fire pictogram Non, parce que pendant 15 jours, vous ne pourrez plus acheter du fioul domestique ou du gaz pour vous chauffer ou n’importe quel autre combustible pétrolier (donc fini les bougies aussi, j’imagine ?). C’est l’arrêté n°2015-00934 qui le dit et ça concerne 412 communes d’Île de France.

Pourquoi ce bordel ? Pour éviter qu’on fasse sauter la COP21 à coup d’explosifs préparés dans sa cuisine. Non, ce n’est pas une blague.

Si je comprends bien, faire une bombe c’est interdit parce que y a la COP21, mais les autres jours, c’est pas grave, hein ?
Après tout, les seuls qui peuvent mourir seront des civils, pas des millionnaires venus en jet-privé pour parler pollution.

Oh et puis c’est bien connu aussi : interdire le fioul ou le gaz en bouteille, ça va refroidir un terroristes mentalement à la ramasse de faire une bombe. C’est sûr : ces types sont armés de kalash et de grenades mais ne savent pas se procurer de la dynamite ou des explosifs plastiques sans passer par l’épicerie pour acheter de l’alcool à brûler. Bien-sûr oui.
Comme s’il n’était pas possible non lus de faire sauter la baraque avec d’autres choses, comme [censuré], [censuré] ou encore [censuré].

Ces mesures, en plus de faire chier les gens, ne servent à rien. C’est juste histoire d’agiter les bras et de montrer "on fait quelque chose".
Ça devient du n’importe quoi.

Je ne suis pas fier de la France : je ne suis pas français, en fait.
Je ne suis pas spécialement fier non plus des Pays-Bas, ceci dit.

En fait je considère la nationalité comme un bout de papier qu’on n’a pas choisi. Certains sont fier de ce bout de papier.

Parallèlement, d’autres sont fiers d’un assemblage de bouts de papier : un livre. Typiquement je parle de la bible ou du coran, mais n’importe quel livre (même un bol de spaghettis) support d’une religion fait l’affaire.

Dans les deux cas, bout de papier ou livre, je peux comprendre qu’on puisse être fier de ça, et je le respecte.

Dans les deux cas je peux aussi regarder le passé et voir ce que cette fierté a pu faire : guerres, attentats, meurtres, génocides, drames, esclavagisme… Mais aussi, de façon parfois passives : famines, non assistance, exploitation… En fait, il n’y a même pas besoin de regarder le passé pour voir ça.

Le nationalisme ou l’extrémisme idéologique est souvent l’excuse brandie en même temps que l’idée du « non, je n’aiderai pas cette personne : elle n’est pas des nôtres ».

Le plus triste dans tout ça est qu’on ne choisit que rarement sa religion et encore plus rarement son drapeau.
La relation que l’on a avec les autres êtres humains est alors dictée par des lois que l’on n’a pas choisi. Des lois artificielles et souvent aussi arbitraires.

Aujourd’hui, le gouvernement français veut combattre l’extrémisme religieux de l’état islamique. C’est un but louable, quand on voit ce qu’ils ont fait. Ce qu’ils font, aux autres, aux innocents.

Aussi, qu’il y ait un hommage solennel et une véritable solidarité, sans frontière, couleurs ou barrières, avec les victimes des attentats d’il y a 15 jours, leurs familles et leurs proches, c’est quelque chose de beau, de bien et je les rejoins sur ça, à 100%.

Mais que cet élan de patriotisme soit tourné vers des politiciens, qui vont récupérer tout ça pour continuer à faire la guerre, à bombarder des gens, à terroriser son propre peuple, à exploiter une partie du monde et à laisser le reste mourir aux frontières tout en continuant à vivre dans leur égoïsme à peine dissimulé et payé par le peuple : non. Juste Non.

david partySur demande de Manuel Valls.

Selon lui, il y a un risque que certaines parties du texte soient censurées et il ne veut pas que ça arrive.

Ce qu’il ne dit pas, c’est pourquoi il existe un conseil constitutionnel et pourquoi ce dernier a la possibilité de censurer des textes de loi.
Le conseil sert en effet à vérifier qu’une loi est possible et qu’elle ne risque pas d’engendrer de dérives, en particulier anti-démocratiques.

Merci Valls, donc, pour avoir demandé au Sénat de ne pas vérifier si sa loi est bien démocratique.
Tu te place donc en position de faire passer les lois que tu veux et n’importe comment. Ce n’est pas le rôle d’un ministre de faire ça. C’est celui d’un dictateur.

ÉDIT : voici une petite liste des dérives que ça engendre, des bavures impliquant des innocents :
  • 20 nov. 2015 : le Raid se trompe d’appartement, blesse une fillette au cou au point de faire croire à son père qu’elle est morte alors que ce dernier est plaqué au sol et menotté.
  • 20 nov. 2015 : un limougeaud (habitant de Limoges) a vu sa maison fouillée, son matériel informatique fouillée également et archivé par la police. Ils cherchaient des armes et n’ont rien trouvé. La raison : il a été dénoncé par un anonyme.
  • 22 nov. 2015 : la police évacue un TGV, arrête un type « comme dans les films », le garde 4h au commissariat, simplement parce que les passagers le trouvaient suspect.
  • 23 nov. 2015 : la police débarque dans un restaurant, défonce et cassent des portes ouvertes, vident les bureaux et fouillent les client. Rien n’est trouvé, mais le bordel créé est laissé tel quel.


image de David Blackwell

Quand on inclut un fichier de police en CSS dans sa page web (par exemple la police "roboto"), on fait quelque chose comme ça pour la déclarer :

@font-face {
  font-family: "roboto";
  font-style: normal;
  font-weight: 400;
  src: url("roboto.woff") format("woff");
}

Puis ceci pour l’utiliser :

p {
  font-family: roboto, sans-serif;
}

C’est bien comme ça qu’il faut faire.
Mais qu’en est t-il du cas où la police du même nom est présente sur l’ordinateur de l’internaute ? Il se passe quoi ?

Le navigateur doit choisir entre télécharger la police "roboto" du web ou utiliser la police "roboto" sur l’ordinateur.
Dans les faits, il se trouve que le navigateur télécharge la police du web : la déclaration de la police avec le nom "roboto" remplace en fait le nom "roboto" dans la liste des polices sur l’ordinateur.

Autrement dit, à chaque fois que l’internaute qui a déjà la police d’installée arrive sur votre site, il doit télécharger la police en question. Ce n’est pas optimal.

La solution ? Déclarer le nom possible qu’aurait la police sur l’ordinateur avec « local() » :

@font-face {
  font-family: "roboto";
  font-style: normal;
  font-weight: 400;
  src: local("roboto"), local("roboto-regular"), url("roboto.woff") format("woff");
}

Notez que si vous aviez ses variantes, comme celui en « font-weight: 300 » ou « 700 », vous devez spécifier la noms de polices spécifiques, dans ce cas précis « roboto-light » et « roboto bold ».

De cette façon, si la police Roboto est installée sur l’ordinateur, elle se utilisée et ça s’arrête là. Si elle n’est pas installée, alors la police va être chargée par le navigateur.
On peut donc gagner pas mal en temps de chargement pour une partie des visiteurs.

Dans le cas de Roboto, c’est une police faite par Google et utilisée dans le cadre du material-design. Elle est également intégrée nativement sur Android. Si votre site utilise cette police et que vous utilisez la méthode écrite ci-dessus, alors il sera rapide sur n’importe quel appareil Android (ce qui n’est pas non plus sans importances, vu que de plus en plus de requêtes sont faites depuis des appareils mobiles, majoritairement sous Android).

Enfin, si la police Roboto est installée sur l’ordinateur de votre visiteur sous un autre nom, ça ne fonctionnera pas et elle sera téléchargée quand même.
Je conseille donc, que ce soit lors de l’usage d’une police sur le web ou de l’installation sur votre ordinateur, de toujours utiliser le nom original de la police : vous accélérez alors potentiellement la navigation de vos lecteurs ainsi que la votre, tout en hiérarchisant au mieux la gestion des polices d’écritures : ceux du système avant ceux du web.

6 Attaques, plus de 120 morts et encore plus de blessés.
C’est le bilan au matin du 14 novembre, lendemain des attentats.


Première chose qui vient : merde. C’est horrible. Qui ? Pourquoi ?

Deuxième chose, venue un peu plus tard, après s’être posé quelques minutes : doit-on remercier Cazeneuve, les caméras de surveillance, les contrôles bancaires, les contrôles sur internet et tout le reste mis en place depuis janvier, pour leur efficacité ? Leurs actions anti-terroristes on bien fonctionné, encore une fois : l'instauration de la terreur a donné le champ libre aux terrorisme. Rentrer dans un Thalys avec une arme, tout ça, autant de choses visiblement si simples qu’une caméra n’empêchera pas.

Troisième chose : on voit que « l’état d’urgence » est mis en place : les frontières sont fermées (ou du moins hautement contrôlées), des écoles et lieux publics sont fermés. Pour les enquêtes, les forces de l’ordre peuvent rentrer chez n’importe qui, n’importe quand. Les médias sont placés au service de la police et l’État. La sécurité passe avant la liberté et la justice.

On se doute déjà d’une chose : l’État va se durcir. La surveillance, les contrôles… Mais aussi les bavures, les restrictions, les immixtions dans la vie privée et la liberté va en prendre un bon coup. Tout ça, évidemment, pour peu de résultats : ça ne tiendra que jusqu’aux prochaines attaques, après quoi ça sera encore pire.
Rappelez-vous que l’endroit le plus sûr est probablement une prison : personne n’entre mais personne ne sort non plus pour « votre bien ». Pourtant, personne ne veut aller en prison. La liberté, c’est ça qui est voulu. C’est elle qui vous donne au contraire le droit de refuser cette « sécurité » bien relative.

Courage.
Aux proches des victimes déjà, mais aussi à tout le monde pour ce qui va arriver, sans en douter, sous peu.


MÀJ du 14/11, 19h : nous y voilà, c’est dit : « Les Français vont devoir sacrifier des libertés individuelles »

Je suis fan des jeux qui ont quelques années : je joue encore régulièrement à Half-Life, UT2004 ou Portal.
Il y a quelques mois j’ai acquis le DVD de Halo 2 PC pour Windows Vista (sorti en 2007).

Ce jeu fonctionne avec Windows Live et avec un compte Microsoft, mais on peut s’en passer pour le mode solo.

Il se trouve que ce jeu tourne très bien (en mode campagne solo) sous Windows 8.1 aussi (l’installation se fait sur Windows 10 mais je n’ai pas pu tester le lancer du jeu). Il y a juste quelques bidouilles à effectuer.

Pour installer le jeu depuis le DVD, il faut avoir installé deux composants liés à Games for Windows Live (lien en bas de l’article) : il faut les installer dans l’ordre (1 puis 2), puis lancer l’installation depuis le DVD.

Lors de l’installation, faites Customize Game Install et choisissez l’installation seule :

installation halo2
Puis :

installation halo2
Notez que durant l’installation il peut vouloir installer le Framework.Net 2.0 ou 3.0 : il faut les installer.
Il demandera aussi d’entrer la clé d’activation qui se trouve dans la boîte du jeu (il faut une connexion internet pour ça).

Lors de la première ouverture, si vous voulez simplement jouer en local (comme moi), il n’y a pas besoin de compte Windows Live/MSN/XBox : quand il demande de faire un nouveau profil, acceptez mais, ne faites pas « suivant », il faut scroller en bas et cliquer sur le lien pour faire un simple profil local :

i
Vous pourrez ici faire un profil de jeu local (pas besoin de compte XBox-Live ou Hotmail) et vous connecter avec ça. Ceci sera votre compte Windows Live Games (partagé par les autres jeux Windows Live), car il faut ensuite faire un profil de joueur pour Halo (qui lui est un simple profil pour sauvegarder ses différentes parties).

Après ça, vous pourrez jouer tranquillement à ce jeu qui a bientôt 10 ans :D.



Les fichiers à télécharger et à installer (dans cet ordre) :
  1. gfwlivesetup.exe (Games For Windows Live Setup)
  2. xliveredist.msi (Client XBox Windows Live)

Si jamais les fichiers deviennent introuvables, je les rend disponible sur mon site.

(source de l’astuce)

pigeon Je suis de ceux qui achètent régulièrement en ligne : que ce soit sur les grands sites de e-commerce ou sur les boutiques spécialisées plus petites.
CDiscount et PriceMinister ne sont pas donc pas des noms qui me sont étranger. Amazon, eBay, Etsy, Redbubble ou le plus récemment découvert Cadeau-Maestro non plus.

Pourtant, allez savoir, avec les deux premiers que j’ai beaucoup plus de problèmes qu’avec les autres.

CDiscount, c’est très simple : mes deux premières commandes ont été annulées. Évidemment, j’ai dû faire des pieds et des mains pour me faire rembourser (pour le coup, j’ai eu de la chance d’avoir payé par Paypal, sinon j’aurais jamais revu mon argent).

Le truc est identique à chaque fois : au début, on cherche un truc : oh, il est en promo ici ! Cool, hop, j’achète.
Après une semaine, on commence à se demander ce qu’ils foutent et relancer la vente : l’article est indiqué comme étant en France, le vendeur est marqué comme Français, il a écrit « expédié en 24 h » : pourquoi ça met autant de temps ?
Après trois semaines, c’est clair : l’article n’arrivera plus.

Alors on annule la vente et là, oh, on nous dit : « oh, désolé pour la vente ratée ! J’ai encore votre article, si vous voulez recommander. Par contre, pour votre réduction de 50%, allez vous faire foutre ! ».

PriceMinister, là, ça commence à être pareil : le même scénario.
Après 3 semaines de non réponses de la part du vendeur, j’ai la possibilité de demander au service-client qu’ils relancent le vendeur. Trois jours après, le vendeur confirme l’annulation de la vente. Aucun message, aucune explication.

C’est ça, continuez ainsi avec votre service de merde (et m’obliger à attendre 3 semaines avant de pouvoir faire une réclamation, sachant qu’un paquet envoyé en national, même avec LaPoste en grève et en période des fêtes sous la neige, il met pas aussi longtemps, c’est du n’importe quoi).

Et je ne suis pas seul à le penser.

On gueule contre Amazon, contre eBay et contre tous les sites qui marchent bien, mais au moins ils ne me prennent pas pour des cons en tant qu’acheteur (et pour ceux qui travaillent là-bas, les autres services de e-commerce doivent être bien contents que les médias tapent sur Amazon et pas sur eux, car il y aurait autant à dire vu qu’ils font exactement comme eux).

J’aurais dû m’y tenir plus fermement : un site web sans page de contact ou sans service client à qui parler directement et tout de suite, ça ne peut pas être un bon site. Fait chier.

Pour tout de même finir une note positive, voilà quelques vendeurs qui ne m’ont jamais déçus.

ÉDIT : pour contacter Priceminister, il y a bien un lien, pas simple à trouver : http://www.priceminister.com/help/cv_contact_us/ (via)

image de Koshi Koshi

Alors qu’on l’a demandé, le gouvernement n’inscrira rien dans la loi pour la promotion des logiciels libres dans l’administration et l’éducation (en ignorant donc totalement l’avis du public).
À la place il promet qu’il préfère faire ça sans passer par des mesures légales. Promesses dans le vide, évidemment, vu qu’il n’y a rien d’écrit.

C’est ironique que pendant ce temps, Satya Nadella (PDG de Microsoft) donne des conférences en grande pompes à Paris.

Mais au fond c’est bien connu : faire des économies dans le budget de l’état tout en relançant l’emploi en France, ça passe par la dépense de millions dans du logiciel cher et fabriqué aux USA, plutôt que par l’embauche de gens ici qui payeront des impôts en France.

Pour ceux qui en douteraient encore, ce n’est pas juste pour le mouvement libriste que ça aurait été important d’avoir du logiciel libre dans les écoles et les administrations, en priorité sur les logiciels propriétaires des entreprises (américaines pour la plupart).

Car ça passe aussi par :
  • des économies sur le long terme (plus de licences MS à payer) ;
  • une indépendance vis à vis de Microsoft et des USA ;
  • remettre les emplois et la boucle économique en France plutôt qu’aux USA (le libre étant ce qu’il est, une nouvelle fonctionnalité ou un nouveau système pourra être développé en France par des développeurs locaux) ;
  • de créer une forme de démocratie : le logiciel libre est démocratique dans le sens où tout le monde peut participer s’il veut, sans avoir à subir le choix de quelques-uns. Et aussi, un truc codé par le gouvernement sur les fonds publics pourra être rendu public puis utilisé par tous les citoyens (ce qui est impossible avec le logiciel proprio).

Mais j’ai un certain espoir quand même : certaines universités, parfois, utilisent un système sous Linux de temps en temps. Parfois même dans des salles de classe entières.

Ben voilà autre chose.

Ton IP est flashé ? Hop, ton compte est débité.

Pourquoi ?

Parce que c’est trop compliqué de passer par un juge.

Pour résumer leur point de vue : le système judiciaire est trop lent, contraignant et compliqué pour eux, ils préfèrent se placer en dictateurs au dessus de la loi.
Dictateurs du copyright, ça vous dit quelque chose ?

Mais on s’attendait à ce genre de trucs. Avec d’une part le nombre croissante de lois policières qui passent hors du cadre judiciaire et d’autre part le droit d’auteur qui devient une excuse à n’importe quoi (taxe sur les GPS, contribution par les salons de coiffure, interdiction de fredonner une chanson…), il ne fallait que du temps pour l’idée d’une pompe à frique directement entre votre adresse IP et la poche des ayants droits ne naisse.

Le pire c’est qu’une telle idée a des chances de se concrétiser (vu tout ce qui sort des assemblées ces temps-ci…).

Fait chier.

En référence à cet article du journal lemonde : Cyprien, Norman, EnjoyPhoenix : le business trouble des youtubeurs.

Ça me fait rire quand ce sont les sites de presse qui parlent de ça.

Eux qui sont payés par les subventions et les fonds publics (18,7 M€ pour LeMonde ; 5 000 M€ tous les journaux confondus en 2013) ;
Eux qui ont des pages web pleines de pub.
Eux qui ont des tonnes de trackers (47 pour lemonde.fr et la page actuelle) qui rapportent des sous ou des services en vendant notre historique de navigation au plus offrant.

Ça me fait rire, effectivement.

Non, il y a pas de mal à gagner de l’argent.
Les journaux doivent simplement apprendre à vivre avec le fait qu’ils ne sont plus les seuls à partager de l’information (peu importe sa forme), ni à le faire de façon rémunérée.

Quand les journaux parlent « d’hystérie », de « business trouble », « d’enquête » ou de « liaisons dangereuses » , ça n’est pas dans un sens flatteur.
Je pourrais faire la même chose, en disant que la publicité et les trackers c’est violer la vie privée des visiteurs. Je le dis d’ailleurs.

La loi c’est la loi et il y a sûrement des choses à dire sur les Youtubeurs, c’est vrai, mais quand votre page web affiche une cinquantaine de scripts pour pister les internautes, on devrait être autorisé à ne pas parler de « déontologie ».

Mediapart est un journal (exclusivement) en ligne qui propose un système d’abonnement payant. Comme tous les journaux, la TVA sur les abonnements devrait être la TVA réduite de 2,1%.

L’État ne le voit pas de cette façon : pour eux, c’est une TVA de 20%.
Résultat : après deux ans de combat, ils doivent payer 4,1 millions d’euros.

En prime, l’amende a été majorée de 40% car l’État les considère comme fraudeurs.

Pourquoi ils leur font ça ?
Pour ceux qui ne connaissant pas Mediapart, c’est un journal qui a pour habitude de jeter des pavés dans la marre politique. Ah.

Source, plus d’infos sur cette injustice & page de don : Le mauvais coup du fisc contre Mediapart — Mediapart

J’aime beaucoup les films retraçant les débuts de l’informatique, ou juste la montée en puissance de l’Internet ou des boîtes comme Microsoft de l’époque où ils étaient des « gus dans un garage » jusqu’au moment où leur fondateurs sont les hommes les plus fortunés du monde.

En voici une sélection, contenant des films basés sur des faits réels et des documentaires :

  • Pirates de la Silicon Valley (1997), téléfilm sur la naissance de l’informatique personnel au travers de la croissance de Microsoft ou Apple ;
  • Nom de code : Linux (2002), documentaire sur le mouvement GNU, Linux et l’open-source ;
  • la revanche des geeks (2011), un documentaire sur la culture Geek ;
  • Cybertr@que (2000), téléfilm basé sur des faits réels à propos de Kevin Mitnick, un des plus grands hacker criminel de son époque (et étant passé aujourd’hui du bon côté de la force) ;
  • Une contre histoire des Internets (2012), documentaire sur l’usage d’Internet par les hacktivistes et son rôle dans la défense des droits des citoyens contre les gouvernements ;
  • Citizenfour (2014), documentaire à propos d’Edward Snowden et comment il a décidé de travailler pour les citoyens plutôt que contre eux.
  • The Imitation Game (2014), film à propos d’Alan Turing, basé sur des faits réels, concernant l’importance des sciences de l’information (« informatique ») et de la cryptographie durant la seconde guère mondiale.
  • Antitrust (2000), film critique envers la politique des grands groupes High-Tech (en particulier Microsoft, même si ça n’est pas dit) et leur méthodes pour le moins contestables quand il s’agit de défendre leur intérêts.

En voici deux autres, bien plus récents. Je les note ici, mais je les ai beaucoup moins appréciés car ce sont plus des films que des documentaires.
Même Jobs, qui est beaucoup moins bien que Pirates de la Silicon Valley :

  • The social network (2010), un film retraçant l’histoire de Facebook, de sa naissance comme un petit site jusqu’à devenir le premier site du monde ;
  • Jobs (2013), film basé sur la vie de Steve Jobs, de la fondation d’Apple à sa renaissance en 2001.

ÉDIT : ce qui suit est la liste des docu et films proposés dans les commentaires (je ne les ai pas tous vu) :