gun pointed on innocent Une des choses à quoi on reconnait les ennemis de la liberté d’expression de la pensée sur l’Internet, c’est leur méconnaissance des internautes.

L’effet Streisand c’est quand une idée, un article, une photo ou autre se répand de plus en plus au fur à mesure qu’on veut la censurer. Elle tient son nom de Barbra Streisand qui en voulant censurer sur le net une photo lui appartenant a vu sa photo se répliquer de plus en plus. Au final, une affaire qui serait restée dans l’ombre a fait le tour du monde et des média.

Aujourd’hui, c’est Linux FR qui reçoit un courrier d’avocat de la part de Linkeo pour la censure d’un des commentaires sur leur site.
C’est bien les gars : grâce à votre agressivité, toute la France est maintenant au courant : tous les blogs francophones en parlent.
Quant à votre censure ? L’internet n’oublie pas : les messages sont là et ailleurs aussi. Fail.

EDIT : Le site s’explique : « il n’est pas toujours bon de répondre aux attaques des internautes ». Faux : répondre est toujours bien. Il suffit de répondre comme tout le monde, pas en envoyant des avocats ni réclamer n’importe quoi et finir par dire « spanou® ».

Aux autres entreprises : suivez le lien vers le site de Korben pour quelques astuces et éviter ce genre de choses : les internautes n’aiment pas vos armées d’avocats agressifs. Ils préfèrent parler à des humains normaux et discuter.

Aux internautes : lisez le lien de Ploum : l’effet Streisand est de votre côté. Le peuple dispose aujourd’hui d’un moyen extrêmement puissant pour se défendre : l’entraide et la fratrie de la blogosphère : si un seul d’entre nous reçoit des pression d’un grand groupe sans scrupules, alors tout le monde partagera, tout le monde en parlera et tout le monde saura.
Personne n’arrivera plus à nous réduire au silence impunément !

Oui, l’internet peut faire peur. Mais il faut : les riches porte-feuilles ont pris l’habitude de prendre leur aise et de poser leurs fesses sur les textes de loi. Tout ça doit changer.

image de Stéfan

MISE À JOUR 16/10/2014 : la sortie de Firefox 33 rend cette page obsolète (l’astuce ne marche plus).
Pour continuer à avoir une barre de signets verticale, utilisez cet module : Vertical Toolbar.
Si vous mettez à jour après avoir utilisé mon astuce ci-dessous, vous pouvez masquer la barre personnelle et supprimer les fichiers userChrome.js et userChrome.css.


L’un des challenges sur un navigateur c’est d’avoir le plus de choses à l’écran pour tout avoir à porté de mains (options, favoris…) sans trop réduire la place à l’écran.

Le navigateur Opera permet d’agencer les barres d’outils dans tous les sens, y compris verticalement : les écrans étant toujours plus large que haut, je préfère mettre le plus de choses sur les côtés et ainsi avoir de la place en hauteur. très pratique.

Firefox permet aussi de le faire, en bidouillant un peu : avant d’avoir un menu unifié, je plaçais mes icônes à côté de la barre d’outils, comme ici. Maintenant, je ne peux plus : ce sont les onglets qui ont pris cette place.

L’avantage de Firefox, c’est que l’interface elle-même est un simple arbre « DOM » : donc du XML ! Et on peut y appliquer tout le CSS et le Javascript que l’on veut. C’est d’ailleurs ce que font toutes les extensions.

Dans ce qui suit, vous verrez comment avoir une barre latérale pour vos favoris, comme ça :
firefox astuce barre latérale
Ce qu’il faut avant de commencer :
  • Installer le module userChrome.js : il permet de faire des fichiers JS utilisateurs.
  • Créer un fichier userChrome.js dans le dossier « chrome » du dossier de profil de Firefox.
  • Créer un fichier userChrome.css dans le même dossier.

Ouvrez les deux fichiers (css et js) dans un éditeur de texte et copiez y ce qui suit :

Dans le fichier JS :
document.getElementById('PlacesToolbarItems').orient = "vertical";

Dans le fichier CSS :
#PlacesToolbarItems {
    width: 30px!important;
    height: 100%!important;
}
#PersonalToolbar {
    position: fixed!important;
    top: 60px!important;
    right: 0!important;
    width: 30px!important;
    height:100%!important;
}
#personal-bookmarks {
    width: 30px;
}
.bookmark-item .toolbarbutton-text {
    display: none !important;
}
#browser, #browser-bottombox {
    margin-right: 30px!important;
}

Enregistrez alors les fichiers et redémarrez Firefox.
Normalement ceci marchera partout, quelque soit la version de Firefox supérieure à la version 4.

La seule chose qui peut éventuellement demander une adaptation de votre part, c’est le top: 60px!important; : peut-être aurez-vous besoin de mettre 100px ou 80px pour éviter que la barre latérale ne déborde sur l’interface en haut.

juice S’il y a bien un truc dont je n’aime pas le goût, c’est l’aspartame et les édulcorants.
Je ne sais pas si je suis le seul, mais ces produits laissent un arrière-goût amèr-sucré désagréable qui reste longtemps en bouche. C’est dégueulasse.

Le problème c’est qu’on en trouve partout. Du moins en Hollande : on ne peut plus trouver un seul produit « normal » sans chercher pendant des heures.

Même le jus de fruit le plus 100% fruits, le plus sans colorants ou le plus simple contient des édulcorants et des sucres en moins. Je ne suis pas spécialement du genre à faire gaffe à ça, mais ce goût… Il se remarque tout de suite et je n’aime pas ça.

C’est vraiment du n’importe quoi : dans la magasin du coin il n’y a aucun paquet de jus de fruit sans édulcorants. Pas un seul. Même chose pour les sodas, y compris l’icetea. Et pour trouver un sirop sans édulcorants, bonne chance également.

C’est quoi ce foutage de gueule à la fin ?

Bientôt il vont aussi retirer le sucre des fruits pour le remplacer avec leurs farines au goût sucré ?

image de Mickael Porter

En webmastering, je n’ai jamais cessé d’apprendre, depuis le début, et de corriger mes erreurs du passé. Voici une petite liste de choses qu’il faut ou ne faut pas faire. Ça n’a rien d’officiel, mais croyez-moi, vous me remercierez un jour.

Ces astuces permettront une mise à jour facile de votre site, une bonne capacité à évoluer et un code propre.
Notez que je code mes pages statiques dans un éditeur de texte et que mon site ne contient pas uniquement un blog. Certaines astuces ne s’appliquent donc pas à tout le monde ou seront dures à appliquer dans certains cas.
Ajoutez que je ne parle pas des bases des langages eux-mêmes (par exemple de toujours utiliser une police générique à la fin de font-family en css), que je considère comme acquis.

Les fichiers HTML, l’organisation des dossiers

  • Gardez les noms de fichiers courts, sans majuscules ni espaces. Donnez leurs des noms clairs et explicites.
  • Utilisez seulement des lettres minuscules, des chiffres, et favorisez les tirets « - » au lieu de l’underscore « _ » à la place des espaces.
  • Si vous avez plusieurs pages : utilisez des dossiers au lieu de pages (ex /a-propos/index.html et /contact/index.html au lieu de a-propos.html et contact.html) : c’est plus pratique, surtout quand vous voudrez ajouter des images pour chaque page.
  • utilisez des URL relatives partout : liens, images, styles, scripts… (très pratique si vous changez de nom de domaine ou qu’un dossier doit être déplacé).
  • Placez un fichier favicon.ico à la racine du site.
  • Si une page devient obsolète, indiquez-le sur la page. Ne supprimez jamais une page, au pire déplacez-la.

Pour le codage des pages

  • Préparez-vous un modèle de fichier HTML.
  • Donnez des extensions .php à vos fichiers : perso j’ai débuté avec des fichiers .html qu’il a fallu renommer en .php quand j’ai commencé à utiliser du PHP.
  • Avec PHP : préparez un fichier head.php (contenant les <head> avec les balises classiques) et foot.php (avec un nom de l’auteur, une licence par exemple) et utilisez ensuite un include() ou un readfile() : plus pratique pour changer le header ou le footer sur toutes les pages en une seule fois.
  • Utilisez un encodage de caractère dans la page (ça évitera au navigateur d’en choisir un au hasard).
  • Utilisez l’encodage de caractère UTF-8 au lieu de tout le reste : c’est le plus puissant, le plus universel et le plus pratique (et simple à retenir, en plus de ça), même si ce n’est pas l’ASCII que le W3C recommande.
  • Donnez des versions à vos scripts et à vos pages. Ajoutez (au moins en commentaires) la date de création et la date de dernière mise à jour.
  • N’utilisez jamais des liens raccourcis (dans le genre de tinyurl.com ou de bit.ly) : ils ne sont pas pérennes dans le temps.
  • Prenez le temps de faire un code valide W3C : c’est pas compliqué à faire. Codez un site web correctement ou pas du tout.

Pour les scripts, images, fichiers liés

  • Hébergez tout vous-même. Ne liez rien sur les sites externes (même pas les polices d’écritures de Google Font, ou les images-bouton « like » de Facebook ou Flattr). Idéalement il faut que votre site fonctionne et s’affiche à 100%, même si tous les autres sites au monde sont HS.
  • N’utilisez que des formats standards pour les fichiers : png et jpg au lieu de bmp et gif dans le cas des images, par exemple.
  • Pour les PDF, si vous utilisez l’intégration de Scribd, proposez un lien de téléchargement direct (des chatons meurent tous les jours à cause de liens directs qui manquent)…
  • Mettez des balises alt aux images (obligatoire et important pour la SEO) et des dimensions qui s’adaptent !

Pour le CSS

  • Utilisez du CSS pour le design et le JavaScript pour les évènements sur la page. Le JS ne doit pas être utilisé pour la mise en page.
  • Utilisez un fichier CSS externe pour plusieurs pages. Si vous le modifiez, ce seront toutes les pages qui seront mises à jour d’un coup !
  • Dans le CSS aussi, mettez tous vos fichiers en local, pas vers des @import sur des sites externes.
  • Bannissez les @imports : c’est très mauvais pour la vitesse de chargement des pages (ça aussi, ça tue des chatons et même des poussins !).
  • Si vous ajoutez des propriétés spécifiques pour un navigateur, ajoutez aussi ceux pour les autres navigateurs (-webkit-, -o-, -ms-, -moz-, -khtml-).
  • Ajoutez une feuille de style pour l’impression.
  • Restez au courant des nouvelles propriétés CSS, ainsi que leur support dans les navigateurs.

Dans tous les cas, évitez les trucs listés ici.

Drapeau du Copyreich.

Copyreich n. m.
Système oppressif aux méthodes mafieuses imposé au nom du droit d’auteur par les industriels de la culture.
Éthym : Copyright +‎ Reich.


Il s'agit de toutes les lois débiles mises en place par l'industrie du disque, et plus largement de la culture pour protéger ses intérêts et bafouer ceux de la société.

Citons par exemple :

  • blocage ou fermeture de sites légitimes ;
  • harcèlement de sites jusqu'à ce qu'ils retirent des contenus gênant (mais légaux) ;
  • taxation d'un nombre incalculable de produits au nom du droit d'auteur (autoradios, cloud, cartes SD, GPS...) ;
  • instaurations de frontières inexistantes pour devoir payer plusieurs fois pour la même chose (ie : géoblocking) ;
  • mises en places de DRM pour empêcher de lire un fichier ou un disque sur certains appareils, disque et fichiers que l’on a pourtant achetés.

Que les industriels de la culture appliquent leurs règles débiles sur leurs œuvres qu’ils veulent tuer, je m’en fiche un peu pour eux.

Mais qu’ils demandent la censure de choses qui sont totalement légales mais qui les gênent tout simplement, ça commence à faire chier.

La notion de « dictature du copyright », ou tout simplement Copyreich, prend tout son sens par exemple quand les industriels demandent à Google de censurer les résultats pour un documentaire concernant The Pirate Bay : le film lui-même est placé sous une licence de libre diffusion par son auteur et les industriels n’ont aucun moyen légal de le faire censurer. Du coup, ils font pression pour empêcher les moteurs de recherche de permettre de trouver ce film. C’est mafieux.

La protection et la rémunération des auteurs, qu’ils disent ? Dans les faits, les industriels n’hésitent même pas à attaquer les artistes eux-mêmes en justice, ces derniers voulant récupérer leurs propres enregistrement.

La protection des artistes n’a jamais été leur but.

MÀJ

  • 2018-06-20 : taxe Google, taxe sur les liens, et responsabilités des hébergeurs : validées par l’UE.
  • 2018-01-20 : Google modifie sa recherche d’image pour satisfaire les ayants-droit, et faire chier les utilisateurs.
  • 2016-06-20 : les sites d’images veulent taxer Google, au nom du droit d’auteur, évidemment, parce que ce dernier indexe ce que les sites mettent publiquement à disposition de tout le monde…
  • 2015-11-10 : les ayant-droit veulent une amende automatique.
  • 2015-05-29 : le droit d’auteur ne s’applique qu’aux riches, c’est à dire qu’eux seuls peuvent en user et en abuser. Les particuliers, eux, n’y ont pas droit.
  • 2014-11-05 : les ayants-droit veulent pouvoir sanctionner les internautes avant qu’ils piratent (en fait ils ne veulent pas attendre qu’une infraction en commise pour être payé)

Image originale de Bajazet (lien mort)

Tenez, vous saviez d’où venaient les formes des régions dans Pokémon ?
Regardez les régions et approchez la carte du Japon, vous verrez :

les regions dans pokemon
Certains se sont amusés à refaire toute la carte comme ça !

On trouve même les autres pays comme la France et c’est assez joli !

D’ailleurs, vous savez à quoi va ressembler la prochaine région, Kalos, des versions X et Y ? À ça :

pokemon kalos region
C’est familier non ?

Et le fait que le trailer du jeu laisse clairement apparaître Pikachu dans ce qui semble être la tour Eiffel, et son attaque venir de l’Europe, oui, ça ne laisse aucun doute !

À l’instar de Seb, excédé, qui distribue un script pour bloquer des trucs dans les pages web, moi ce qui commence à me faire chier de plus en plus c’est ça, concernant les cookies :

cookies-accepter
Oui, les sites qui demande avec un gros popup débile (laissant guère le choix, btw) s’ils peuvent accepter les cookies me font chier, et ce site (Oracle) n’est pas le seul.

Pourquoi ?

Premièrement : Parce que les cookies font partie du Web. Est-ce que le site web vous demande s’il peut utiliser du CSS pour les couleurs ? Demande-t-il pour utiliser des scripts ? Des liens ? Des images ? Non.

Deuxièmement : c’est une question totalement hypocrite ! Ça fait des années que ces sites utilisent des cookies pour espionner les habitudes des visiteurs, et là ils nous demandent gentiment s’ils peuvent continuer ? La loi les oblige, ok, mais c’est hypocrite quand même.

Troisièmement : le site ne fonctionne pas si on refuse. C’est complètement CON : certains sites redemandent en boucle jusqu’à ce qu’on dise oui. Merde.
Est-ce que votre frigo vous colle un popup pour dire « attention ! En utilisant le frigo, vos aliments resteront froids ? Oui / Non / Annuler ».

Ouais, je sais bien que ceci est à cause d’une directive européenne, mais ceux qui ont pondu ça ne servent à rien quand il s’agit de technologie : la directive dit que tous les sites web devraient demander l’autorisation pour stocker des cookies : ben on a pas terminé avec ça…

Je vous le dis clairement dans ma page « à propos » : mon site utilise des cookies. Et il en utilisera toujours (oui j’en ai besoin : c’est pour la gestion de session). Si vous n’en voulez pas, barrez-vous ou bloquez-les vous-même !
Je vais pas me priver d’une partie des technologies mises à ma disposition pour faire plaisir à des costards cravates qui ne savent pas de quoi ils parlent. Le problème vient surtout de l’éducation des utilisateurs et ça c’est le rôle de l’école : pourquoi en 2013, les élèves de collège/lycée (qui utilisent tous un ordinateur) ne savent pas ce qu’est un cookie ? Un script ? Là est le problème.

Les gens savent qu’il ne faut pas mettre les doigts dans une prise, ou une cuillère dans le micro-onde, non ? Alors pourquoi ils apprennent pas aussi comment protéger un ordinateur ?

Some faith in humanity has been restored Non Monsieur, l’Internet n’est pas un monde où règne le crime, l’Internet n’est pas un repère à nazis et à terroristes anonymes.

Bien sûr il y a des cons, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais ce n’est pas propre à l’Internet. L’internet est le reflet de notre société et si vous ne l’aimez pas, c’est pas le reflet qu’il faut changer.

L’Internet est un monde où chacun contribue, où chacun partage : le monde du partage y a remplacé le partage du monde. L’Internet permet de s’affranchir des préjugés quand on parle aux autres : il n’est plus question d’âge, de couleur de peau, d’origine ou de niveau social : on y est tous des personnes avec les mêmes passions, et c’est ça qui compte. Sur le net, chacun est capable de faire de belles choses, de les partager et d’aider son prochain.

On a pas besoin d’être sur place, on a pas besoin de passer à la télé, on a pas besoin de faire douze ans d’études, ni d’être fortuné : quel que soit votre talent, on peut en faire profiter les autres : partagez ce que vous faites, montrez au monde ce que vous savez faire. Ça ne coûte pas grand-chose, mais ça peut rendre les gens heureux.

L’internet permet le partage des idées et des talents, mais aussi des émotions.

Exemple avec cet homme : un sans-abris, dont une petite vidéo postée sur Youtube par quelques personnes qui croisèrent son chemin a rendu suffisamment célèbre pour créer un buzz sur le Web.
Les internautes lui ont permis de lever plus de 3000 dollars dans une campagne de dons, qu’ils lui ont donné en main propre avec quelques vêtements. La réaction de l’homme me laisse sans voix.

Je trouve ça magnifique.

Ça permet de remettre un peu de foi dans l’humanité de temps en temps.

cyberpirate
Ayé, le CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel ~ flics de la TV et de la radio) va remplacer la HADOPI pour envoyer des amendes à ceux qui font encore tourner l’industrie du disque.
Bien sûr, les amendes seront automatisées et toujours envoyées sur base de l’IP, ce qui reste aussi aberrant qu’avant : pas de changement dans la connerie…

La décision est due au fait que la Hadopi n’a jamais suspendu aucune connexion : ce n’est donc pas du tout rentable pour l’entreprise politique. Maintenant, les amendes vont arriver : bien plus rentable, hein. Un problème ?

Une solution si vous êtes en France et que vous ne voulez plus être fliqués et flicables : prenez un VPN à 5€/mois et toutes vos connexions seront chiffrées et sortiront au Panama ou en Islande.

PS : @maman : tu peux continuer à télécharger des MP3 sur Youtube comme je te l’ai appris, tu ne crains rien du tout.


MAJ 13/05/2013 :, concernant le communiqué de la Hadopi.

Enfin, le rapport ne néglige pas l’importance d’une fonction d’observation étendue, fortement indépendante et capable d’accéder aux informations nécessaires, placée au cœur de tout dispositif public dédié aux usages culturels sur internet.

Traduction :
  • Espionnage généralisé avec mouchard (« une fonction d’observation étendue »)
  • avec DPI (« capable d’accéder aux informations nécessaires »)
  • par une police privée (« fortement indépendante »)
  • pour les industriels de la culture (« dédié aux usages culturels »)

image de 4chan

linux tux star wars Pourquoi installer une distribution GNU/Linux en cinq minutes sur son ordi ? Pourquoi ce système, où vous pouvez télécharger des logiciels testés et approuvés par tout le monde en un seul clic ? Pourquoi utiliser un environnement simple, stable, rapide, résistant aux virus ?

Exigez Windows ! Tellement bogué, tellement chiant, tellement fermé !
Windows est cher, oui, mais ce n’est pas un problème : vous avez trop d’argent de toute façon. Et puis entre nous : ça allègera un peu votre porte-feuilles beaucoup trop volumineux, hein ? Et ça relancera peut-être l’économie, qui sait : l’argent partira aux USA dans les poches de l’homme le plus riche du monde.

Si vous n’avez pas envie de vous délester des cent cinquante euros d’une licence unique pour Windows, qui sera inutilisable quand vous changerez de disque dur ou de clavier, vous pouvez vous rendre sur les sites de partage (comme The Pirate Bay) : des gens mal intentionnés seront plus que ravis de vous proposer la toute dernière version de Windows H4xor tout à fait gratuitement !
Le logiciel sera évidemment bourré de virus, de chevaux de Troie et autres logiciels malveillants, mais ce n’est pas grave : vous aurez un système encore plus buggé pour vous la péter devant vos potes et ça, c’est quand même la grande classe.

Par la même occasion, si vous rencontrez un ami « qui s’y connait » et qui vous propose d’installer Libre Office alors que vous vouliez Microsoft Office, refusez !
Oui, Libre Office est libre de tout droit, gratuit, disponible partout et tout le temps (même sur une clé USB), fonctionnera toujours et produira des documents que tout le monde pourra toujours lire mais il ne rivalise pas avec un logiciel payant, fermé et installable sur un seul ordinateur à la fois et qu’il faudra lui aussi réinstaller à chaque fois que vous brancherez la souris ; de toute façon vous adorez ré-installer vos logiciels depuis des CD rayés (bien que vous n’avez plus de lecteur CD).

N’oubliez pas non plus de télécharger Adobe Photoshop : soit la version légale à 3600$ et utilisable seulement depuis chez vous et connecté à Internet, soit la version Tipiak remplie de chevaux de Troie qui rendra votre ordinateur accessible aux pirates depuis la Chine ou Roumanie mais généreusement offerte sur les sites de partage.
Surtout, n’installez pas The GIMP : son homologue gratuit, libre, interopérable, léger et qui fait exactement la même chose (les virus en moins).

Concernant votre navigateur, je vous conseille d’utiliser Internet Exploser : quand une page web s’affiche correctement c’est bien, mais ça n’a pas de goût. Optez pour un affichage aléatoire de la page ! C’est quand même plus joli quand votre ordinateur ressemble à un Picasso différent chaque jour.

Bref, laissez tomber GNU/Linux, Libre Office, The GIMP et Firefox : ils sont trop gratuit, trop libre et trop bien pour vous. Choisissez un logiciel fermé, payant et rempli de virus à la place ! L’informatique ne serait pas ce qu’il est si tout se déroulait toujours comme prévu et en toute sécurité : il faut pimenter sa vie avec des messages d’erreurs, des toolbar à la con, des écrans bleus, des ré-installations tous les deux jours, des clés de produits, des antivirus (ou l’absence d’anti-virus, surtout).

En référence à :

image uploadée par 4chan

windows buster
Ceci est un article de Julien, qui résume le calvaire d’installer une distribution GNU/Linux sur un ordi bridé avec l’UEFI :

« Utilisateur de Windows 8, je remarque que le pc se met à planter régulièrement et je tente donc de trouver d’où vient le problème. Je fais une défragmentation avec l’outil par défaut de Windows 8 et ça dure quelques heures. On remarquera qu’on ne voit plus les secteurs et rien n’est indiqué quand le travail est fini. Vous ne savez donc pas si il y a des secteurs défectueux ou non… Vous savez que vous avez défragmenté, mais vous ne connaissez pas le résultat . Oui c’est formidable, ça donne la légère impression d’avoir perdu des heures pour rien. J’ai aussi essayé de faire un petit nettoyage avec CCleaner, mais toujours des freezes. J’ai regardé aussi si il y avait quelques malwares, virus ou autres conneries, mais malheureusement je n’ai rien trouvé. Je sais juste que ça a commencé à merder avec les mises à jour, mais mis à part ça rien. Quand j’ai eu quelques écrans de la mort d’une couleur magnifique bleu qui n’indiquaient rien et qui faisaient que démarrer le PC, j’ai commencé à voir vraiment rouge. Il y avait deux solutions : Ou j’en venais à exploser cette foutue machine ou je me débarrassais de Windows.

J’ai alors entrepris d’essayer d’installer Kubuntu, j’ai toujours bien aimé KDE. Je fais donc une clé bootable avec cette distribution et normalement il suffirait de booter dessus au démarrage. Oui, mais non : ceci serait trop simple.
Le pc la détecte mais refuse de la lire et lance simplement Windows. Je la refais plusieurs fois, j’essaye même d’essayer avec plusieurs distributions différentes ou d’utiliser un autre logiciel pour faire essayer de faire une foutu clé USB qui veut bien marcher.

Mais non, bordel de merde… Je n’y arrive pas et me demande, pourquoi ça na marche pas. Je me renseigne un peu et je remarque que le BIOS a été remplacé par quelque chose qu’on appelle "UEFI" ou "EFI"… Je me dis c’est quoi cette merde encore ? Et là, on remarque que c’est un truc à la con qui remplace le BIOS et qui est sert normalement pour protéger la machine. J’apprends que certaines machines peuvent à la fois utiliser la BIOS ou/et l’UEFI, je me dis donc que je vais essayer de remettre le BIOS hein.
Et bah non, je ne peux pas… Le seul choix est ce foutu truc à la con de UEFI et j’ai gentiment envie d’exploser de plus en plus ma machine contre le mur ou d’aller foutre mon poing dans la gueule de celui qui a mis ce truc en place. Je découvre donc qu’il y a un « Secure Boot » qu’il faut désactiver, mais la clé refuse toujours de se lancer. Quand je pense que c’était super simple d’installer une distribution Linux avec le BIOS… je le regrette rapidement.

Alors j’envoie un email à Timo et je lui demande s’il ne saurait pas m’aider et il me file le lien là : doc.ubuntu-fr.org/efi. Je ne saurais que le remercier, car ça m’a fort aidé pour installer Ubuntu. J’apprends donc que je dois installer Ubuntu 12.10 64 bits ou Linux-secure, je refais donc une clé bootable avec la version francophone d’Ubuntu 12.10 64 bits et là surprise… oui encore. Ça ne fonctionne toujours pas et je me dis super… C’est quoi encore qui fait chier ? J’apprends que la version francophone et la version internationale sont différente au niveau de la structure de leur ISO, c’est magnifique hein ? Je refais donc une clé avec la version internationale et je refais la procédure qui est expliqué sur le lien que m’a donné Timo.
Je vais donc dans firmware, je désactive le FastBoot et le SRT. Je n’oublie pas de désactiver aussi FastStartup dans Windows 8 qui se trouve dans la gestion d’alimentation et qui fait un sorte de redémarrage rapide directement sur Windows 8.

Et là enfin, je vois un menu qui s’affiche quand je redémarre le pc sur la clé USB. C’est un menu assez simple qui me propose soit d’installer ou de tester Ubuntu, je choisis donc d’installer Ubuntu. Là on attend un peu et on finit par se retrouver avec l’installation habituelle pour Ubuntu. Je choisis l’installation automatique, sinon je sens que je vais me compliquer la tâche avec l’installation en manuelle. Je choisis donc d’écraser Windows totalement pour le remplacer par Ubuntu et donc il m’indique le truc habituel. L’installation finit et le pc redémarre, la première chose que je fais c’est d’installer l’interface KDE au lieu de cette chose immonde qu’est Unity et que je n’aime vraiment pas. Pour ceux qui chercheraient la commande à mettre dans le terminal, c’est ça :
sudo apt-get install kubuntu-desktop
Ça vous permettra d’installer le minimum et de choisir KDE à la place d’Unity dans les interfaces qui vous sont proposées au démarrage. N’oubliez pas non plus de faire une petite mise à jour pour les langues, car vous aurez à la base KDE en anglais… Même si vous aviez Unity en français.

Il me restera une chose à trouver et je vous invite à partager vos solutions pour mon problème, si vous le voulez. Quand j’ai regardé les partitions avec le gestionnaire de partitions de KDE… J’ai rapidement vu un petit souci et je ne sais pas comment régler ça. J’ai le truc qui c’est divisé en deux parties : /dev/sda et /dev/sdb. Voici mon problème : J’ai le point de montage /dev/sda2 qui fait une taille uniquement de 20,91 Gio et j’ai d’un autre coté /dev/sdb3 qui fait 696,92 Gio. J’aimerais fusionner ces deux partitions en une seule. Le problème est que la machine considère qu’elles sont sur deux périphériques différents et je ne sais pas comment faire pour donner les Gio de dev/sdb3 à /dev/sda2. Si l’un d’entre vous à une idée pour résoudre ce problème, car je pense que /dev/sda2 va être rapidement rempli et que je vais avoir un problème de stockage.

Je ne sais pas pourquoi, ça a été divisé en deux périphériques… C’est vraiment la merde. »

image uploadée par 4chan

Vous connaissez sûrement le cinéma « 3D », fonctionnant grâce aux lunettes qui envoient une image différente à œil et au cerveau qui recompose ensuite une scène en 3D.
Le fait de voir en stéréo se nomme la stéréoscopie, et c’est la vision normale du monde qui nous entoure et quand on a deux yeux fonctionnels.

Et bien, il existe une technique utilisant la stéréoscopie sur une seule image, sans aucun équipement : c’est l’autostéréoscopie.

L’image suivante est un autostéréogramme, ou « Magic-Eye » de son nom commercial ou grand public. À première vue, on ne voit rien d’autre qu’un gribouillis, mais observé avec une certaine vision, on peut distinguer une forme en 3D, dont l’effet est autrement plus évolué que le cinéma 3D existant : la forme à voir ici est un oiseau :

Comment le voir ?
La technique est simple à comprendre, mais très dure à maîtriser et elle vient avec l’entraînement.

Tout le monde a déjà fait l’expérience de fixer un objet au loin, comme un arbre, et de voir les objets plus proches, comme un crayon tenu à bout de bras devant soi, en double. Et si on fixe maintenant le crayon, alors l’arbre est vu en double.

Maintenant, prenez deux crayons – un dans chaque main – et fixez l’arbre. On voit alors quatre crayons. En jouant sur la distance entre les deux crayons, on peut réussir à superposer les « deux crayons du centre ». On en voit alors trois.

Un autostéréogramme, c’est une image du « double crayon » du milieu, que notre cerveau arrive à analyser afin de retrouver les deux crayons initiaux.

Sur notre image, les deux crayons sont représentés par les deux repères rouges en haut. Il faut loucher de telle sorte que l’on voit 4 traits, puis de se faire superposer les deux traits virtuels du milieu.

Quand vous arrivez à voir les 4 points virtuels n’en former plus que 3, alors l’image en relief de l’oiseau apparaîtra dessous comme par enchantement. N’essayez pas de la fixer, car elle disparaîtra. Essayez de l’observer tout en conservant la vision que vous avez.

D’un point de vu plus pratique, les deux yeux ont un regard qui converge sur ce que vous regardez. Si vous regardez un objet au loin, le regarde de chaque œil est quasiment parallèle. Si vous regardez un objet proche de vous, le regard est croisé :

vision croisée et vision parallèle
Le but ici, avec la méthode expliqué ci-dessus, c’est d’avoir une vision parallèle sur un objet proche de vous (l’écran, où est affiché l’image). Il faut donc faire comme si vous regardiez un point fictif situé très loin au fond de l’écran. À ce moment là, l’image reçue des images par le cerveau sera celle qui est « cachée » dedans par autostéréoscopie. Elle sera en 3D et visible.

Avec de l’entraînement, on peut se mettre rapidement en mode vision parallèle, sans se servir des repères sur l’image — toutes les images ne les ont pas — et à voir très nettement les figures cachées.

Je voulais juste vous partager un peu le concept des « autostéroégrammes » et un peu la méthode d’observation. Si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave : c’est dur et il faut persévérer. Ça ne sert pas à grand-chose d’y arriver, mais c’est beau quand même.

Pour ceux qui y arrivent, essayez avec l’image de l’échiquier dans la page Wiki : l’effet 3D obtenu est particulièrement beau. Et des images, il y en a plein d’autres, y compris des images animées

Pour info, ces images sont créées par ordinateur, et il existe des plugins pour The GIMP qui permettent de les générer.

mario-wallpaper
Vous connaissez le dessin animé Code Lyoko ? Ou la web série VGHS (Video Game High School) ? Dans les deux cas les gens sont physiquement derrière un ordinateur mais sont virtuellement dans le jeu, où ils combattent ou jouent les uns contre les autres, comme s’ils y étaient physiquement.

Ben, vous savez quoi ? Je pense qu’on est pas bien loin d’un jeu vidéo qui pourrait le faire en vrai. Une bonne partie des technologies existe déjà, en fait !

Il suffit de mixer :

– la Wii et le Kinect pour détecter les mouvements
– les lunettes à réalité augmentée (comme ici) et les Google Glasses
– les projecteurs qui transforment toute une pièce en terrain de jeu, comme l’Illumiroom de Microsoft.
– les hologrammes reproduisant des sensations au toucher, comme ce qui existe déjà depuis quelques années en laboratoire.

Je pense que rien qu’avec ça, il est possible de faire énormément de choses : produire les effets visuels et sonores déjà, puis ceux du toucher pourrait transformer n’importe quelle pièce de la maison en carte d’un jeu vidéo.

Sérieusement, le futur du jeu vidéo et de la simulation risque de bien roxer !

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