pigeon Je suis de ceux qui achètent régulièrement en ligne : que ce soit sur les grands sites de e-commerce ou sur les boutiques spécialisées plus petites.
CDiscount et PriceMinister ne sont pas donc pas des noms qui me sont étranger. Amazon, eBay, Etsy, Redbubble ou le plus récemment découvert Cadeau-Maestro non plus.

Pourtant, allez savoir, avec les deux premiers que j’ai beaucoup plus de problèmes qu’avec les autres.

CDiscount, c’est très simple : mes deux premières commandes ont été annulées. Évidemment, j’ai dû faire des pieds et des mains pour me faire rembourser (pour le coup, j’ai eu de la chance d’avoir payé par Paypal, sinon j’aurais jamais revu mon argent).

Le truc est identique à chaque fois : au début, on cherche un truc : oh, il est en promo ici ! Cool, hop, j’achète.
Après une semaine, on commence à se demander ce qu’ils foutent et relancer la vente : l’article est indiqué comme étant en France, le vendeur est marqué comme Français, il a écrit « expédié en 24 h » : pourquoi ça met autant de temps ?
Après trois semaines, c’est clair : l’article n’arrivera plus.

Alors on annule la vente et là, oh, on nous dit : « oh, désolé pour la vente ratée ! J’ai encore votre article, si vous voulez recommander. Par contre, pour votre réduction de 50%, allez vous faire foutre ! ».

PriceMinister, là, ça commence à être pareil : le même scénario.
Après 3 semaines de non réponses de la part du vendeur, j’ai la possibilité de demander au service-client qu’ils relancent le vendeur. Trois jours après, le vendeur confirme l’annulation de la vente. Aucun message, aucune explication.

C’est ça, continuez ainsi avec votre service de merde (et m’obliger à attendre 3 semaines avant de pouvoir faire une réclamation, sachant qu’un paquet envoyé en national, même avec LaPoste en grève et en période des fêtes sous la neige, il met pas aussi longtemps, c’est du n’importe quoi).

Et je ne suis pas seul à le penser.

On gueule contre Amazon, contre eBay et contre tous les sites qui marchent bien, mais au moins ils ne me prennent pas pour des cons en tant qu’acheteur (et pour ceux qui travaillent là-bas, les autres services de e-commerce doivent être bien contents que les médias tapent sur Amazon et pas sur eux, car il y aurait autant à dire vu qu’ils font exactement comme eux).

J’aurais dû m’y tenir plus fermement : un site web sans page de contact ou sans service client à qui parler directement et tout de suite, ça ne peut pas être un bon site. Fait chier.

Pour tout de même finir une note positive, voilà quelques vendeurs qui ne m’ont jamais déçus.

ÉDIT : pour contacter Priceminister, il y a bien un lien, pas simple à trouver : http://www.priceminister.com/help/cv_contact_us/ (via)

image de Koshi Koshi

Alors qu’on l’a demandé, le gouvernement n’inscrira rien dans la loi pour la promotion des logiciels libres dans l’administration et l’éducation (en ignorant donc totalement l’avis du public).
À la place il promet qu’il préfère faire ça sans passer par des mesures légales. Promesses dans le vide, évidemment, vu qu’il n’y a rien d’écrit.

C’est ironique que pendant ce temps, Satya Nadella (PDG de Microsoft) donne des conférences en grande pompes à Paris.

Mais au fond c’est bien connu : faire des économies dans le budget de l’état tout en relançant l’emploi en France, ça passe par la dépense de millions dans du logiciel cher et fabriqué aux USA, plutôt que par l’embauche de gens ici qui payeront des impôts en France.

Pour ceux qui en douteraient encore, ce n’est pas juste pour le mouvement libriste que ça aurait été important d’avoir du logiciel libre dans les écoles et les administrations, en priorité sur les logiciels propriétaires des entreprises (américaines pour la plupart).

Car ça passe aussi par :
  • des économies sur le long terme (plus de licences MS à payer) ;
  • une indépendance vis à vis de Microsoft et des USA ;
  • remettre les emplois et la boucle économique en France plutôt qu’aux USA (le libre étant ce qu’il est, une nouvelle fonctionnalité ou un nouveau système pourra être développé en France par des développeurs locaux) ;
  • de créer une forme de démocratie : le logiciel libre est démocratique dans le sens où tout le monde peut participer s’il veut, sans avoir à subir le choix de quelques-uns. Et aussi, un truc codé par le gouvernement sur les fonds publics pourra être rendu public puis utilisé par tous les citoyens (ce qui est impossible avec le logiciel proprio).

Mais j’ai un certain espoir quand même : certaines universités, parfois, utilisent un système sous Linux de temps en temps. Parfois même dans des salles de classe entières.