Je regarde des idées, pas ceux qui les ont !
Parfois on m’a fait la remarque du genre « hé, mais tu as vu qui tu cites ? l’idée que tu propose vient d’un gros faschiste-pédo-tueur-nazi-pirate-communiste-traître ! ».
On me dit que je cite tantôt le FN, tantôt les Verts, puis les Africains, les Russes, les Aztèques, les pingouins, les Pokémon… que ça ne tient pas la route, qu’il n’y a pas de « logique ».
À ceux qui se demandent à quoi je joue, qui pensent que je me contredis, qui ne comprennent pas pourquoi je change toujours mes sources d’idées (voire d’inspiration), sachez juste que je ne regarde pas qui propose une idée, mais que je regarde l’idée en elle-même.
Ceux qui me font ces remarques sont — selon moi — ceux qui refusent d’attribuer une bonne idée à un salaud et une mauvaise idée à un génie. Et ça, c’est dommage : car même un crétin peut un jour avoir une idée qui va améliorer la face du monde.
La nature m’a donné un cerveau me permettant de réfléchir par moi-même et d’imaginer des choses d’une grandeur infinie. Et je devrais l’éteindre et suivre les autres aveuglément ? Navré mais non.
Je veux pouvoir être libre de penser par moi-même et pas par les autres. Je veux pouvoir être libre de dire quelque chose sans que l’on me sorte « ah t’as des idées de communistes » ou « ah tes idées sont capitalistes ». Stop ! J’ai des idées à moi, j’ai des idées qui me vont : on s’en fiche si elles ont été émises par untel ou par un autre : je les trouve bonnes.
On ne peut pas créer un monde meilleur en n’écoutant qu’une seule personne, qu’un seul groupe, qu’un seul parti politique ou un seul gourou. Le monde est construit parce que l’humanité toute entière est là ou a été là, parce que chacun peut donner ses idées et parce que le monde conserve celles qu’elle juge bonnes et rejette celles qu’elle juge mauvaises (un peu comme le fait la nature, avec la sélection naturelle), peu importe leur origine ou leur cause.
Je pense que la société devrait prendre ce qu’il y a de bon de tous les côtés plutôt que de prendre le bien et le mal se trouvant d’un seul côté (en politique, par exemple).
La perfection du monde devrait être le but recherché constamment, sans avoir à accepter quelque chose qui ne va pas.
Et c’est bien ce que je fais ici : partager des choses que j’estime être digne d’intérêt pour moi, peu importe leurs origines et spécialement si elles sont sorties de leur contexte.