Politique et mauvaise foi (et mensonges tant qu’on y est)
Je sais que la gratuité des musées et monuments de l'État pour les jeunes de 18 à 25 ans et pour les enseignants a fait polémique. Je le sais. Et d'ailleurs, il n'y avait pas que des arguments absurdes. Est-ce que l'on respecte ce qui est gratuit ? Non ! » (…) « Cette gratuité n'enlève aucune recette au musée, elle élargit votre public »
Qui c'est qui dit ça ? En remplaçant « musées et monuments » par « musique et films » : ce sont presque les mots de tous les anti-Hadopi, libristes, etc. sur le fait que la gratuité permettait très facilement pour des futurs clients de découvrir des artistes.
Mais visiter un musée, ça reste de la culture, comme la musique ou le cinéma.
En fait, ces belles paroles sont celles de Nicolas Sarkozy, lors de discours de vœux.
C'est quoi ce délire ?
Ce sont qui qui disaient que les plateformes de téléchargement / streaming gratuits étaient les principaux vecteurs de découverte de la culture (nouveaux artistes, nouvelles séries TV, etc.) ? Qu'il s'agit ni plus ni moins de publicité gratuite ? Qui sont ceux qui ont dit ça ?
Nous. Nous, les internautes, la Quadrature du Net, et tous les autres anti-Hadopi. Pas l'UMP. Pas Sarko.
Et qui disait au contraire que « la culture gratuite est du vol » (autant pour la musique, que pour les images) ? Que les internautes sont des voleurs ne voulant pas payer ? Ce sont eux, la Hadopi, Sarko et tout le reste.
Mais de qui se fout-on dans ce pays ?
(via PCinpact, où les autres extraits intéressants me hérissent le poil)