La blague du permis Internet
Ça y est, sur l’initiative de la compagnie d’assurances Axa, le gouvernement proposera un « permis Internet » aux élèves de CM2.
Selon les premiers constats, ce permis serait basé sur la peur : l’internet est dangereux, bardé de pédo-nazis-terroristes-voleurs et il faut surtout ne rien y dire si on veut rester sain d’esprit.
Étrangement, tout ceci est très vendeur pour les offres « protection Internet » du même vendeur d’assurances…
Pfff…
Internet n’est pas dangereux.
Pas plus qu’un couteau entre de bonnes mains. C’est quand on s’en sert n’importe comment que des risques peuvent apparaître. Les réseaux sociaux, forums, blogs, la webcam ne sont pas plus dangereux non plus : il suffit de les utiliser correctement et ne pas partager n’importe quoi avec n’importe qui.
Internet n’est pas plus un repère de pédo-nazis que la rue.
L’avantage des réseaux sur Internet, c’est qu’on peut bloquer (et signaler) les gens qui nous font chier : apprenez à bloquer quelqu’un sur Skype, Facebook, Twitter. Mais c’est pas parce qu’une seule personne dans une liste de 300 amis vous importune qu’il faille se replier sur soi.
Ça commence à bien faire là avec leurs campagnes de FUD sur tout : Internet c’est mal, les réseaux sociaux c’est mal, acheter en ligne c’est dangereux…
Ah… par contre ils se tiennent bien de dire pourquoi il y a des dangers, où ils sont réellement et surtout : comment les éviter. Ça ça serait de la vrai pédagogie : expliquer pourquoi et comment.
Parce que là, leur propagande par la peur dans un contexte politique déjà très anti-Internet, ça me rappelle une définition bien précise : celle du terrorisme : « Le terrorisme est l'emploi de la terreur à des fins politiques. ».
Il serait pas mal aussi d’apprendre aux gens les côtés techniques de l’informatique : installer des mises à jour de sécurité, utiliser un antivirus, détecter un site contrefait (merci WOT) et accessoirement à se protéger des gouvernements trop curieux avec Tor, GPG ou des VPN.
Bref, ce permis Internet me semble encore une bonne bouse pondu par et pour des intérêts privés et qui arrange pas mal un gouvernement de vieux technophobes.
Selon les premiers constats, ce permis serait basé sur la peur : l’internet est dangereux, bardé de pédo-nazis-terroristes-voleurs et il faut surtout ne rien y dire si on veut rester sain d’esprit.
Étrangement, tout ceci est très vendeur pour les offres « protection Internet » du même vendeur d’assurances…
Pfff…
Internet n’est pas dangereux.
Pas plus qu’un couteau entre de bonnes mains. C’est quand on s’en sert n’importe comment que des risques peuvent apparaître. Les réseaux sociaux, forums, blogs, la webcam ne sont pas plus dangereux non plus : il suffit de les utiliser correctement et ne pas partager n’importe quoi avec n’importe qui.
Internet n’est pas plus un repère de pédo-nazis que la rue.
L’avantage des réseaux sur Internet, c’est qu’on peut bloquer (et signaler) les gens qui nous font chier : apprenez à bloquer quelqu’un sur Skype, Facebook, Twitter. Mais c’est pas parce qu’une seule personne dans une liste de 300 amis vous importune qu’il faille se replier sur soi.
Ça commence à bien faire là avec leurs campagnes de FUD sur tout : Internet c’est mal, les réseaux sociaux c’est mal, acheter en ligne c’est dangereux…
Ah… par contre ils se tiennent bien de dire pourquoi il y a des dangers, où ils sont réellement et surtout : comment les éviter. Ça ça serait de la vrai pédagogie : expliquer pourquoi et comment.
Parce que là, leur propagande par la peur dans un contexte politique déjà très anti-Internet, ça me rappelle une définition bien précise : celle du terrorisme : « Le terrorisme est l'emploi de la terreur à des fins politiques. ».
Il serait pas mal aussi d’apprendre aux gens les côtés techniques de l’informatique : installer des mises à jour de sécurité, utiliser un antivirus, détecter un site contrefait (merci WOT) et accessoirement à se protéger des gouvernements trop curieux avec Tor, GPG ou des VPN.
Bref, ce permis Internet me semble encore une bonne bouse pondu par et pour des intérêts privés et qui arrange pas mal un gouvernement de vieux technophobes.