Pourquoi le flat design sux
Le flat design dans les interfaces des sites-web, des logiciels et même ailleurs, c’est assez à la mode en ce moment.
Ça consiste tout simplement à supprimer les dégradés, les arrondis et bien souvent aussi à l’usage d’icônes monochromes et sans détails, purifiés :
Par exemple, depuis peu, le logo de Google a changé pour du flat :
Et dans Android, entre la version 2.3 de 2010 et 4.1 de 2012 :
À première vue, c’est joli : on a droit à une suppression du bruit visuel, celui apporté par les dégradés, arrondis, détails, ombres et bordures.
Sauf que… Pour l’interface d’Android, on a un design « flat » utilisé sur un téléphone dont la coque est arrondie, avec des reflets brillants et des dégradés, des dessins et des bordures partout.
Au final : ça loupe tout : une interface flat-design dans un appareil au look fancy. Et c’est moche.
Pour moi, dans le design, il faut que tout suive. Autrement, ça donne des contrastes visuellement contestables. Regardez par exemple le design entre le Samsung Galaxy S3 et le Sony XPeria S : le premier est arrondi avec une interface flat, et le second est flat avec une interface flat. Je ne possède aucun des deux téléphones, mais visuellement parlant, je trouve quand même le Sony est beaucoup plus adapté à son interface logicielle.
Pour une interface flat, il y a aussi le Nokia Lumia et il aurait pu y avoir l’Ubuntu Edge, que je trouve très classe.
Il y a des choses qui ne vont pas ensemble, et parmi ça il y a le design fancy et le flat qui donnent quelque chose d’horrible quand on les mélange.
Pour les interfaces sur ordinateurs, il n’y a rien à faire : entre une interface flat et une interface plus classique, je préfère largement le deuxième. L’autre me donnant toujours cette impression de travailler sous Windows 95.