Le Hollandais Volant

Le problème du cloud gratuit

cloud.jpg Instagram fait un « scandale » depuis quelques jours : l’éditeur de cette application qui sert à prendre des photos et les envoyer sur le net déclare qu’ils se réservent le droit de vendre vos images et de les utiliser dans des publicités de façon commerciale (bien qu’ils soient revenus sur leurs propos).

Évidemment sans vous reverser le moindre rond ni vous demander votre avis, ni même vous prévenir.

S’il y en a encore qui en doutent : non, aucun service n’est gratuit. Si on ne le paye pas avec de l’argent, on le paye avec nos données qui y sont stockées, ces données sont ensuite revendues par le service qui se fait de l’argent avec (il leur faut bien de quoi vivre et faire fonctionner le service).

Ça ne sert à rien de faire une révolution contre le service en question : tout cela était marqué dans les conditions générales d’utilisation (CGU). Vous savez, la plâtrée de texte légal qu’on vous dit de lire et accepter lors de l’inscription ?

Rappel donc : si vous ne voulez pas que vos photos, données ou autre soient utilisables par des entreprises américaines pour se remplir les poches, N’UTILISEZ PAS LE SERVICE.

Par ailleurs : ceci n’est pas une solution non plus (on ne fait que déplacer le problème), car Flickr c’est comme Instagram : en tout cas pour la version gratuite, qu’on paye avec ses photos qu’on y héberge.

En fait, tous les services web courants (Gmail, Facebook, Hotmail, Twitter, Opera, Flickr, Youtube, etc.) sont basés sur ce principe : la gratuité sur le prix se compense en payant avec ses données et sa vie privée.


Instant auto-pub : je propose un outil, Blogotext, qui vous permet de partager des images, des fichiers, du texte, des liens, des notes (comme des tweets) de façon simple, accessible et en ligne. Le tout restant sous votre contrôle, votre responsabilité.
Tout ce qu’il vous faut en plus c’est un service d’hébergement, comme Webou-Pro, ou un serveur à la maison.
Évidemment ce n’est pas aussi complet que Facebook, Twitter et consorts, mais de 1) vos données resteront à vous et 2) j’y travaille.

image de Paparuchas