Le nucléaire et pourquoi il n’est pas (encore) envisageable de s’en passer…
On va vraiment finir par croire que je suis à la solde des industriels du nucléaire et je vais finir par perdre tout crédibilité, mais je m’en fiche : j’en remets une couche.
Alors ok, l’industrie du nucléaire a divers inconvénients :
Je ne parlerais pas plus des avantages comme le rendement gigantesque, la possibilité d’adapter la production à la demande à chaque instant et l’indépendance de toute variable climatique : personne à part les pro-nucléaires cinglés et payés par les lobbies du nucléaire ne voit ces avantages-là.
Bien. Je crois que tout le monde veut s’en passer.
Qui a des solutions ?
Le renouvelable vous dites ? Voyons voir…
Le solaire photovoltaïque n’est pas possible partout ni tout le temps (météo oblige) et la production de panneaux est loin d’être propre. Il ne faut peut-être que 5 ans pour compléter le bilan énergétique mais pas au niveau des polluants émis, comme les vapeurs d’acides et autres composés aluminés ou soufrés de la production du bore ou de l’arsenic utilisé dans ces cellules, et les quantités importantes de di- et monoxyde de carbone rejetées dans la préparation du silicium et du phosphore seul.
Il reste cependant le solaire thermique pour chauffer de l’eau mais c’est quand on en a le plus besoin qu’il est le moins productif (en hiver).
Les éoliennes ? On me parle dans mon précédent article de l’impact sur le paysage des fils électriques reliant les centrales nucléaires très productives qu’ils pourraient remplacer par plusieurs petites centrales de renouvelables moins éloignées des consommateurs. N’étaient-ce pas les mêmes qui râlaient tout le temps de l’impact d’une éolienne sur le paysage ? Et les mêmes que ceux qui se plaignent du bruit des éoliennes (ces derniers n’ont manifestement jamais vu une éolienne en vrai) ?
Et là encore : quelles zones habitées sont susceptibles de recevoir des champs entiers d’éoliennes qui tourneront toute la journée, tous les jours, de façon régulière ? Même question pour les petites éoliennes individuelles ?
La géothermie ? Excepté l’Islande qui est un exemple magnifique d’exploitation de la géothermie (>90% de l’énergie produite par l’île), les zones comme ça ne sont pas nombreuses. De plus, les zones où la géothermie est réellement exploitable ne sont pas les zones habitables (souvent des zones à forte activité volcanique) donc il faut toujours transporter l’électricité avec des câbles…
Ou alors il faudrait les utiliser pour produire de l’hydrogène (selon moi une énergie d’avenir pour le transport routier et pas assez exploitée, mais ce sont d’autres lobbies cette fois).
L’hydraulique ? Les barrages ? Encore une fois : les écologistes — premiers à prôner l’usage du renouvelable — sont aussi les premiers à râler contre les barrages et leur impact sur la nature (blocage des rivières, zones à inonder, etc.). Faudrait savoir ce que l’on veut.
Sans compter les quantités énormes de béton utilisées pour construire ces barrages (la production de béton libère dans le monde 4 à 5 fois plus de CO2 que l’aviation civile, chaque année). Mais ça tout le monde s’en fout : c’est re-nou-ve-lable et tu peux pas test !
L’un dans l’autre ça donne à mon avis quelques sujets de réflexions : ok le nucléaire cay-le-mal, mais aucune des formes d’énergie renouvelable n’est propre non plus à la construction (hydraulique, photovoltaïque), ni sans impact physique sur l’environnement (barrages hydrauliques, centrales hydrauliques marémotrices), ni toujours envisageable à proximité des zones habitées (toutes) et possibles tout le temps de façon indépendante de la météo (toutes sauf les centrales hydrauliques marémotrices et la géothermie).
Et ne me parlez pas de stocker l’électricité dans des batteries : c’est encore plus polluant que n’importe quoi d’autre.
Alors quoi faire ?
Couper le courant partout et se passer d’électricité totalement ? Se tourner vers le charbon ? Vous n’êtes pas sérieux j’espère ?
Non, je pense que le nucléaire est, à défaut d’avoir autre chose de crédible, une solution d’avenir à condition de trouver d’autres méthodes comme la technologie au Thorium, qui reste du nucléaire mais beaucoup moins polluante. Les réacteurs à fusion sont encore à étudier. Et la recherche sur le traitement des déchets n’est pas fermée non plus, je présume.
Alors ok, l’industrie du nucléaire a divers inconvénients :
- les matières premières sont radioactives, y compris dans les mines ;
- les déchets le sont encore plus (et il y a un problème de stockage) ;
- quand ça pète, ça pète ;
- les centrales consomment une part très importante de l’eau douce ;
- les centrales rejettent une eau réchauffée (mais pas radioactive, comme j’ai entendu) dans les rivières (ce qui n’est pas bon pour la faune et la flore) ;
- les centrales rejettent de la vapeur d’eau dans l’atmosphère (gaz à effet de serre aussi).
Je ne parlerais pas plus des avantages comme le rendement gigantesque, la possibilité d’adapter la production à la demande à chaque instant et l’indépendance de toute variable climatique : personne à part les pro-nucléaires cinglés et payés par les lobbies du nucléaire ne voit ces avantages-là.
Bien. Je crois que tout le monde veut s’en passer.
Qui a des solutions ?
Le renouvelable vous dites ? Voyons voir…
Le solaire photovoltaïque n’est pas possible partout ni tout le temps (météo oblige) et la production de panneaux est loin d’être propre. Il ne faut peut-être que 5 ans pour compléter le bilan énergétique mais pas au niveau des polluants émis, comme les vapeurs d’acides et autres composés aluminés ou soufrés de la production du bore ou de l’arsenic utilisé dans ces cellules, et les quantités importantes de di- et monoxyde de carbone rejetées dans la préparation du silicium et du phosphore seul.
Il reste cependant le solaire thermique pour chauffer de l’eau mais c’est quand on en a le plus besoin qu’il est le moins productif (en hiver).
Les éoliennes ? On me parle dans mon précédent article de l’impact sur le paysage des fils électriques reliant les centrales nucléaires très productives qu’ils pourraient remplacer par plusieurs petites centrales de renouvelables moins éloignées des consommateurs. N’étaient-ce pas les mêmes qui râlaient tout le temps de l’impact d’une éolienne sur le paysage ? Et les mêmes que ceux qui se plaignent du bruit des éoliennes (ces derniers n’ont manifestement jamais vu une éolienne en vrai) ?
Et là encore : quelles zones habitées sont susceptibles de recevoir des champs entiers d’éoliennes qui tourneront toute la journée, tous les jours, de façon régulière ? Même question pour les petites éoliennes individuelles ?
La géothermie ? Excepté l’Islande qui est un exemple magnifique d’exploitation de la géothermie (>90% de l’énergie produite par l’île), les zones comme ça ne sont pas nombreuses. De plus, les zones où la géothermie est réellement exploitable ne sont pas les zones habitables (souvent des zones à forte activité volcanique) donc il faut toujours transporter l’électricité avec des câbles…
Ou alors il faudrait les utiliser pour produire de l’hydrogène (selon moi une énergie d’avenir pour le transport routier et pas assez exploitée, mais ce sont d’autres lobbies cette fois).
L’hydraulique ? Les barrages ? Encore une fois : les écologistes — premiers à prôner l’usage du renouvelable — sont aussi les premiers à râler contre les barrages et leur impact sur la nature (blocage des rivières, zones à inonder, etc.). Faudrait savoir ce que l’on veut.
Sans compter les quantités énormes de béton utilisées pour construire ces barrages (la production de béton libère dans le monde 4 à 5 fois plus de CO2 que l’aviation civile, chaque année). Mais ça tout le monde s’en fout : c’est re-nou-ve-lable et tu peux pas test !
L’un dans l’autre ça donne à mon avis quelques sujets de réflexions : ok le nucléaire cay-le-mal, mais aucune des formes d’énergie renouvelable n’est propre non plus à la construction (hydraulique, photovoltaïque), ni sans impact physique sur l’environnement (barrages hydrauliques, centrales hydrauliques marémotrices), ni toujours envisageable à proximité des zones habitées (toutes) et possibles tout le temps de façon indépendante de la météo (toutes sauf les centrales hydrauliques marémotrices et la géothermie).
Et ne me parlez pas de stocker l’électricité dans des batteries : c’est encore plus polluant que n’importe quoi d’autre.
Alors quoi faire ?
Couper le courant partout et se passer d’électricité totalement ? Se tourner vers le charbon ? Vous n’êtes pas sérieux j’espère ?
Non, je pense que le nucléaire est, à défaut d’avoir autre chose de crédible, une solution d’avenir à condition de trouver d’autres méthodes comme la technologie au Thorium, qui reste du nucléaire mais beaucoup moins polluante. Les réacteurs à fusion sont encore à étudier. Et la recherche sur le traitement des déchets n’est pas fermée non plus, je présume.