Pourquoi je suis passé du cloud de Google à celui d’Opera ?
Depuis que j’ai laissé tomber Gmail et Google Reader pour d’autres services, et notamment les services d’Opera, certains se demandent si ce n’est pas me disent que c’est passer d’un Big Brother à un autre.
À cela je dis oui, c’est un cloud, mais celui d’Opera est largement moins intrusif pour ma vie privée que celui de Google.
Et voilà pourquoi :
Extrait des CGU de Google / Google Plus :
Les données que nous collectons servent à améliorer les services proposés aux utilisateurs. Il peut s’agir de données de base, telle que la langue que vous utilisez, ou de données plus complexes comme les annonces que vous trouvez les plus utiles ou les personnes qui vous intéressent le plus sur le Web.
Les informations personnelles que vous fournissez pour l’un de nos services sont susceptibles d’être combinées avec celles issues d’autres services Google (y compris des informations personnelles), par exemple pour faciliter le partage de vos informations avec des personnes que vous connaissez.
Nous transmettons des données personnelles à nos filiales ou autres sociétés ou personnes de confiance qui les traitent pour notre compte, selon nos instructions, conformément aux présentes Règles de confidentialité et dans le respect de toute autre mesure appropriée de sécurité et de confidentialité.
Extrait des CGU d’Opera / Opera Turbo (c’est en anglais, je vous traduis approximativement) :
It is Opera's policy to respect the privacy of its members. Opera will not monitor, edit, or disclose any personal information about User or User’s use of the Service, including its contents, without User’s prior permission unless required or allowed by law
(traduction : « il est de la politique d’Opera de respecter la vie privée de ses membres. Opera n’enregistre pas, ne modifie ou ne divulgue aucune information personnelle à propos des utilisateurs de ses services, y compris le contenu, sans accord préalable de l’utilisateur, sauf dans les cadres accordés par la loi ».)
Analysis of Web or service usage (for purposes of debugging, maintenance, and optimization of service) shall never be done on a basis that reveals usage patterns of individual users, but it shall be done by aggregating data, anonymizing individual identities. Opera will not share or disclose such details except as required by law or law enforcement.
(traduction : « L’analyse du web ou de l’utilisation des services (pour débogage, maintenance ou optimisation des services) ne sera jamais effectuée sans que les données ne soient anonymisées. Opera ne partage ou ne divulgue pas ces informations sauf en dans les cas requis par la loi ».)
Opera collects IP addresses, usage patterns, and the point in time at which the service is used for the purpose debugging, maintenance, optimization of the service, or maintaining the customer relationship.
(traduction : « Opera collecte les adresses IP, les habitudes d’utilisateurs et les dates où le service a été utilisé, dans un but de débogage, de maintenance, d’optimisation du service ou dans le cadre des relations avec les utilisateurs. » ).
À aucun moment chez Opera il n’est question de vente des informations à des entreprises tierces. Et contrairement à Google, mes données ne sont pas utilisées dans leurs business-modèle. Et ça, ça fait quand même une sacrée différence.
Mais je sais, ça reste du « cloud » et ça ne sera jamais aussi bien qu’un service auto-hébergé, mais avec ces conditions, j’estime que le service d’Opera respecte mieux ma vie privée que Google.
D’où mon choix, de passer d’un cloud à l’autre.