Pélican : un moteur de blog sans PHP
Parfois, y'a de ces petits logiciels qui ne finissent pas de nous étonner…
Récemment je vois le projet Pelican (site web) : un moteur de blog sans PHP.
Comment ça marche ?
On écrit son billet dans un éditeur de texte, puis on effectue un sorte de "compilation" du texte en code HTML, qu'il est possible d'envoyer sur le serveur à la volée.
Le lecteur du blog reçoit une page statique.
Pourquoi ?
Blogotext, Wordpress et tous les autres moteur de blog PHP génèrent les pages du blog à chaque fois que quelqu'un le visite. Cela consomme des ressources du serveur.
Pelican, lui, ne génère la page qu'une seule fois : quand on poste un article. Ensuite, le visiteur reçoit une page statique.
Ainsi, cela diminue drastiquement la charge du serveur et comme il n'y a plus de génération des pages à chaque fois, il y'a aussi moins de risques pour la sécurité, vu qu'il n'y a plus de langage serveur qui s'exécute à chaque fois !
En revanche, il n'est pas possible de mettre en place un système de commentaires (dans Pelican, c'est un service externe qui s'en charge)…
Ce que j'en pense…
Je trouve cela une très bonne idée. Cela peut-être une excellente solution pour les blogs qui n'ont pas activé les commentaires !
Bon, il est vrai que ça en limite les fonctionnalités (pas de fonction de recherche, pas de commentaires ni de catégories (ce serait possible, mais on arriverais au problème inverse : le postage d'un nouvel article consommerait énormément plus de ressources, et ça en serait contre-productif)…).
Pélican est donc avant tout destiné à ceux qui comptent poster un message de temps en temps (quelques messages par mois, par exemple).
Il n'est pas non plus question d'adapter cette solution à Blogotext. En revanche, si j'ai le temps (ce qui m'étonnerais beaucoup), j'aimerais bien faire un moteur de blog comme ça (générant des pages statiques) mais qui contrairement à Pélican se rédige dans un navigateur (comme Blogotext - et utilisant PHP) au lieu d'un éditeur de texte.
Je devrais peut-être en toucher deux mots à l'auteur.