Etes-vous une femme selon la Fifa ? Faites le test - Rue89 - L'Obs

« partant de l’idée commune qu’être un homme confère un avantage naturel dans certaines disciplines, comment, dans un sport non mixte, différencier les femmes des hommes et débusquer les hypothétiques tricheurs ? »

Faisons des compétitions mixtes, alors. Y compris en haltérophilie et en lancer de marteau.

Non ?

Je ne vois pas ce qu’il y a de plus choquant ici que les tests de dopage. Les tests de dopages sont là pour débusquer ceux qui se dopent dans un sport où cette pratique est interdite.
Ici, le test vise à débusquer les hommes dans un sport où ces derniers sont interdits.
En courses hippiques, on discrimine selon le poids des athlètes aussi, et en sports de combat aussi.
En quoi c’est différent ?

C’est parce que c’est basé sur le sexe des gens que c’est interdit ? Donc discriminer selon le dopage, le poids ou la taille, c’est ok, mais selon le sexe, non ?


En principe, il faudrait également faire un test de masculinité dans la disciplines des hommes, mais comme le dit la citation en haut, une femme qui veut jouer parmi les hommes aurait (dans la majorité des cas et des sports) un désavantage naturel, c’est pour ça que ça se fait pas (de toute façon, si ça se faisait, ça serait dénoncé par les mêmes qui dénoncent actuellement le contraire…).

Il me semble pourtant que les femmes sont avantagés dans certaines disciplines, comme la gym (faire le grand écart est physiologiquement plus difficile pour un homme, à cause de la forme du squelette et la souplesse des articulations). Bah oui, la nature est sexiste, tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre.


BTW, le contraire existe aussi ailleurs : pour être Pape, il faut prouver que l’on soit un homme.
Certains diront que la chrétienté est sexiste (et ils auront probablement raison), mais je ne connais pas de religions où la plus haute place sur Terre soit accessible uniquement à une femme (même si rien ni personne empêche quelqu’une de se lancer).

Même chose : on demande aussi à un ado de prouver qu’il a plus de 18 ans, s’il veut acheter de l’alcool. Là aussi, ça se fait à la tête du client (littéralement).