tous leurs hotspots pour un réseau Wifi plus étendu pour tous).

Si vous êtes sur FreeMobile et que vous voulez vous connecter au réseau FreeWifi, il faut partir à la recherche des réseaux wifi « FreeWifi_secure » :

cliquez sur le réseau « FreeWifi_secure »
Pour s’y connecter, commencez par cliquer dessus.
Ici, il n’y a pas de mot de passe à taper car la connexion se fait au moyen de votre carte sim, qui constitue votre méthode d’identification. Il faut tout de même sélectionner soi-même cette méthode :

Affichez les options avancées, choisissez la méthode « sim » puis votre carte sim Free
Commencez par afficher les « options avancées ». Parmi les options de « Méthode EAP », choisissez « SIM ». Ensuite, cliquez sur « Fente SIM », puis sélectionnez la fente sim correspondant à votre carte FreeMobile (dans le cas où votre téléphone est multi-sim).

Il ne vous reste plus qu’à vous connecter en cliquant sur « Connecter ».
Vous voilà connecté au réseau FreeWifi :

vous êtes connectés
Vous pouvez maintenant surfer en illimité et gratuitement.
La connexion se fera de façon automatique toutes les prochaines fois où vous passez à côté d’un hotspot FreeWifi.

(titre tiré de là)


Les gens sont détenus de façon arbitraire pour une barbe ou un sac à dos ; menacés d’être expulsés pour les plus chanceux (expulsés pour les moins chanceux, j’imagine) ; des maisons ou des entreprises saccagées, raflées* ; les citoyens battus et insultés en public par la police ; les rassemblements et manifestations décimées avec des armes ; des gens enfermés chez eux, parfois pour des raisons politiques ; des milices formées*.


Oh non, je ne parle pas de l’URSS sous Staline ou de la dictature nord Coréenne.
Je parle de la France sous Hollande, en 2015.

Vive l’État d’urgence, hein ?

Une liste plus complète de ce qui se passe se trouve là, ça va bientôt empirer et ça risque de devenir la norme.


(* non les mots ne sont pas choisis au hasard. Ils sont choisis pour ce qu’ils désignent.)

J’ai une imprimante multifonctions HP PSC-1610.

La bête date de 2005, mais elle fonctionne encore… plus ou moins.

Un jour elle avait décidée de parler le Klingon :

i
Après quelques fois, ça lui est passé et elle s’est remise en mode français.

Un autre jour, elle refusait d’imprimer quoi ce soit. J’ai soulevé le capot, retiré la cartouche d’encre, passé un coup de PQ dessus et elle fonctionnait de nouveau. Fallait juste lui changer de couche (pourquoi ils le disent pas dans la notice ?).

Aujourd’hui, c’est simple : elle veut plus imprimer en me disant de retirer la cartouche de droite (mon imprimante est communiste visiblement).
L’informatique étant au service de l’Homme, je décide d’obéir à la machine et je retire donc la cartouche.
Là il me dit qu’il manque la cartouche noire : normal, c’est celle que je viens d’enlever, connard.

Je remet la cartouche et il me dit la même chose : « vérifiez et retirez la cartouche de droite ».
Je fais ça une dizaine de fois, avec extinction et rallumage entre temps. J’annule puis relance les tâches d’impression sur mon ordi : toujours la même histoire.

Je suis à la limite d’appeler un exorciste.

Je sais qu’il y a une date sur les cartouches d’impression. Je sais aussi que d’habitude, je n’ai jamais eu de problèmes avec ça : j’ai déjà imprimé des pages avec des cartouches périmées (ce qui, entre nous, est mal : manger une cartouche d’encre périmée c’est mauvais pour la santé)… À tout hasard je retire la cartouche et regarde la date : janvier 2016. Ce n’est donc pas le problème.

Je remet la cartouche, je referme le capot et le temps de tourner le dos, j’entends l’imprimante faire quelques « grrr nyanya tictictic » puis imprimer ma page comme si de rien n’était.

Je ne comprends pas les imprimantes.


À moins que…
C’est parce que j’ai accroché ce poster au dessus de toi (j’ai eu ce poster dans le livre du Oatmeal) que tu ne veut pas imprimer mes pages ?

Tu préfères peut-être ce poster :
imprimante envoûtée
Bref, dans le cas où j’aurais besoin de changer de machine, quelqu’un aurait une référence d’imprimante à me conseiller et basée sur une expérience personnelle, avant que je me mette à faire la chasse aux références ?

Sachant que :
  • Je préfère que ce soit une HP : elles sont très bien reconnues sous Linux et c’est important pour moi ;
  • J’imprime 5~6 feuilles par an. Je n’ai donc pas besoin d’une imprimante ultra-rapide (et ultra-chère) ;
  • Pas d’imprimante réseau, pas d’imprimante Wifi (juste un truc USB) ;
  • Je veux une imprimante multi-fonction avec scanner (j’ai peu de place et je trouve ça plus pratique) ;
  • Avec mon usage, je préfère un modèle qui va tenir 10 ans et qui fait juste impression et scanner plutôt qu’un modèle plus rapide, qui lit 54 modèles de cartes mémoire ou qui fait le ménage.

Merci :)

ÉDIT : la liste des imprimantes HP supportées sous Linux (avec les pilotes HPLip) est ici.

Alors qu’avant l’espace n’était pas privatisable par quelque État que ce soit (selon divers traités), maintenant il va explicitement devenir possible pour des entreprises d’aller dans l’espace et de miner les astéroïdes ou les autres ressources qui s’y trouvent.

Déjà, contrairement à ce qui semble dit, l’espace n’est pas privatisé, ce sont les ressources minières qui peuvent être exploitées. Exactement comme les océans en fait : l’océan n’est à personne, mais si j’y pêche un poisson, il est à moi.
Si j’en avais l’envie et les moyens, je pourrais toujours me lancer dans l’espace sans rien demander à personne.

Alors si ça vous gêne qu’une entreprise puisse récupérer l’or et le platine se trouvant entre les orbites de Mars et Jupiter (à 500 000 000 km d’ici), ok.

Mais alors expliquez moi pourquoi ça ne gêne personne que les océans (n’appartenant à personne) puissent être exploités de la même façon ? Idem pour l’eau. Idem pour l’air (la société Air Liquide vous vend des bouteilles remplies avec de l’air ou d’autres gaz) ou le vent. Idem pour le pétrole. Idem pour des cailloux.
Ceci est une chose que le lis en réaction au lien et ce n’est même pas le vrai soucis en plus…

Il y a d’autres choses. Il est clair, aujourd’hui, que les gouvernements ne veulent plus se lancer dans les conquêtes spatiales : les budgets diminuent, les projets sont abandonnés, le public y voit un désintérêt (qui n’a pas lieu d’être pourtant) avec l’excuse faussée du coût (alors que la Nasa en 50 ans reçoit moins que l’Armée US en un an).

Alors pourquoi ne pas laisser les entreprises et quelques autres milliardaires créer une économie basée sur les ressources de l’Univers ? Déjà ça va faire avancer la recherche et la technologie, et ensuite ça va générer des emplois (il semble que tout le monde n’ait que ça à la bouche) et enfin, les ressources minières rapportées sur Terre vont permettre de créer de nouvelles choses.

Si les États n’en veulent pas, que les gens n’en veulent pas (« trop de problèmes sur Terre pour fouiller dans l’espace », selon certains), pourquoi refuser à quelques entrepreneurs le droit d’y aller ? Ça n’a aucun sens : si tout le monde s’en fout, pourquoi leur interdire ? Quel est l’avantage à ça ?

Aujourd’hui, il faut faire face à des pénuries sur Terre : certains matériaux courants (lithium, néodyme, samarium, indium…) sont exploitées à fond pour l’électronique et se font de plus en plus rares.
On peut toujours se passer des smartphones quand il n’y aura plus rien pour les faire, mais est-ce vraiment ce que vous voulez ?

Un astéroïde rempli d’or — et il y en a — qui va être miné et rapporté sur Terre va rendre cet or bien plus abondant pour l’industrie, et de nouvelles applications vont naître.
On a déjà vu ça se produire : il y a 150 ans, l’aluminium était plus rare et précieux que l’or ; aujourd’hui, on s’en sert pour protéger nos sandwich, alléger les voitures et faire des cannettes l’eau sucrée).

Oui, il est certain qu’à cause de ça, le cours de l’or va s’effondrer, mais vu les nouvelles applications qui vont naître, il va également remonter après.

La richesse n’est alors pas le prix de l’or, mais ce qu’on va en faire : une batterie qui tient 3 mois et se charge en cinq minutes ? Un système pour produire de l’eau potable pour tout le monde ?
À vous de trouver les applications. Imaginez où nous aurions pu être si aucune ressource n’est épuisable ! C’est vers ça qu’on se dirige.

Enfin, que ce soient des entreprises privées qui s’en chargent, c’est normal aussi : la Nasa et l’Esa ne sont pas là pour faire du profit. Ils sont là pour repousser les frontières du possible, justement pour relancer l’économie et montrer aux investisseurs qu’il y a un potentiel économique à prendre. Ce sont ces agences qui prennent les risques — financiers et humain — pour envoyer des hommes sur la Lune ou pour faire atterrir un engin sur une astéroïde ou une comète. Ce sont eux qui montrent que c’est possible. Après seulement, les entreprises privées se lancent et font en sorte de rentabiliser tout ça, pour eux et pour le consommateur. C’est de cette façon que l’économie de la recherche et ici de l’exploration spatiale fonctionne.

Après tout, la découverte de l’Amérique il y a 500 ans ne s’est pas faite tout seule non plus : c’est le gouvernement Espagnol qui a lancé Colomb sur les mers.
Et si elle s’était faite sans intérêt, le retour sur l’investissement a été énorme : ils ont rapporté des Amériques tout ce qui est cacao, tomates, pomme de terre. Et aujourd’hui, ce sont des entreprises privées qui font fonctionner l’économie du chocolat, du ketchup ou de la frite et de la purée.

De ce point de vu là, la recherche est très lucrative. Pour la conquête spatiale, chaque dollar investi par la Nasa a permit d’en générer trois. Pour le Cern et d’autres projets similaires, la rentabilité est encore plus grande (le Cern a par exemple inventé le world wide web et sans lui, toute l’économie qui en découle ne serait pas là aujourd’hui).

La privatisation des ressources spatiales n’est donc pas un problème à mes yeux : c’est pas comme si quelqu’un déclarait que telle ou telle astéroïde était à lui. Non, ce sont les minerais qu’il va extraire qui lui appartiennent. Exactement comme on fait sur Terre avec n’importe quelle ressource. Ce qui se passera avec l’espace, c’est ce qui a déjà lieu sur Terre.
Oui il y aura des billionnaires à la tête des entreprises qui ont des mines dans l’espace. Mais est-ce un problème si ces gens payent des impôts ? Le seul problème que je vois, c’est si tous ces billionnaires sont aux USA et pas ici, parce qu’on aura été trop peu réactif pour ne pas les suivre ou les devancer.

Alors si vous voulez partager l’espace et les choses qu’il est actuellement impossible à utiliser, ok. Mais restez cohérent et logiques et commencez par appliquer le même esprit de partage et d’humanité ici sur Terre.