La vérité est une nuance de gris
Je reproduis ici le texte de Mr. Mondialisation initialement publié sur Facebook :
« La vérité est une nuance de gris
Non, pas 50 nuances. Mais assez pour comprendre que "la Réaction" n'est pas la solution. Vous l'entendez souvent autour de vous, ce lieu commun du critique qui plonge tête la première dans une opposition systématique. C'est tout noir ou tout blanc. “Si X à tort, son extrême inverse Y a forcément raison !” pensent-ils s'arguant d'avoir l'esprit critique. De là naissent tous les radicalismes propices à l'émergence d'un nouveau fascisme.
Mais qui peut encore ignorer que les raisonnements manichéens ne sont pas émancipateurs ? Ils ne peuvent l'être car ils s'appuient sur la facilité et l'absence de pensée. La difficulté, qui représente le chemin le moins simple à emprunter, exige de se forcer à voir l'objet sous tous les angles, y compris sous l'angle de celui qui tente de nous opprimer, afin de ne pas soi-même planter les graines d'une nouvelle oppression.
Ainsi l'histoire nous a déjà démontré que l'origine du totalitarisme s'inscrit dans une opposition radicale et naïve envers un vague ennemi désigné, symbolisant un système. Les réactionnaires prétendent ainsi qu'il n'y a qu'une solution unique : le repli identitaire. Cette réaction radicale (ici, un néo-nationalisme exacerbé) portée par beaucoup comme étant la solution contre la mondialisation sert en réalité de chien de garde aux privilégiés qui voient dans la redistribution des richesses au niveau international une menace pour leur position.
Comme l'exprimait Hannah Arendt dans "Les Origines du totalitarisme" : “Ce qui séduisait l’élite, c’était l’extrémisme en tant que tel.” Reste à espérer qu'assez de gens comprennent ces notions difficiles à saisir, car nuancées par nature, avant qu'on ne bascule tous ensemble une nouvelle fois dans l'horreur. Car oui, il est possible de faire pire qu'aujourd'hui. Et vous pouvez nous croire, ils ont les armes pour vous convaincre de détester les opprimés et d'accepter ceux qui les oppriment.
La vérité est une nuance de gris. »
Et j’ajouterais que la nuance de gris n’est valable que pour une seule idée.
Chaque personne possède plusieurs couleurs (représentant chacune une sujet pour lequel il vit) et chaque couleur se superpose à une nuance de gris, symbolisant son point de vue sur cette idée.
Certaines personnes n’ont pas ou peu d’avis sur une idée ou un sujet : la couleur de cette idée est donc absente de leur palette.
Au final, chacun est un mélange unique de plusieurs couleurs plus ou moins intenses. Une palette, en somme, un spectre coloré, représentant sa vision du monde et de sa vérité.
(toute cette symbolique n’a rien à voir avec la notion de "personne de couleur", je préfère le dire)
« La vérité est une nuance de gris
Non, pas 50 nuances. Mais assez pour comprendre que "la Réaction" n'est pas la solution. Vous l'entendez souvent autour de vous, ce lieu commun du critique qui plonge tête la première dans une opposition systématique. C'est tout noir ou tout blanc. “Si X à tort, son extrême inverse Y a forcément raison !” pensent-ils s'arguant d'avoir l'esprit critique. De là naissent tous les radicalismes propices à l'émergence d'un nouveau fascisme.
Mais qui peut encore ignorer que les raisonnements manichéens ne sont pas émancipateurs ? Ils ne peuvent l'être car ils s'appuient sur la facilité et l'absence de pensée. La difficulté, qui représente le chemin le moins simple à emprunter, exige de se forcer à voir l'objet sous tous les angles, y compris sous l'angle de celui qui tente de nous opprimer, afin de ne pas soi-même planter les graines d'une nouvelle oppression.
Ainsi l'histoire nous a déjà démontré que l'origine du totalitarisme s'inscrit dans une opposition radicale et naïve envers un vague ennemi désigné, symbolisant un système. Les réactionnaires prétendent ainsi qu'il n'y a qu'une solution unique : le repli identitaire. Cette réaction radicale (ici, un néo-nationalisme exacerbé) portée par beaucoup comme étant la solution contre la mondialisation sert en réalité de chien de garde aux privilégiés qui voient dans la redistribution des richesses au niveau international une menace pour leur position.
Comme l'exprimait Hannah Arendt dans "Les Origines du totalitarisme" : “Ce qui séduisait l’élite, c’était l’extrémisme en tant que tel.” Reste à espérer qu'assez de gens comprennent ces notions difficiles à saisir, car nuancées par nature, avant qu'on ne bascule tous ensemble une nouvelle fois dans l'horreur. Car oui, il est possible de faire pire qu'aujourd'hui. Et vous pouvez nous croire, ils ont les armes pour vous convaincre de détester les opprimés et d'accepter ceux qui les oppriment.
La vérité est une nuance de gris. »
Et j’ajouterais que la nuance de gris n’est valable que pour une seule idée.
Chaque personne possède plusieurs couleurs (représentant chacune une sujet pour lequel il vit) et chaque couleur se superpose à une nuance de gris, symbolisant son point de vue sur cette idée.
Certaines personnes n’ont pas ou peu d’avis sur une idée ou un sujet : la couleur de cette idée est donc absente de leur palette.
Au final, chacun est un mélange unique de plusieurs couleurs plus ou moins intenses. Une palette, en somme, un spectre coloré, représentant sa vision du monde et de sa vérité.
(toute cette symbolique n’a rien à voir avec la notion de "personne de couleur", je préfère le dire)